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Avranches

De Wikimanche

Avranches est une commune du département de la Manche. Chef-lieu d'arrondissement, elle porte donc le titre de sous-préfecture.

Belvédère sur la baie du Mont-Saint-Michel, Avranches est un pôle économique et administratif à mi-distance des deux grandes capitales régionales que sont Caen et Rennes. Tournée vers la mer et ancrée dans la ruralité, Avranches vieille de 2000 ans est historiquement liée au Mont-Saint-Michel.

Blason de la commune d'Avranches Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
48° 41' 12.82" N, 1° 21' 41.89" W (OSM)
Arrondissement Avranches (chef-lieu)
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Canton Avranches (bureau centralisateur)
Ancien canton Avranches (chef-lieu)
Intercommunalité CA Mont-Saint-Michel-Normandie (siège)
Gentilé Avranchinais(es) ou Avranchin(e)s
Population 10 240 hab. (2021)
Superficie 4,5 km²
Densité 2 276 hab./km2
Altitude 7 m (mini) - 108 m (maxi)
Code postal 50300
N° INSEE 50025
Maire David Nicolas
Communes limitrophes d'Avranches
Marcey-les-Grèves Saint-Jean-de-la-Haize Ponts
Marcey-les-Grèves Avranches Saint-Senier-sous-Avranches
Le Val-Saint-Père Le Val-Saint-Père, Saint-Martin-des-Champs Saint-Martin-des-Champs


Infrastructure et occupation des sols en 2018.

Étymologie

Voir l'article détaillé Avranches (étymologie).

Blason populaire

Costume des environs d'Avranches (début du 19e siècle).

Avranches le pimpant est un surnom couramment donné à la commune [1]. De fait, il a constitué la première partie d'un quatuor de surnoms relatifs à quatre agglomérations de la Manche, qui n'étaient pas tous aussi élogieux :

Avranches le pimpant,
Granville le puant,
Coutances le friand,
Saint-Lô le marchand [2].

Géographie

La commune de 450 hectares a une altitude de 7 à 107 m au rond-point Patton.

Elle est arrosée par la Sée, et les ruisseaux de la Guérinette et de Pivette.

Histoire

Historiographie

L'histoire d'Avranches et de son ancien diocèse est étudié au XIXe siècle par de nombreux érudits, parmi lesquels Eugène Castillon de Saint-Victor, Édouard Le Héricher, Eugène et Charles de Robillard de Beaurepaire, Émile-Aubert Pigeon, Félix Jourdan, Étienne Dupont, Jean Séguin, Jean Bindet, Maxime et Jacques Fauchon et Michel Delalonde.

Daniel Levalet, ancien étudiant de Michel de Boüard, effectue à partir de 1970 une vingtaine de fouilles dans la ville pour faire apparaître l'Avranches antique.

Le monument en hommage au général Patton.

La préhistoire

Quoique peu douteuse, la colonisation préhistorique de la colline d'Avranches n'a pas laissé de traces évidentes. En 2009, est découvert un fragment de silex taillé de 5,5 cm de hauteur, datant du Mésolithique (8000 à 6000 avant J-C)[3].

Le littoral est investi, pour profiter de la ressource en poissons de la baie, notamment des pêcheries à l'âge de Bronze, comme celle de Saint-Jean-le-Thomas[3].

Durant le premier millénaire avant notre ère, les Celtes étendent leur territoires et s'assimilent aux populations autochtones; une partie du commerce maritime des métaux comme l'étain et le plomb passe par la baie, jusqu'à la fin du Moyen Âge au profit des prieurés de la côte[3].

Le site de la vieille ville qui s'étend sur 5 hectares, n'est probablement pas un ancien oppidum fortifié à l'âge du Fer comme l'ont cru les antiquaires du XIXe siècle , mais plutôt un site cultuel gaulois, selon l'avis de l'archéologue Daniel Levalet qui s'appuie sur les nombreuses sources du site, traditionnellement vénérées par les Celtes[3].

