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Barfleur (étymologie)

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Cette page traite des différentes tentatives d'explication du nom de Barfleur.

Attestations anciennes

  • Barbeflueth 1066/1077 [1].
  • Barbefloth 1081/1087 [2], [3].
  • Barbatum fluctum fin 11e s. [4].
  • in Barbafluctu 1109/1113 [5].
  • portu[s] qui Barbaflot dicitur 1123/1141 [6].
  • ecclesia sancti Nicolai de Barbe-fleur [sic; lire sans doute Barbefleur ou Barbe fleur, forme apparemment rajeunie] 1145 [7].
  • Barbefluet 12e s. [8].
  • Barbifluvium 1153 [9].
  • apud Barbiflodium 1154 [10].
  • apud Barbefluctum 1154 [11].
  • Barbesfl… 1154 [12].
  • apud Barbefluvium 1156/1157 [13].
  • apud Barbefluctum 1157 [14].
  • Barbifluctum 1157 [15].
  • de Barbefluctu 1155/1161 [16].
  • Barbefloth 1156/1161 [17].
  • [acc.] Barbefluvium 1169 [18].
  • Barbeflu 1164/1173 [19].
  • Barbeflie 1160/1174 [20].
  • Barbefleu 1160/1174 [21].
  • Barbeflo 1160/1174 [22], ~1175 [23].
  • ecclesia […] de Barefluvio 1170/1179 [24].
  • ad Barbefluvium 1180 [25], 1184 [26].
  • ecclesia de Barbefluctu 1185/1189 [27].
  • de Barbefluvio 1195 [28].
  • Barbeflo 1198 [29].
  • Barbeflet 1200 [30], 1203 [31].
  • Barbeflo 1203 [32].
  • ecclesi[a] […] de Barefluvio 1202/1208 [33].
  • Barefleu [34], var. Barbefloi [35] 1208 [transcriptions différentes du même jugement].
  • Barbefluvius ~1210 [36].
  • Barbeflue 1225 [37], 1227 [38].
  • Barbefluctus 1235 [39].
  • ecclesia Sancti Nicolai de Barefleu 1223/1236 [40].
  • preposit[us] de Barefluctu 1242 [41].
  • Barbefleu 1250 [42].
  • apud Barefluctum 1260 [43].
  • in parrochi[a] de Barefleu 1260 [44].
  • villa de Barbefluctu; ecclesia Sancti Nicholai de Barbefluctu 1265 [45].
  • apud Barbeflutum 1268/1269 [46].
  • Barbefloth 1273 [47].
  • Barbaflot 1286 [48].
  • domus Dei de Barefloto 1332 [49].
  • ecclesia Sancti Nicholai de Barefluctu 1332 [50].
  • Barefluctus 1351/1352 [51].
  • Barflu 1359 [52].

Étymologie

L'une des premières attestations du nom de Barfleur (noté Bonfleu) sur une carte géographique : Sebastien Munster, « Galliae Regionis Nova Descriptio », Cosmographia, Bâle, 1542.
Première mention connue de la graphie Barfleur sur une carte géographique : Pierre Bertius, Normandia, 1606.

Barfleur représente un toponyme médiéval dont aucun des deux éléments qui le constituent ne fait l'unanimité.

L'élément -fleur

En ce qui concerne la finale -fleur, fréquente en Normandie, il y a hésitation entre une origine scandinave, anglo-scandinave et anglo-saxonne. Divers arguments d'ordre phonétique font préférer, dans la plupart des cas, l'appellatif anglo-saxon flēot « estuaire, bras de mer, ruisseau ». Pour la discussion à ce sujet, se reporter à la page Élément -fleur, où les différentes hypothèses sont comparées et évaluées. En tout état de cause, il est vraisemblable que le mot a dû s'appliquer ici au port naturel du site de Barfleur, assimilé à un estuaire, plutôt qu'à l'un des petits ruisseaux qui s'y jettent.

La graphie -fleur n'est pas étymologique : la forme romane régulière du nom est Barefleu, attestée dès le début du 13e siècle. Mais la syllabe fleu correspond à la prononciation dialectale (et aussi populaire) de fleur : en effet, dès le 13e siècle, -r final a eu tendance à disparaître dans la prononciation; cette caractéristique a été parfois conservée par la langue populaire, ainsi que dans certains dialectes. La finale fleu a été ainsi assimilée de manière erronée au français fleur, et s'est vu adjoindre un -r adventice à partir du 17e siècle. La même évolution se constate d'ailleurs pour Honfleur (Calvados; anciennement Honnefleu, jusqu'au 17e siècle), et l'on rencontre un phénomène similaire dans le nom de la rue au Char à Lisieux (Calvados; ancienne rue au Chat), ou encore la rue aux Ours à Paris (ancienne rue aux Oues = aux Oies).

