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Auguste Marie

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Auguste Louis Léon Marie, né à Cherbourg le 27 avril 1903 [1] et mort au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau (Allemagne, aujourd'hui Pologne) le 21 août 1942, est un résistant déporté de la Manche, « Mort pour la France ».

Biographie

Avant la Seconde Guerre mondiale, Auguste Marie est ouvrier à l’arsenal de Cherbourg ; il habite Équeurdreville, rue Bigard. Il est marié et père de cinq enfants.

Il est révoqué de son travail en 1939 en raison de ses opinions politiques. Dès octobre 1940, il rejoint le Parti communiste qui se reconstitue clandestinement, puis il poursuit le combat contre l’envahisseur sous l’égide du Front national de lutte pour la libération de la France, vaste mouvement de Résistance ouvert à tous les patriotes, initié en mai 1941 par le Parti communiste. Ainsi, il participe aux activités de son groupe placé sous les ordres de Pierre Vastel : recrutement de patriotes, organisation de réunions clandestines, impression et diffusion de publications patriotiques.

Auguste Marie est arrêté le 4 octobre 1941 à la suite de la distribution dans Équeurdreville de tracts anti-allemands appelant à la lutte.

D’abord détenu à la prison maritime de Cherbourg puis au camp de Royallieu à Compiègne (Oise) par la Wehrmacht, il est déporté au camp d’extermination d’Auschwitz le 6 juillet 1942. Aumont, Bonnifet, Breton, Cadiou, Cardin, Cariou, Lucien et Marcel Colin, Datin, Doucet, Fouquet, Hamel, Hodiesne, Laisné, Lebreton, Édouard et Maurice Lechevalier, Lecrées, Leriche, Levaufre, Longle, Mauger, Michel, Morin, Passot, Paouty, Picquenot, Richard, Siouville, Truffert font aussi partie de ce convoi.

Il y meurt le 21 août.

Notes et références

Source

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