L'ère gallo-romaine

En - 56, les légions romaines de Quintus Titurius Sabinus affrontent les Unelles, et fortifient une hauteur, peut-être le Châtel, à Saint-Ovin, face à un oppidum gaulois, probablement localisé au Châtelier, au Petit-Celland. Pour mettre fin au siège, les armées de Viridorix attaquent mais sont terrassées par la cavalerie romaine. Un autre oppidum devait être situé au lieu-dit la Ville, aux Biards[3].

Avec la romanisation du territoire, naît une nouvelle cité à l'aube de notre ère. Legedia prend place sur un terrain nivelé par les arpenteurs romains, ordonnée par deux axes principaux : le cardo, du nord au sud, sur l'actuel tracé des rues Saint-Gervais et des Chapeliers, et le decumanus, d'est en ouest jusqu'à l'estuaire de la Sée. Les autres rues quadrillent les îlots d'habitations, proche du plan moderne de la ville. A leur carrefour, au niveau de la place Saint-Gervais et de la basilique, devait s'élever le forum. Legedia devient le centre politique et économique du pays. De nouvelles voies de communications sont ouvertes, et le commerce bat son plein. La toponymie des communes de l'Avranchin témoignent de la constitution de grands domaines agricoles gallo-romains (Bacilly, Poilley, Juilley, Marcey-les-Grèves...)[3].

Legedia est pillée lors des raids saxons à la fin du IIIe siècle et décline en termes de pouvoir et de démographie. Une fortification est entreprise par les habitants tandis que le pouvoir romain tente de protéger les côtes par le litus saxonicum, en envoyant dans l'Avranchin des fantassins et cavaliers originaires de Dalmatie, nommés Abrincateni dans la Notitia Dignitatum vers 420, placés sous l'autorité d'un préfet militaire qui loge dans un castellum, petit château qui aurait été édifié sur l'actuel jardin Bergevin. Stationnés à l'extérieur de la ville, les soldats ont peut-être été cantonnés à Vains, où le grand talus appelé Grand dick ou Fossé du Diable, pourrait être le vestige d'un camp fortifié de 250 mètres sur 170[3].

Au moyen-âge

Au IVe ou Ve siècle, la cité prend le nom de ses premiers habitants, Abrincae, ville des Abrincates[3].

L'évangélisation commence à la fin du Ve siècle et s'appuie rapidement sur un évêque résident qui prend d'autant plus d'importance que l'administration romaine périclite. Le premier évêque d'Avanches, Léontius, semble tenir de la légende. Parmi ses successeurs avérés, on compte Nepus et Pair au VIe siècle, Rahentrannus et Aubert au VIIe siècle[3].

L'Avranchin est rattaché au duché de Normandie en 933 par Guillaume Longue-Épée, fils de Rollon, au dépens du roi breton Raoul qui l'occupe depuis 867[3].

Rapidement, les ducs marquent leur présence, à travers la fondation aux portes de la Normandie, d'un monastère bénédictin sur le mont Saint-Michel, en 966. Richard Ier remplace le collège de chanoines par des bénédictins menés par l'abbé Mainard qui initie un développement spirituel, intellectuel et économique de la communauté. Le Mont, bénéficiaire de riches donations foncières; il prospère jusqu'à devenir le plus gros pôle économique de l'Avranchin, au détriment du siège diocèsien, qui retrouve vers 990 un évêque, Norgod, après un siècle de tutelle probable par le diocèse de Dol. Ce prélat voit, depuis la fenêtre de sa chambre au palais épiscopal, le 29 septembre 1007 après les mâtines, le Mont en flammes. Quand il se rend sur place, il n'en est rien, et l'évêque conclut avec l'abbé Mainard, qu'il s'agit d'une vision liée à la présence de l'archange sur les lieux. Cette légende doit être interprétée comme l’allégorie des négociations qui ont eu lieu entre l'abbaye et l'évêché, probablement à la Roche Torin, sur Courtils, pour que le diocèse s'étendent sur les terres entre la Sélune et le Couesnon[3].

