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Boris Vian

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Boris Vian.

Boris Vian, né à Ville d'Avray (Hauts-de-Seine) le 10 mars 1920, mort à Paris le 23 juin 1959, est un écrivain, poète, parolier, musicien et chanteur lié au département de la Manche.

Il passe toutes les vacances d'été de sa jeunesse dans le village de Landemer, à Urville-Nacqueville, où ses parents possédent une villa, détruite pendant la guerre 1939-1945. Il reste attaché toute sa vie à la Hague, où, devenu adulte, il aime à revenir se ressourcer. Boris Vian décrit cette maison dans son roman L'Arrache-cœur (1953).

Boris Vian séjourne dans la Hague à la fin de sa vie, au moins à deux reprises. Une première fois, en janvier 1958, il prend deux semaines de repos avec sa femme Ursula au cap de la Hague. Il revient une dernière fois peu avant sa mort. Son biographe Noël Arnaud le situe à Goury en janvier 1959, à l'Hôtel de la Mer, d'où il écrit une carte postale [1].

À Landemer

L'escalier de l'ancienne villa de la famille Vian à Landemer.

Boris Vian adorait la maison construite par ses parents à Landemer, où il passa toutes ses vacances scolaires, l'été notamment.

« On faisait la route tous les ans dans la voiture pour aller en vacances en Normandie ; la vraie Normandie, celle du haut, le Cotentin. Landemer ; ça s'appelait. 17 habitants. On avait des petites baraques là-bas, ils ont tout rasé les Allemands. Et les péquenots du coin ont mis du leur. Y avait du meuble à barboter...
« [...] Nous, les vacances c'était unique. C'était monacal. Un chouette merveilleux pays. Mais pas une copine. Pas un flirt. La maison, j'adorais la maison, tout en bois de Norvège verni à l'intérieur, vert à l'extérieur ; la mer, un balcon tout autour d'où on la voyait [1]. »

Colloque à Cerisy

Le centre culturel international de Cerisy-la-Salle organise du 23 juillet au 2 août 1976 un colloque consacré à Boris Vian. Il est conjointement dirigé par Noël Arnaud et Henri Baudin. Il réunit de nombreux universitaires, écrivains et journalistes, parmi lesquels Alain Robbe-Grillet, Christian Bourgois, François Caradec, Michel Rybalka, Franck Ténot, Jean-Jacques Brochier, Michel Fauré... en présence d'Ursula Kubler-Vian, seconde femme de l'écrivain [2].

Exposition

En 2012, une importante exposition lui est consacrée à Omonville-la-Rogue, au manoir du Tourp. Intitulée « D'où viens-tu Boris ? Vian, de Ville-d'Avray à Landemer », elle a lieu du 6 octobre au 23 décembre.

Bibliographie sélective

Par ordre chronologique

  • Trouble dans les Andains, 1942
  • Vercoquin et le plancton, 1946
  • J'irai cracher sur vos tombes (Vernon Sullivan), 1946
  • L'Écume des jours, 1947
  • L'Automne à Pékin, 1947
  • L'Équarissage pour tous (théâtre), 1947
  • Et on tuera tous les affreux (Vernon Sullivan), 1948
  • Les Fourmis (nouvelles), 1949
  • Cantilènes en gélée (poésies), 1949
  • L'Herbe rouge, 1950
  • L'Arrache-cœur, 1953

Sur Boris Vian et Landemer

  • Jean-Jacques Lerosier, « Landemer... un chouette merveilleux pays », Ouest-France, 23 août 1977
  • Sylvie Guillotin, « La maison des Vian à Landemer », Ouest-France, 16 juillet 1985

Hommages

Une rue à son nom perpétue son souvenir à Cherbourg-Octeville.

En 2019, la bibliothèque de Tourlaville prend le nom de Boris Vian [3].

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Noël Arnaud, Les Vies parallèles de Boris Vian, éd. 10-18, 1970.
  2. La Presse de la Manche, 23 juillet 1976, Ouest-France, 30 juillet 1976.
  3. « La bibliothèque nommée Boris Vian », C ma ville, n° 17, avril 2019.

Liens externes