« Avant-port militaire de Cherbourg » : différence entre les versions
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Il est creusé dans le roc à partir de [[1803]]. Une importante main-d'œuvre locale participe au creusement, | Il est creusé dans le roc à partir de [[1803]]. Une importante main-d'œuvre locale participe au creusement, renforcée en septembre [[1809]] par les pensionnaires du [[bagne de Cherbourg]] <ref name=Hougue>[[Voisin La Hougue]], ''Histoire de la ville de Cherbourg continuée de 1728 à 1835 par [[Vérusmor]]'', Impr. Boulanger, Cherbourg, 1835, p. 287. </ref>, puis, à partir de juillet [[1811]], par 4 000 prisonniers espagnols <ref>« La construction du port militaire de Cherbourg », ''netmarine.net'', consulté le 9 août 2015 [http://www.netmarine.net/g/dossiers/cherbourg/portmili.htm ''(lire en ligne)'']. </ref>. | ||
Il mesure 292 mètres de long sur 236 mètres de large et 17 mètres de profondeur. Il était prévu, à l'origine, pour pouvoir contenir quinze vaisseaux de ligne <ref>Vitalis, ''Précis analytique des travaux de l'Académie royale des sciences de Rouen'', Impr. P. Périaux, Rouen, 1819, p. 96. </ref>. | Il mesure 292 mètres de long sur 236 mètres de large et 17 mètres de profondeur. Il était prévu, à l'origine, pour pouvoir contenir quinze vaisseaux de ligne <ref>Vitalis, ''Précis analytique des travaux de l'Académie royale des sciences de Rouen'', Impr. P. Périaux, Rouen, 1819, p. 96. </ref>. | ||
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==Notes et références | Le ''Zélandais'', vaisseau de 80 canons, est le premier navire à y entrer le [[12 octobre]] [[1813]], peu après son lancement, suivi le [[10 novembre]] du ''Duguay-Trouin'', vaisseau de 74 canons <ref>Voisin La Hougue, ''Histoire de la ville de Cherbourg continuée de 1728 à 1835 par [[Vérusmor]]'', Impr. Boulanger, Cherbourg, 1835, p. 519. </ref>. | ||
Le [[21 novembre]] [[1989]], des plongeurs travaillant à la construction du dispositif de mise à l'eau Cachin récupèrent les précieux coffrets, aussitôt confiés au laboratoire de numismatique du Centre de recherches archéologiques médiévales de Caen <ref name=PM1>« Le trésor de Marie-Louise », ''Pour mémoire'', n° 8, été 2010, p. 59. </ref>. Le [[26 mai]] [[1993]], le « trésor » et une reproduction de la plaque de 1813 en acier inoxydable, enrichie au verso d'une description des événements du jour, est à son tour scellée à une vingtaine de mètre de l'emplacement originel et sensiblement à la même profondeur <ref name=PM1/>. | |||
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* Pierre-Aimé Lair, ''Description de l'ouverture de l'avant-port de Cherbourg...'', éd. F. Poisson, 1813 | |||
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Dernière version du 11 mai 2021 à 16:39
L'avant-port militaire est une installation portuaire de Cherbourg.
Il fait partie du port militaire.
Il est creusé dans le roc à partir de 1803. Une importante main-d'œuvre locale participe au creusement, renforcée en septembre 1809 par les pensionnaires du bagne de Cherbourg [1], puis, à partir de juillet 1811, par 4 000 prisonniers espagnols [2].
Il mesure 292 mètres de long sur 236 mètres de large et 17 mètres de profondeur. Il était prévu, à l'origine, pour pouvoir contenir quinze vaisseaux de ligne [3].
Ses quais sont en granit de Fermanville, ainsi que les deux musoirs qui encadrent son entrée.
Il mène aux bassins Charles-X et Napoléon-III.
L'amiral Denis Decrès, ministre de la Marine, vient inspecter les travaux en 1810 [1].
Il est inauguré le 27 août 1813 par l'Impératrice Marie-Louise.
- voir l'article détaillé Inauguration de l'avant-port militaire de Cherbourg (1813)
Le Zélandais, vaisseau de 80 canons, est le premier navire à y entrer le 12 octobre 1813, peu après son lancement, suivi le 10 novembre du Duguay-Trouin, vaisseau de 74 canons [4].
Le 21 novembre 1989, des plongeurs travaillant à la construction du dispositif de mise à l'eau Cachin récupèrent les précieux coffrets, aussitôt confiés au laboratoire de numismatique du Centre de recherches archéologiques médiévales de Caen [5]. Le 26 mai 1993, le « trésor » et une reproduction de la plaque de 1813 en acier inoxydable, enrichie au verso d'une description des événements du jour, est à son tour scellée à une vingtaine de mètre de l'emplacement originel et sensiblement à la même profondeur [5].
Situation
Bibliographie
- Pierre-Aimé Lair, Description de l'ouverture de l'avant-port de Cherbourg..., éd. F. Poisson, 1813
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 Voisin La Hougue, Histoire de la ville de Cherbourg continuée de 1728 à 1835 par Vérusmor, Impr. Boulanger, Cherbourg, 1835, p. 287.
- ↑ « La construction du port militaire de Cherbourg », netmarine.net, consulté le 9 août 2015 (lire en ligne).
- ↑ Vitalis, Précis analytique des travaux de l'Académie royale des sciences de Rouen, Impr. P. Périaux, Rouen, 1819, p. 96.
- ↑ Voisin La Hougue, Histoire de la ville de Cherbourg continuée de 1728 à 1835 par Vérusmor, Impr. Boulanger, Cherbourg, 1835, p. 519.
- ↑ 5,0 et 5,1 « Le trésor de Marie-Louise », Pour mémoire, n° 8, été 2010, p. 59.