Le premier comte d'Avranches connu est Robert, contemporain de Norgod. Fils illégitime de Richard Ier, il est le représentant du Duc, entre 1015 et 1025, sur un territoire allant de la baie du Mont Saint-Michel au Mortainais. En 1015, il lègue à l'abbaye la terre de Thesiacum, devenu hameau de Tissey à Dragey. Veuf de Billehilde, il épouse en seconde noces Asceline. Il a trois fils : Guillaume, Robert et Richard, ce dernier devenant le deuxième comte d'Avranches, lui-même remplacé par son cousin, Guillaume Guerlenc. Ces deux comtes sont bannis, le premier pour avoir repris les prieurés de Saint-James et de Saint-Hilaire, donnés par son père à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, le second pour s'être opposé à Guillaume le Bâtard durant sa minorité. Durant cette période aurait été édifié le donjon d'Avranches[3].

En 1040, Lanfranc fonde à Avranches une École qui fut prestigieuse.[4]

Vers 1050, Guillaume abaisse Avranches au rang de vicomté, dépendant du comté de Mortain[3].

Vers 1070, Hugues Goz dit Le Loup est vicomte d'Avranches, comte palatin de Chester, gouverneur du château de Saint-James, conseiller de Guillaume le Conquérant, ami de Saint-Anselme, fondateur de l'abbaye de Saint-Sever.[5]

En 1121 c'est la consécration de la cathédrale Saint-André d'Avranches en présence du roi d'Angleterre Henri Ier Beauclerc.

En 1172 Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, duc de Normandie, comte du Maine et d'Anjou et duc d'Aquitaine, fait pénitence suite au meurtre de Thomas Becket.

Après la chute de Château-Gaillard et de la Normandie en 1204 aux mains des Français, Avranches et le Mont Saint-Michel sont saccagés et incendiés par les troupes bretonnes de Guy de Thouars, époux de Constance de Bretagne. Le donjon, symbole de la puissance ducale, est démantelé. Avranches n'en reste pourtant pas longtemps meurtrie[3].

Louis IX ordonne la fortification de la place d'Avranches en 1231 et rachète la vicomté en 1236, faisant relever les murs de la cité. Vingt ans plus tard, il vient se recueillir au Mont Saint-Michel pour Pâques, partant de Pontoise en mars, traversant la Normandie par Rouen, Caen, Carentan et Cherbourg, puis rejoignant l'abbaye le 16 avril, tout en inspectant les places de Pontorson et Mortain.

En 1240, l'évêque Guillaume de Sainte-Mère installe le nouvel Hôtel-Dieu avec une vaste salle des malades et une chapelle, dans le faubourg de Ponts, pour répondre aux épidémies de peste ravageuses et à l'afflux de pèlerins. Autorisée par le roi en 1269 peu avant sa mort, l'édification du manoir épiscopal se fait contre l'enceinte de la ville. L'évêché primitif devient le tribunal ecclésiastique, l'Officialité, accueillant aujourd'hui le musée d'Art et d'Histoire d'Avranches[3].

En 1274, l'évêque Raoul de Thiéville reçoit le manoir de Subligny de Jean Paisnel, et entreprend une large restauration avant d'y installer le doyen[3].

De 1418 à 1450 c'est l' occupation anglaise de la ville pendant la guerre de Cent Ans.[6]Les envahisseurs érigent des fortifications sur l'injonction du roi d'Angleterre qui souhaite résister à toute tentative de reconquête française.[7]

Avranches du 16e au 19e

En 1562, Gabriel Ier de Montgommery seigneur de Ducey et chef des protestants du sud de la Normandie, entre dans Avranches et saccage la cathédrale.[6]

Pendant l'hiver 1590-1591, la ville est assiégée par les troupes de Henri IV parce que l'évêque Péricard et son frère gouverneur d'Avranches, refusent de reconnaître un roi protestant.[6]

En 1618, les capucins s'installent à Avranches.

