Actions

« Auguste-François Angot » : différence entre les versions

De Wikimanche

Ligne 13 : Ligne 13 :




Il est propriétaire à [[Bacilly]] quand les électeurs libéraux de la 2e circonscription de la Manche posent sa candidature contre celle du député sortant, [[Gilles Lemoine des Mares|Lemoine des Mares]] : il est élu le 17 novembre 1827 avec 180 voix sur 341 votants et 400 inscrits (Lemoine des Mares obtenant 101 voix). Il siège dans l'opposition constitutionnelle. Un recueil de biographies parlementaires de 1828, très favorable aux députés de l'opposition parle d' [[Auguste Angot]] ces termes : "Ce député est un propriétaire connu par quarante années de vertus privées. Les amis de la liberté ont placé en lui leur confiance : c'est assez dire qu'il votera contre le triumvirat ministériel. M. Angot n'est encore connu par aucune action publique ; mais il suffit d'être ami de la Charte pour combattre l'ancien maire de Toulouse (Vilèle) ; il suffit de cultiver les lettres et les arts pour voter contre le ministre breton (Corbière) ; il suffit enfin de detester toutes les corruptions et toutes les fraudes.
Il est propriétaire à [[Bacilly]] quand les électeurs libéraux de la 2e circonscription de la Manche posent sa candidature contre celle du député sortant, [[Gilles Lemoine des Mares|Lemoine des Mares]] : il est élu le 17 novembre 1827 avec 180 voix sur 341 votants et 400 inscrits (Lemoine des Mares obtenant 101 voix). Il siège dans l'opposition constitutionnelle. Un recueil de biographies parlementaires de 1828, très favorable aux députés de l'opposition parle d'Auguste Angot ces termes : "Ce député est un propriétaire connu par quarante années de vertus privées. Les amis de la liberté ont placé en lui leur confiance : c'est assez dire qu'il votera contre le triumvirat ministériel. M. Angot n'est encore connu par aucune action publique ; mais il suffit d'être ami de la Charte pour combattre l'ancien maire de Toulouse (Vilèle) ; il suffit de cultiver les lettres et les arts pour voter contre le ministre breton (Corbière) ; il suffit enfin de detester toutes les corruptions et toutes les fraudes.


Angot continuera de voter dans le sens libéral : il combat le ministère Polignac et fait partie contre lui de la majorité des 221. Réélu par le même arrondissement après la dissolution, le 23 juin [[1830]] avec 206 voix contre 175 à Lemoine des Mares sur 383 votants et 419 inscrits, il accueille avec empressement le gouvernement de Louis-Philippe et soutient de ses votes le cabinet présidé par Casimir Périer. Celui-ci ayant dissous à son tour la Chambre des députés, Angot est encore réélu, le 6 juillet 1831, à Avranches par 262 voix contre 25 à Dupont (de l'Eure) sur 311 votants et 461 inscrits. Mais il ne tarde pas à donner sa démission. Il est ensuite candidat malheureux contre [[Hippolyte Abraham-Dubois]] qui l'emporte aux élections du décembre 1833 et du 2 mars 1839.
Angot continuera de voter dans le sens libéral : il combat le ministère Polignac et fait partie contre lui de la majorité des 221. Réélu par le même arrondissement après la dissolution, le 23 juin [[1830]] avec 206 voix contre 175 à Lemoine des Mares sur 383 votants et 419 inscrits, il accueille avec empressement le gouvernement de Louis-Philippe et soutient de ses votes le cabinet présidé par Casimir Périer. Celui-ci ayant dissous à son tour la Chambre des députés, Angot est encore réélu, le 6 juillet 1831, à Avranches par 262 voix contre 25 à Dupont (de l'Eure) sur 311 votants et 461 inscrits. Mais il ne tarde pas à donner sa démission. Il est ensuite candidat malheureux contre [[Hippolyte Abraham-Dubois]] qui l'emporte aux élections du décembre 1833 et du 2 mars 1839.

Version du 21 août 2008 à 20:54

Auguste François Angot, né en 1763 à Avranches, décédé en 1841, est un homme politique de la Manche.

Il a été élu député de la Manche, pour la circonscription d'Avranches, en novembre 1827 et réélu en 1830. Il démissionne en 1832 : il est remplacé par Hippolyte Abraham-Dubois.

Il a, le premier, présidé le Conseil général de la Manche en 1831. Il l'a présidé de nouveau de 1834 à 1839.

Il a été conseiller général de la Manche (1830-1833) et conseiller général de Pontorson-Sartilly (1833-1839).



Action parlementaire

Il est propriétaire à Bacilly quand les électeurs libéraux de la 2e circonscription de la Manche posent sa candidature contre celle du député sortant, Lemoine des Mares : il est élu le 17 novembre 1827 avec 180 voix sur 341 votants et 400 inscrits (Lemoine des Mares obtenant 101 voix). Il siège dans l'opposition constitutionnelle. Un recueil de biographies parlementaires de 1828, très favorable aux députés de l'opposition parle d'Auguste Angot ces termes : "Ce député est un propriétaire connu par quarante années de vertus privées. Les amis de la liberté ont placé en lui leur confiance : c'est assez dire qu'il votera contre le triumvirat ministériel. M. Angot n'est encore connu par aucune action publique ; mais il suffit d'être ami de la Charte pour combattre l'ancien maire de Toulouse (Vilèle) ; il suffit de cultiver les lettres et les arts pour voter contre le ministre breton (Corbière) ; il suffit enfin de detester toutes les corruptions et toutes les fraudes.

Angot continuera de voter dans le sens libéral : il combat le ministère Polignac et fait partie contre lui de la majorité des 221. Réélu par le même arrondissement après la dissolution, le 23 juin 1830 avec 206 voix contre 175 à Lemoine des Mares sur 383 votants et 419 inscrits, il accueille avec empressement le gouvernement de Louis-Philippe et soutient de ses votes le cabinet présidé par Casimir Périer. Celui-ci ayant dissous à son tour la Chambre des députés, Angot est encore réélu, le 6 juillet 1831, à Avranches par 262 voix contre 25 à Dupont (de l'Eure) sur 311 votants et 461 inscrits. Mais il ne tarde pas à donner sa démission. Il est ensuite candidat malheureux contre Hippolyte Abraham-Dubois qui l'emporte aux élections du décembre 1833 et du 2 mars 1839.