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'''Auguste François Angot''', né le 25 avril [[1763]] à [[Avranches]], décédé le 4 juin [[1841]], est un homme politique de la [[Manche]].
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==Biographie==
== Biographie ==
Il est propriétaire à [[Bacilly]] quand les électeurs libéraux de la 2{{exp|e}} circonscription de la Manche posent sa candidature contre celle du député sortant, [[Gilles Lemoine des Mares|Lemoine des Mares]] : il est élu le 17 novembre 1827 avec 180 voix sur 341 votants et 400 inscrits (Lemoine des Mares obtenant 101 voix). Il siège dans l'opposition constitutionnelle.  
Il est propriétaire du [[Château de Chantore (Bacilly)|château de Chantore]] à [[Bacilly]] quand les électeurs libéraux de la {{2e}} circonscription de la Manche posent sa candidature contre celle du député sortant, [[Gilles Lemoine des Mares]] : il est élu le [[17 novembre]] [[1827]] avec 180 voix sur 341 votants et 400 inscrits (Lemoine des Mares obtenant 101 voix). Il siège dans l'opposition constitutionnelle.


Un recueil de biographies parlementaires de [[1828]], très favorable aux députés de l'opposition parle d'Auguste Angot ces termes : « Ce député est un propriétaire connu par quarante années de vertus privées. Les amis de la liberté ont placé en lui leur confiance : c'est assez dire qu'il votera contre le triumvirat ministériel. M. Angot n'est encore connu par aucune action publique ; mais il suffit d'être ami de la Charte pour combattre l'ancien maire de Toulouse (Vilèle) ; il suffit de cultiver les lettres et les arts pour voter contre le ministre breton (Corbière) ; il suffit enfin de détester toutes les corruptions et toutes les fraudes pour désirer d'arracher le sceptre de la justice à l'avocat de Bordeaux (Peyronnet). M. Angot remplira cette noble mission. C'en est assez pour l'inscrire au nombre des citoyens chers à la patrie. »
Un recueil de biographies parlementaires de [[1828]], très favorable aux députés de l'opposition parle d'Auguste Angot en ces termes : « Ce député est un propriétaire connu par quarante années de vertus privées. Les Amis de la liberté ont placé en lui leur confiance : c'est assez dire qu'il votera contre le triumvirat ministériel. M. Angot n'est encore connu par aucune action publique ; mais il suffit d'être ami de la Charte pour combattre l'ancien maire de Toulouse (Vilèle) ; il suffit de cultiver les lettres et les arts pour voter contre le ministre breton (Corbière) ; il suffit enfin de détester toutes les corruptions et toutes les fraudes pour désirer arracher le sceptre de la justice à l'avocat de Bordeaux (Peyronnet). M. Angot remplira cette noble mission. C'en est assez pour l'inscrire au nombre des citoyens chers à la patrie. »


Après le renversement du « triumvirat », Angot continuera de voter dans le sens libéral : il combat le ministère Polignac et fait partie contre lui de la majorité des 221. Réélu par le même arrondissement après la dissolution, le 23 juin [[1830]] avec 206 voix contre 175 à Lemoine des Mares sur 383 votants et 419 inscrits, il accueille avec empressement le gouvernement de Louis-Philippe et soutient de ses votes le cabinet présidé par Casimir Périer.
Après le renversement du « triumvirat », Auguste Angot continuera de voter dans le sens libéral : il combat le ministère Polignac et fait partie contre lui de la majorité des 221. Réélu par le même arrondissement après la dissolution, le [[23 juin]] [[1830]] avec 206 voix contre 175 à Lemoine des Mares sur 383 votants et 419 inscrits, il accueille avec empressement le gouvernement de Louis-Philippe et soutient de ses votes le cabinet présidé par Casimir Périer.


Il est nommé conseiller général de la Manche en [[1830]]. Quand Casimir Périer dissout à son tour la Chambre des députés, Angot est encore réélu, le 6 juillet [[1831]], à Avranches par 262 voix contre 25 à Dupont de l'Eure sur 311 votants et 461 inscrits mais démissionne en [[1832]] : il est remplacé par [[Hippolyte Abraham-Dubois]]. Il est ensuite candidat malheureux contre [[Hippolyte Abraham-Dubois]] qui l'emporte aux élections du 13 décembre [[1833]] et du 2 mars [[1839]].
Il est nommé conseiller général de la Manche en [[1830]]. Quand Casimir Périer dissout à son tour la Chambre des députés, Auguste Angot est encore réélu, le [[6 juillet]] [[1831]], à Avranches par 262 voix contre 25 à Dupont de l'Eure sur 311 votants et 461 inscrits mais démissionne en [[1832]] : il est remplacé par [[Hippolyte Abraham-Dubois]]. Il est ensuite candidat malheureux contre [[Hippolyte Abraham-Dubois]] qui l'emporte aux élections du [[13 décembre]] [[1833]] et du [[2 mars]] [[1839]].