En 1639, c'est la Révolte des Nu-pieds : les sauniers de la baie du Mont Saint-Michel refusent la mise en place de la gabelle; s'ensuit une répression sanglante du pouvoir royal.

Le 12 novembre 1793, l'armée vendéenne, venant de Pontorson franchit le pont de Pontaubault et arrive à Avranches vers midi, poursuivant les troupes républicaines qui fuyaient.Le 21 novembre, les républicains se livrent au massacre de 800 prisonniers vendéens.[8]

Au 18e siècle les aristocrates bâtissent des hôtels particuliers montrant leur puissance et leur richesse : Hôtel Saint-Pierre (rue d'Orléans), Hôtel de Longraye ( place du Marché), Hôtel de Belprey (rue Dame-Jeanne-Destouches), Hôtel Belle-Étoile du Mottet (rue du Docteur Gilbert).[9]

1776 voit le percement de la rue de la Constitution qui place Avranches sur la grande route royale de Caen.[6]

En 1796, c'est le premier effondrement de la cathédrale. [6]

Après le coup d'état du 18 brumaire an VIII,( 9 novembre 1799) le Consulat nomme un nouveau conseil municipal. Mais par trois fois, le gouvernement doit nommer un maire et un second adjoint, ceux qui sont désignés refusant de siéger avec le premier adjoint André Bournonnet ( né en 1756, ancien chanoine régulier de la Congrégation de France, abdicataire, marié et ancien commissaire près les armées des guerres de Vendée)[10].

Avranches moderne

Au 19e Avranches s'agrandit, s'entoure de boulevards, la disparition de la cathédrale incite à reconstruire des églises (Saint-Saturnin, Notre-Dame-des-Champs, Saint-Gervais). [9]

Entre 1830 et 1890 environ, on constate une vague d'immigration anglaise à Avranches; en atteste le carré anglais du cimetière.[6]

En 1832, on inaugure la Statue de Valhubert.[6]

En 1844 on inaugure les halles.[6]

Une usine à gaz fonctionne, rue des Nu-Pieds, à partir du 2 février 1847.[11]

En 1850 est construit un nouvel hôtel de ville; on y aménage au second étage, une grande bibliothèque destinée à recevoir les livres légués par la Révolution.[6]

En 1856, l'architecte François Louvel construit le couvent de Notre-Dame du Mont-Carmel

La gare d'Avranches est inaugurée en 1878

1897 voit l'achèvement de la construction de la tour de la nouvelle église Saint-Gervais, le plus haut édifice d'Avranches. [6]

En 1897, le cinéma arrive à Avranches, deux ans après Paris.

En avril 1907, une ligne de tramway reliant le centre-ville à la gare, est inaugurée. Elle fonctionnera jusqu’en août 1914.

En 1908, la clinique du Carmel s’équipe d’une salle d’opération chirurgicale.

Si Avranches est éloignée géographiquement des lignes de front des guerres franco-allemandes de 1870-1871 et de 1914-1918, sa jeunesse n’en paiera pas moins un lourd tribut, comme l’indiquent les listes de noms inscrites sur les monuments aux morts du square Thomas Becket et de la place Littré.

Pendant la Seconde Guerre mondiale

Le 20 juin 1940[12], les troupes allemandes arrivent à Avranches qui subit pendant quatre ans l'occupation allemande. Dès le 3 juillet, l'hôtel de la Croix d'Or est réquisitionné pour recevoir les forces de police allemandes et, le 4, la Kommandantur prend ses quartiers administratifs au collège Littré (actuellement Challemel-Lacour). L'Orst Kommandant Pasquali, en résidence à Granville, loge au château de Baffé lors de ses visites à Avranches[12]. La Kommandantur 741 est installée dans la maison « des Quatre Tourelles », boulevard Foch, l'hôtel d'Angleterre est réquisitionné.[13]

En 1941, Désiré Lerouxel organise les premières actions de résistance dans la région d'Avranches.