Étant donné cette apparition tardive des graphies en -fleur, la forme Barbe-fleur datée de 1145 est éminemment suspecte, et représente sans doute une graphie partiellement rajeunie, imputable au compilateur de la Gallia chistiana.

L'élément Bar-

L'hypothèse de l'appellatif scandinave

Pour ce qui est du premier élément Bar-, René Lepelley a proposé d'y voir « le scandinave barmr, sein, d'où pointe, coin, cap » [117]. Ce mot survit actuellement dans les langues scandinaves, principalement avec son sens de base de « sein » (cf. par exemple l'islandais barmur). Lorsqu'il est employé en toponymie, il a plutôt le sens de « mamelon » (cf. par exemple Barmahlíð en Islande, littéralement « la pente du mamelon »).

Mais rien dans les formes anciennes de Barfleur ne laisse supposer l'emploi de cet élément, sinon une évolution hypothétique (et ad hoc) barm- > barbe-, avec attraction supposée du mot barbe, dont on n'a aucune trace par ailleurs. Cette interprétation, que l'on ne peut pas réfuter formellement par manque d'éléments, semble néanmoins faible, et surtout reposer sur la volonté de voir dans Barfleur un toponyme scandinave.

L'hypothèse de l'anthroponyme

Contrairement à René Lepelley, la plupart des spécialistes considèrent que ce premier élément représente un anthroponyme (nom de personne), également présent dans le toponyme Barbeville, hameau à Barfleur, avec lequel il constitue un couple (le domaine rural d'une part, le cours d'eau pouvant servir de port de l'autre), et aussi commune du Calvados. On retrouve fréquemment de tels couples voisins en Normandie : ainsi, dans le Calvados, Honfleur et Honneville; Crémanfleur et Crémanville, etc.

  • Pour Adigard des Gautries et Lechanteur [118], il s'agirait d'un nom de personne d'origine germanique (francique) °Barbo, malheureusement non attesté.
  • Marie-Thérèse Morlet [119] n'analyse pas Barfleur, mais rattache le Barbeville du Calvados à une forme adjectivale féminine Barba d'un anthroponyme gallo-romain Barbus, soit Barba villa, « le domaine rural de Barbus ».
  • L'hypothèse actuellement la plus forte semble être celle de François de Beaurepaire [8], pour qui ce premier élément est le nom d'homme roman Barbé (sobriquet médiéval, « barbu »), dont la forme latinisée est habituellement Barbatus. Il est en effet nécessaire de garder en mémoire que l'accent aigu est inconnu au Moyen Âge, et qu'une graphie Barbe- peut tout à fait se lire Barbé-.

Remarques sur les graphies

  • Les variations assez spectaculaires de la finale (-flueth, -floth, -flot, -fluet, -flu, -flie, -fleu, -flo, -flet, -floi, -flue, -fieu et enfin -fleur) sont dans un premier temps attribuables à l'instabilité de la diphtongue anglo-saxonne ēo, transcrite et adaptée de diverses manières, et dont l'évolution en Normandie génère un son vocalique de timbre mal déterminé. Quant au passage final de -fleu à -fleur, il a été expliqué plus haut.
  • L'étrange graphie Bergh fleur de 1608 est attribuable à l'origine hollandaise de la carte où elle a été relevée.
  • La graphie Berfleu de 1627 s'explique par contre par l'action fermante ancienne en Normandie de [r] en syllabe initiale, où le groupe [ar-] a tendance à passer à [ɛr-] ou [er-] : argent > ergent, hareng > héreng, larme > lerme, etc.

