Actions

« Augustin Onfroy » : différence entre les versions

De Wikimanche

(MeF)
(Précision naissance)
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Fichier:Bricquebec 003-1.jpg|thumb||170px|Dom Augustin Onfroy.]]
[[Fichier:Bricquebec 003-1.jpg|thumb||170px|Dom Augustin Onfroy.]]
'''Augustin Onfroy''', né '''Bon''' Jacques Henri '''Onfroy''' {{date naissance|21|5|1777|Réville}} et {{date décès|15|1|1857|Bricquebec}} <ref name=EC>[http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085767AnSn7C/bdb785f230 - Acte de décès n° 10 - Page 364/460].</ref>, est une personnalité catholique de la [[Manche]].
'''Augustin Onfroy''', né '''Bon''' Jacques Henri '''Onfroy''' {{date naissance|21|5|1777|Réville}} <ref name=EC1> [https://www.archives-manche.fr/ark:/57115/s005e5e62e4ce848/5e5e62e4da5fc.ef=2&s=14 – Acte de baptême  n° 19 – Page 4/23].</ref> et {{date décès|15|1|1857|Bricquebec}} <ref name=EC2>[http://www.archives-manche.fr/ark:/57115/a011288085767AnSn7C/bdb785f230 - Acte de décès n° 10 - Page 364/460].</ref>, est une personnalité catholique de la [[Manche]].


==Le fondateur de l'abbaye de Bricquebec==
==Le fondateur de l'abbaye de Bricquebec==

Version du 1 mars 2021 à 18:55

Dom Augustin Onfroy.

Augustin Onfroy, né Bon Jacques Henri Onfroy né à Réville le 21 mai 1777 [1] et mort à Bricquebec le 15 janvier 1857 [2], est une personnalité catholique de la Manche.

Le fondateur de l'abbaye de Bricquebec

Bon Onfroy est le second fils des cinq enfants de Jacques Onfroy, laboureur au manoir du Houguet à Réville, et de Sophie Mallet.

Doué de grands talents musicaux, le jeune homme rompt ses fiançailles à vingt ans pour entrer dans les ordres. Ordonné prêtre le 31 mai 1806, il est d’abord vicaire à Quettehou puis à Digosville.

Attiré par la vie monastique, il rejoint en 1810 les trappistes de Grosbois, dans la région parisienne [3]. En 1811, Napoléon Ier impose la dissolution de tous les monastères trappistes sur le territoires de l'Empire. Bon Onfroy revient alors à Digosville dont il devient curé en 1814. Après la Restauration, il fait part à son évêque de son désir de quitter son ministère pour reprendre la vie monastique. Mgr Dupont de Poursat accepte à la condition qu'il fonde un monastère dans le diocèse et lui promet son appui.

Ne disposant pas de fonds lui permettant de racheter les bâtiments d'une des anciennes abbayes du diocèse dissoutes lors de la Révolution, Bon Onfroy accepte un terrain en friches offert par Casimir Lefillastre, situé près du hameau de La Luzerne à Bricquebec.

Avec quelques compagnons, il s'y installe en 1824. Dès l'année suivante, le pape Léon XII reconnait la communauté, l'érige en prieuré et l'incorpore à l'ordre de Citeaux sous le vocable de Notre-Dame de Grâce. En 1836, le prieuré devient abbaye cistercienne, l'Abbaye Notre-Dame de Grâce. Il en est le premier abbé sous le nom de Dom Augustin Onfroy.

Durant sa présence à la tête de la communauté, les difficultés sont nombreuses : la mise en valeur du terrain s'avère très difficile, entraînant le départ de certains moines ou novices, un long procès l'oppose aux héritiers du donateurs, la fièvre typhoïde décime la communauté et des incendies obligent à reconstruire plusieurs bâtiments.

Dom Augustin Onfroy meurt à l'âge de 80 ans après avoir dirigé la communauté pendant plus de 32 années, dont 20 comme abbé.

Notes et références

  1. – Acte de baptême n° 19 – Page 4/23.
  2. - Acte de décès n° 10 - Page 364/460.
  3. Situé à Yerres (Essonne), il s'agissait d'un prieuré fondé en 1801 sur l'emplacement d'une ancienne abbaye de bénédictins Camaldules dissoute lors de la Révolution.

Bibliographie

  • Le Révérend Père Dom Augustin Onfroy et la fondation de Notre-Dame de Grâce, Imprimerie Saint-Joseph, Cherbourg, 1902.
  • Histoire de l'abbaye Notre-Dame de Grâce - Bricquebec, Abbaye de Bricquebec, 1987.
  • Marie-Françoise Langlois, « La Trappe : La fondation », La Voix du donjon n° 37, été 2003, pp. 15-20.
  • « Double cent-cinquantenaire à la Trappe de Bricquebec », La Voix du donjon n° 56, mars 2008.