En 1942 les familles Mainemer, Rozental et Mendelbaum, victimes du racisme sont, sur dénonciation arrêtées et déportées par les nazis.[14]

En 1943, Jean Turmeau en provenance de la Bretagne rassemble un groupe FTP d'avranchinais (Louis Renault, coiffeur, Georges Lourdais artisan peintre, le couvreur Louis Morazin et le contremaître Jacques Mansuy) qui mènent des actions de résistance.[15]

Le 6 juin1944 les alliés lancent des tracts sur Avranches demandant aux habitants de s'éloigner de la ville, carrefours et ponts sont bombardés[16].

Le 7 juin 1944 un violent bombardement, ayant pour but de couper la route aux renforts allemands, cause d’importantes pertes humaines et rase plusieurs quartiers[6]. Pendant trois jours les bombes tombent sur la ville, la population se réfugie dans les villages environnants, en particulier à Saint-Senier-sous-Avranches; on déplore 115 victimes[16].

Le 31 juillet 1944, c'est la libération de la ville par l'armée américaine du général Patton qui a réalisé ce que l'on appelle aujourd'hui la Percée d'Avranches.[6]

La reconstruction

Le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme créé après la Seconde Guerre mondiale installe un bureau dans une baraque place Carnot et nomme un architecte en chef, Louis Longuet de Paris, chargé de la reconstruction d'Avranches et Saint-Hilaire-du-Harcouët. Trois cabinets locaux (André Cheftel, Cornille-Holas et Mahé) assurent les opérations sur le terrain. Le transport des gravats dure un an. La reconstruction commence en avril 1946 par le grand immeuble du presbytère. Cinq entreprises ont participé à la reconstruction d'Avranches, employant 120 maçons dont une grande partie de soldats nord-africains démobilisés sur place.[17]

Le 31 juillet 1954, on inaugure le monument de la place Patton.

1963 marque l'achèvement officiel de la reconstruction d'Avranches avec l'aménagement du jardin des plantes.

Avranches au 21e siècle

En 2006 on inaugure le Scriptorial, musée des manuscrits du Mont Saint-Michel.

En 2016, rue de Lille, Avranches ouvre un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada) de 90 places.

Démographie

Sous l'Ancien régime

Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants [18], ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.

  • 1713 : 800 feux [19].
  • 1735 : 900 feux (Notre-Dame-des-Champs 800, Saint-Gervais 50, Saint-Saturnin 50) [20].

Depuis la Révolution

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21]. En 2021, la commune comptait 10 240 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
5 8805 4136 1446 4317 2697 6908 2567 9658 9328 702
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
8 5928 6428 1378 1578 0578 0007 7857 8457 3847 360
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
7 1746 5976 8036 8817 1307 5548 0048 8549 77510 136
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
9 4688 6388 5008 2398 2268 1798 0908 0207 9507 915
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
7 8907 8137 76610 06810 15510 24610 26410 27710 240-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [22] et INSEE [23]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

Pour l'histoire des maires jusque sous l'Empire, voir Liste des maires d'Avranches.