Notes et références

  1. Lucien Musset, Les actes de Guillaume le Conquérant et de la Reine Mathilde pour les abbayes caennaises, Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie XXXVII, Caen, 1967, p. 61 § 4A.
  2. Lucien Musset, op. cit., p. 64 § 4A bis.
  3. Cette forme est datée de 1066/1079 par Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, “Les noms de communes de Normandie”, in Annales de Normandie XII (octobre 1962), § 189.
  4. Lucien Musset, op. cit., p. 19 § 125.
  5. Lucien Musset, op. cit., p. 27 § 139.
  6. Orderic Vital, Historiæ ecclesiasticæ, édition de Auguste Le Prévost et Léopold Delisle, Jules Renouard éd., Paris, t. IV, 1852, p. 204.
  7. Gallia christiana, t. XI, Imprimerie Royale, Paris, 1759, Instr., p. 240B, § XIII.
  8. 8,0 et 8,1 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 74.
  9. Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. I, 1916, p. 57, § L.
  10. Ibid., p. 87, § LXXXI.
  11. Ibid., p. 88, § LXXXII.
  12. Abbé V. Bourrienne, Antiquus Cartularius Ecclesiæ Baiocensis (Livre Noir), Société de l’histoire de Normandie, Rouen, A. Lestringant, Paris, Auguste Picard, t. I, 1902, p. 15, § IX.
  13. Léopold Delisle, Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, A. Le Brument, Rouen, vol. I, 1872, p. 261.
  14. Léopold Delisle, Recueil des actes…, t. I, p. 141, § XXXVIII.
  15. Abbé V. Bourrienne, op. cit., p. 43, § XXXV.
  16. Léopold Delisle, Recueil des actes…, t. II, 1920, p. 435, § Suppl. VIII.
  17. Léopold Delisle, Recueil des actes…, t. I, p. 271, § CLIV.
  18. Léopold Delisle, Chronique de Robert de Torigni…, t. I, p. 342.
  19. Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 431 § 290.
  20. Robert Wace, Le Roman de Rou et des ducs de Normandie, édition Frédéric Pluquet, Édouard Frère éd., Rouen, 1827, t. I, p. 318, v. 6241.
  21. Ibid., t. II, p. 331, v. 14983.
  22. Ibid., t. II, p. 348, v. 15292.
  23. Benoît de Sainte-Maure, Chronique des ducs de Normandie, édition de Francisque Michel, in Collection des documents inédits, Imprimerie Royale, Paris, t. II, 1838, p. 14, v. 15683.
  24. Julie Fontanel, op. cit., p. 128 § 30.
  25. Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, 2e série, 5e volume, Paris, 1845, p. 19a.
  26. Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, pars secunda, Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 2e série, 6e volume (XVI), Paris, 1852, p. 111a.
  27. Léopold Delisle, Recueil des actes…, t. II, p. 417, § DCCLXIV.
  28. Ibid., p. 84b.
  29. Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, op. cit., p. 71a.
  30. Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles…, p. 98b.
  31. Ibid., p. 115b.
  32. Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, op. cit., p. 82a.
  33. Julie Fontanel, op. cit., p. 134 § 35.
  34. Léopold Delisle, Recueil de jugements de l’Échiquier de Normandie au XIIIe siècle, Paris, 1864, p. 10, § 35.
  35. Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles…, p. 137b.
  36. Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 32b, § 209.
  37. Ibid., p. 193a, § 826.
  38. Archives départementales de la Manche, cote H 2346.
  39. Léopold Delisle, Le cartulaire normand…, p. 66a, § 412.
  40. Julie Fontanel, op. cit., p. 411 § 273; François de Beaurepaire (loc. cit.) date cette forme de 1146, ce qui semble erroné.
  41. Léopold Delisle, op. cit., p. 10, § 35.
  42. Théodose Bonnin, Regestrum visitationum archiepiscopi Rothomagensis (1248-1269), Auguste Le Brument, Rouen, 1852, p. 89.
  43. Julie Fontanel, op. cit., p. 122 § 26.
  44. Julie Fontanel, op. cit., p. 127 § 29.
  45. Julie Fontanel, op. cit., p. 121 § 25.
  46. Léopold Delisle, Le cartulaire normand…, p. 164b, § 737.
  47. Ibid., p. 193a, § 826.
  48. Gallia christiana, t. XI, Imprimerie Royale, Paris, 1759, p. 882C.
  49. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 297D.
  50. ibid., p. 312B.
  51. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 379C.
  52. Rôles Normands et Français et autres pièces tirées des archives de Londres par Bréquigny en 1764, 1765 et 1766, Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 3e série, 3e volume (XXIII), 1e partie, Paris, 1858, p. 4a, § 30.
  53. Siméon Luce, Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), Firmin-Didot, Paris, t. II, 1883, p. 185, § CCL.
  54. Sebastien Munster, « Galliae Regionis Nova Descriptio », carte tirée de la Cosmographia, Bâle, 1542.
  55. Jean Rotz, [Carte de la Manche], 1542/1544 [British Library].
  56. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 4.
  57. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 22.
  58. Ibid., p. 868.
  59. Gerard Mercator (1512-1594), Britannia et Normandia cum confinibus regionibus, Duisbourg, 1585 [NBF, Collection d'Anville, cote 00456 bis.
  60. Abraham Ortel dit Ortelius, Neustria. Britanniae, et Normandiae Typus, Anvers, 1594.
  61. Pierre Bertius, Normandia, 1606.
  62. François Des Rues, Description contenant les antiquitez, fondations et singularitez des plus célèbres villes, chasteaux et places remarquables du royaume de France : avec les choses plus mémorables advenues en iceluy, Coutances, 1608, p. 386.
  63. Willem Janszoon, Beschrivinge der Zeecusten van Picardie ende Normandie Item de ghelegentheyt aller Rivieren, Reeden ende Havenen, tusschen Cales ende de Kiscassen ghelegen, watmen aldaer te ontmoeten ende waermen hem voor te wachten heeft, van nieus op veel plaetsen seer gecorrigeert enn verbetert, Amsterdam, 1608.