Porté à la tête du [[Conseil général de la Manche]] en [[1831]], il est élu, à la faveur de la réforme du scrutin départemental, conseiller général de Pontorson-Sartilly de [[1833]] à [[1839]], et devient le premier président élu du conseil général entre [[1834]] et [[1839]].
Porté à la tête du [[Conseil général de la Manche]] en [[1831]], il est élu, à la faveur de la réforme du scrutin départemental, conseiller général de Pontorson-Sartilly de [[1833]] à [[1839]], et devient le premier président élu du conseil général entre [[1834]] et [[1839]].


==Source==
== Hommage ==
* La [[Place Angot (Avranches)|place Angot]] à [[Avranches]] lui rend hommage.
 
==Bibliographie==
* M. Olivier, « Notice nécrologique sur M. Angot, député de l'arrondissement d'Avranches », impr. de Tostain, Avranches, 1841
 
== Source ==
* Dictionnaire des parlementaires
* Dictionnaire des parlementaires
{{Notes et références}}
==Article connexe==
* [[Angot]]
== Lien externe ==
* [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=16875 Biographie sur le site de l'Assemblée nationale]


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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Conseiller général de la Manche]]
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[[Catégorie:Président du conseil général de la Manche]]
[[Catégorie:Président du conseil général de la Manche]]

Version du 20 mars 2021 à 12:28

Auguste François Angot, né à Avranches le 25 avril 1763 [1] et mort à Paris le 4 juin 1841, est un homme politique de la Manche.

Biographie

Il est propriétaire du château de Chantore à Bacilly quand les électeurs libéraux de la 2e circonscription de la Manche posent sa candidature contre celle du député sortant, Gilles Lemoine des Mares : il est élu le 17 novembre 1827 avec 180 voix sur 341 votants et 400 inscrits (Lemoine des Mares obtenant 101 voix). Il siège dans l'opposition constitutionnelle.

Un recueil de biographies parlementaires de 1828, très favorable aux députés de l'opposition parle d'Auguste Angot en ces termes : « Ce député est un propriétaire connu par quarante années de vertus privées. Les Amis de la liberté ont placé en lui leur confiance : c'est assez dire qu'il votera contre le triumvirat ministériel. M. Angot n'est encore connu par aucune action publique ; mais il suffit d'être ami de la Charte pour combattre l'ancien maire de Toulouse (Vilèle) ; il suffit de cultiver les lettres et les arts pour voter contre le ministre breton (Corbière) ; il suffit enfin de détester toutes les corruptions et toutes les fraudes pour désirer arracher le sceptre de la justice à l'avocat de Bordeaux (Peyronnet). M. Angot remplira cette noble mission. C'en est assez pour l'inscrire au nombre des citoyens chers à la patrie. »

Après le renversement du « triumvirat », Auguste Angot continuera de voter dans le sens libéral : il combat le ministère Polignac et fait partie contre lui de la majorité des 221. Réélu par le même arrondissement après la dissolution, le 23 juin 1830 avec 206 voix contre 175 à Lemoine des Mares sur 383 votants et 419 inscrits, il accueille avec empressement le gouvernement de Louis-Philippe et soutient de ses votes le cabinet présidé par Casimir Périer.

Il est nommé conseiller général de la Manche en 1830. Quand Casimir Périer dissout à son tour la Chambre des députés, Auguste Angot est encore réélu, le 6 juillet 1831, à Avranches par 262 voix contre 25 à Dupont de l'Eure sur 311 votants et 461 inscrits mais démissionne en 1832 : il est remplacé par Hippolyte Abraham-Dubois. Il est ensuite candidat malheureux contre Hippolyte Abraham-Dubois qui l'emporte aux élections du 13 décembre 1833 et du 2 mars 1839.

Porté à la tête du Conseil général de la Manche en 1831, il est élu, à la faveur de la réforme du scrutin départemental, conseiller général de Pontorson-Sartilly de 1833 à 1839, et devient le premier président élu du conseil général entre 1834 et 1839.

Hommage

Bibliographie

  • M. Olivier, « Notice nécrologique sur M. Angot, député de l'arrondissement d'Avranches », impr. de Tostain, Avranches, 1841

Source

  • Dictionnaire des parlementaires

Notes et références

Article connexe

Lien externe