Liste des maires
Période Identité Parti Qualité Observations
1815-1830 Jean Auguste de Belle Étoile du Motet
1830-1841 Anatole Olivier propriétaire
1841-1852 Jules-François Bouvattier officier sous-préfet, député
1852-1855 Victor Gauquelin avocat
1855-1861 Jean Jacques Lahougue
1861-1878 Victor Sanson juge
1878-1881 Hippolyte Barbe
1881-1882 Gustave Frémin
1882-1887 Auguste Gautier propriétaire
1887-1895 Auguste Lenoir
1895-1896 Jean Desdouitils
1896-1902 Henri d'Aisy
1902-1902 Léon Oberlin
1902-1923 Maurice Chevrel inspecteur général de l'université
1923-1941 Alphonse Briand
1941-1944 Jean Simonin Nommé par le gouvernement de Vichy
1944-1945 Edmond Laquère
1945-1953 Victor Bindel militaire
1953-1983 Léon Jozeau-Marigné RI avoué sénateur,
président du CG 50
1983-1989 Fernand Le Prieur avocat
1989-2001 René André RPR avocat député
2001-2014 Guénhaël Huet UMP docteur en droit public député
2014-actuel David Nicolas sans étiq. historien
Toutes les données ne sont pas encore connues.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi 8 h 30 - 12 h 15 13 h 30 - 17 h 30
L'hôtel de ville d'Avranches.
L'hôtel de ville d'Avranches.

Adresse : Place de la Littré
50300 Avranches

Tél. 02 33 89 29 40
Fax : 02 33 58 17 90
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Officiel
Commentaire :
Source : Annuaire Service-public
(10 avril 2016)

Mardi 8 h 30 - 12 h 15 13 h 30 - 17 h 30
Mercredi 8 h 30 - 12 h 15 13 h 30 - 17 h 30
Jeudi 8 h 30 - 12 h 15 13 h 30 - 17 h 30
Vendredi 8 h 30 - 12 h 13 h 30 - 17 h
Samedi 9 h - 12 h -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

  • Dédicace des églises paroissiales : Saint-André (cathédrale disparue) [24], Notre-Dame(-des-Champs), Saint-Saturnin, Saint-Gervais.
  • Patron (présentation) : respectivement inconnu, le chantre d'Avranches, les chanoines de Braffais et de Saint-Gervais.
  • Fête patronale : ?

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Rue de la Constitution (1884).

Avranches possède 10 monuments et 42 objets classés ou inscrits au titre des monuments historiques.

Musées

Patrimoine religieux

Patrimoine civil et commémoratif

Rue du Pont-Gilbert.

Espaces verts

Personnalités liées à la commune

Naissances

par ordre alphabétique : consulter la liste
par ordre chronologique des naissances:

Décès

par ordre alphabétique : consulter la liste
par ordre chronologique des naissances:

Autres

Politique

Économie

entreprises actuelles
anciennes entreprises
  • Compagnie des tramways normands (1901-1928)
  • Consortium Electronic (composants pour téléviseurs) : fermeture en 2009.
  • Nozal (ex Drouet-Lechevalier, produits sidérurgiques et transformés). Blanchet s'est installé dans ses entrepôts.
  • Quadrimétal (fabrication de plaques polymétalliques pour l'imprimerie offset), implantée en 1963.
  • Usine à gaz

Médias

Anciens titres de presse

Journaux disparus, localisés à Avranches[27] :

  • Le Journal des mœurs républicaines (1794)
  • Feuille d'affiches, annonces et avis divers d'Avranches et de Mortain (1821-1831)
  • Feuille d'affiches de l'arrondissement d'Avranches (1831-1834)
  • Journal d'Avranches (1837-1868)
  • L'Avranchin (1856-1944)
  • Le Nouvelliste (1875-1944)
  • La Gazette avranchinaise (1877)
  • Le Courrier d'Avranches (1877-1878)
  • L'Opinion de la Manche (1886-1943)
  • L'Art libre[28] (1890)
  • L'Avranchinais (1891-1906)
  • La Démocratie libérale (1893)
  • Journal des agriculteurs de la Manche (1898-1900)
  • Le Réveil avranchinais (1906-1914)
  • Le Bulletin de la Manche (1908-1930)
  • Le Réveil – Nouvelles de la guerre (1914-1915)
  • Le Progrès (1915)
  • Le Territorial d'Avranches (1915)

Transports

Liaisons ferroviaires

Liaisons routières

Autoroute des Estuaires A84
Route nationale N175
Lignes Manéo
Compagnie Flixbus depuis le 24 mars 2016[29]
  • Lille - Rouen - Rennes- Nantes. Arrêt à la gare d'Avranches.
  • Paris - Dinard. Arrêt à la gare d'Avranches.