  64. Jean Guérard, Description hidrografique des costes, ports, havres et rades du Royaume de France... / faitte en Dieppe par Jean Guerard, 1627.
  65. Gerhard Mercator, Bretania et Normandia […], gravure de Van den Keere; carte extraite de l’Atlas Minor, éd. Cloppenburgh, Amsterdam, ~1630.
  66. Nicolas Tassin, « Carte de Normandie », Plans et profils de Normandie, 1631 [Bibliothèque universitaire de Caen].
  67. Sébastien Cramoisy, Carte générale de toutes les costes de France tant de la mer Océane que Mediterranée, 1634 [BNF].
  68. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
  69. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BN, ms. fr. 4620].
  70. M. Merian, Duché et Gouvernement de Normandie, Francfort, 1650.
  71. N. Sanson et P. Mariette cartographes, R. Cordier graveur, Duche et Gouvernement de Normandie, Paris, 1661.
  72. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BN, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  73. G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
  74. Nicolas Sanson, Carte de la Manche faite par ordre du Roy pour le service des armees de mer. Reveue et corrigee par le Sr. Sanson a Paris chez Hubert Jaillot, Paris, 1692.
  75. Greenville Collins, Chart of the channell, Manche, 1693 [BNF, Collection d'Anville, cote 00757].
  76. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
  77. Michel-Antoine Baudrand, La France suivant les nouvelles observations, C. Roussel, Paris, 1694 [BNF, GED-6682].
  78. P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
  79. Justus Danckerts (1635-1701), Canalis inter Angliae et Galliae tabula cum omnibus suis portibus, arenis et profundis, Amsterdam, 1692/1699.
  80. Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
  81. Carte de la Manche, 18e s. [BNF, collection d'Anville, cote 00761 B].
  82. Dénombrement des généralités de 1713 [BN, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  83. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  84. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  85. Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 57a.
  86. Anonyme, A new correct chart of the Channel between England and France, éd. W. Mount & T. Page, Londres, 1730-1739 [BNF, département Cartes et plans, cote CPL GE DD-2987 (765 B); collection d'Anville, cote 00765 B].
  87. Nouvelle carte réduite de la Manche, Chez Mr Bellin, Paris, 1749 [BNF, collection d'Anville, cote 00762 B].
  88. Herman van Loon, D2.me [= Deuxième] carte particuliere des costes de Normandie contenant les costes du Cotentin depuis la Pointe de la Percée Jusqu'a Granville ou sont Comprises les Isles de Jersey, Grenezey, Cers, et Aurigny, avec les Isles de Brehat. Comme elles paroissent a basse Mer dans les grandes marées, Atlas Van Keulen, Amsterdam, 1753 [BNF].
  89. G. Albrizzi, Carta geografica del governo della Normandia, Venise, 1740/1754.
  90. L. Brion de la Tour, Recueil des Côtes Maritimes de France, Desnos, Paris, 1757, carte n° 10.
  91. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  92. Rigobert Bonne, Carte du Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, 1771, recueillie in Jean Lattre, Atlas Moderne ou Collection de Cartes sur Toutes les Parties du Globe Terrestre, ~1775.
  93. P. Santini, Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, Remondini, Venise, 1777.
  94. Jean de Beaurain, Carte de la Manche ou du canal qui sépare les côtes de France d'avec celles d'Angleterre / par le Ch[evalie]r de Beaurain, 1778 [BNF, collection d'Anville, cote 00766 B].
  95. Anonyme, Plan des Départemens de Caen Bayeux et Saint Lo suivant la Marche que les Ambulants Tiennnent lors de Leurs Recouvremens [de la taille], 1780 [BNF département Cartes et plans, GE AA-3798 (RES)].
  96. Carte de Cassini.
  97. Les Auteurs de l’Atlas National de France, Atlas National Portatif de la France, Bureau de l’Atlas National, Paris, 1792.
  98. Site Cassini.
  99. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
  100. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 202c.
  101. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 386.
  102. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Valognes, p. 168.
  103. J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 114a.
  104. Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 278b.
  105. Panorama pittoresque de la France […], par une société de gens de lettres, de géographes et d’artistes, Firmin Didot, Paris, t. V (section Manche), 1839, p. 38b.
  106. cartes d’État-Major (relevés de 1820 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889; Basse-Normandie cartographiée entre 1835 et 1845).
  107. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  108. Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 431.
  109. Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 52a.
  110. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  111. Carte du département de la Manche, L’Illustration économique et financière, 28 août 1926.
  112. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  113. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  114. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  115. Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  116. Carte IGN au 1 : 25 000.
  117. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 58b.
  118. Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, art. cit., loc. cit.
  119. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. 32b-33a.