Culture

Éducation

Jumelages

Sports

Lieux
Événements
Clubs

Hommage

Bibliographie

Voir l'article détaillé Bibliographie d'Avranches.

Notes et références

  1. Fernand Lechanteur, La Presse de la Manche, 30 mars 1955, repris dans La Normandie traditionnelle, tome 2, éd. Ocep, 1985, p. 81.
  2. Alfred Canel, Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons relatifs à cette ancienne province et à ses habitants, Rouen-Caen, 1859, t. I, p. 139.
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 et 3,15 David Nicolas-Méry, Avranches, capitale du pays du Mont Saint-Michel, OREP. ISBN 2815100878.
  4. Ch. Lebréton, «  L'école d'Avranches au XIe siècle : Lanfranc et Saint-Anselme », Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches, éd. Tostain, 1873 (lire en ligne)
  5. Texte figurant sur une plaque commémorative sur le site du donjon
  6. 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 et 6,11 David Nicolas-Méry Découvrir Avanches, éditions Orep, 2013 , ISBN 978-2-8151-01219
  7. « Restauration du rempart de la fausse-braie : un coup de jeune pour la vieille ville », Avranches magazine, n° 9, juillet 2016
  8. Félix Jourdan, « Avranches. Ses rues et places, ses monuments, ses maisons principales, ses habitants, leurs professions, pendant la Révolution (suite) », Revue de l'Avranchin, éd. J. Durand (Avranches), 1906, p.69 et suivantes(lire sur bnf.gallica.fr)
  9. 9,0 et 9,1 Daniel Levalet, À la découverte d'Avranches, Imprimerie SAEP, 1993
  10. François de Lannoy, « Après la Révolution : les débuts de l'Administration préfectorale dans la Manche », Annales de Normandie, vol 39, numéro 39-4, 1989
  11. « Réminiscences avranchinaises », Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches, Tome XV, éd. Tostain, Avranches, 1902, p. 162
  12. 12,0 et 12,1 « 20 juin 1940, premier jour de l'Occupation », Ouest-France.fr, 30 septembre 2013, (lire en ligne)
  13. David Nicolas-Méry et Emmanuel Villain La baie du Mont-Saint-Michel pendant la Seconde guerre mondiale- Granville, Avranches, Pontorson, Dol et Cancale : témoignages photographiques, Impr. Malécot, Pontorson, ISBN 978-2-7466-6914-7
  14. Texte figurant sur le petit monument du square Mainemer
  15. « Dernière lettre d’un résistant fusillé, Jean Turmeau (Saint-Lô, mai 1944) », Olivier Jouault, dans Didac'doc(télécharger sur manche.fr)
  16. 16,0 et 16,1 « Avranches se souvient du 7 juin 1944 », Ouest-France, 9 juin 2016
  17. Gildas Le Mintier, cité par Michel Coupard dans Le Sud-Manche, chroniques de la Seconde Guerre mondiale, éd. Sutton, 2003
  18. Une moyenne de 5 à 6 personnes semble cependant le chiffre le plus vraisemblable.
  19. Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  20. Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 61.
  21. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  22. Population avant le recensement de 1962
  23. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  24. Surnommée « la Belle Andrine », cette cathédrale s'écroula le 10 avril 1794 à la suite de travaux hasardeux, et entièrement abattue en 1802.
  25. Monument commémoratif Avranches
  26. Monument commémoratif Avranches.
  27. Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944 , l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Cahiers du Temps, 1998. ISBN 2911855132
  28. voir Maurice Dumont
  29. « Flixbus, nouvelle ligne de bus entre Caen et Paris », Ouest-France.fr, 5 avril 2016

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