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'''Armand Voisin''', né le 30 décembre [[1904]] à Mondeville (Calvados), est un résistant de la [[Manche]], fusillé par les nazis à [[Saint-Lô]] le 30 juin [[1942]].
'''Armand Voisin''', né le 30 décembre [[1904]] à Mondeville (Calvados), est un résistant de la [[Manche]], fusillé par les nazis à [[Saint-Lô]] le 30 juin [[1942]].


Armand Voisin entre dans la lutte clandestine dès décembre [[1940]], époque à laquelle il prend contact avec [[André Defrance]]. Patriote actif, il recrute et forme des groupes de partisans, propage des directives ; en outre, il répartit et diffuse des publications diverses appelant les Français à s’unir et à se battre contre l’occupant, tant au [[Aéroport de Cherbourg-Maupertus| camp d’aviation de Gonneville-Maupertus]] où il travaille  que dans l’agglomération cherbourgeoise. Au mois de mai [[1941]], il est l’un des animateurs de la grève déclenchée par les patriotes au camp de [[Gonneville]].
Armand Voisin habite [[Cherbourg]], rue Emmanuel Liais. Il entre dans la lutte clandestine dès décembre [[1940]], époque à laquelle il prend contact avec [[André Defrance]]. Patriote actif, il recrute et forme des groupes de partisans, propage des directives ; en outre, il répartit et diffuse des publications diverses appelant les Français à s’unir et à se battre contre l’occupant, tant au [[Aéroport de Cherbourg-Maupertus| camp d’aviation de Gonneville-Maupertus]] où il travaille  que dans l’agglomération cherbourgeoise. Au mois de mai [[1941]], il est l’un des animateurs de la grève déclenchée par les patriotes au camp de [[Gonneville]].


En décembre 1941, il intègre les FTPF, formation de combat du Front national. Possesseur d’armes et d’explosifs, il est chargé avec son groupe, dirigé par Émile Pinel, de la destruction d’un pont de chemin de fer dans la vallée de Quincampoix ([[La Glacerie]]). Cette mission ne peut être menée à bien car il est dénoncé à la Gestapo, ainsi que son camarade Charles Villard, par un traître mis au courant du projet (Marcel Roger dit « Maheux », fusillé après la Libération).
En décembre 1941, il intègre les FTPF, formation de combat du Front national. Possesseur d’armes et d’explosifs, il est chargé avec son groupe, dirigé par Émile Pinel, de la destruction d’un pont de chemin de fer dans la vallée de Quincampoix ([[La Glacerie]]). Cette mission ne peut être menée à bien car il est dénoncé à la Gestapo, ainsi que son camarade Charles Villard, par un traître mis au courant du projet (Marcel Roger dit « Maheux », fusillé après la Libération).

Version du 29 juillet 2010 à 18:37

Armand Voisin, né le 30 décembre 1904 à Mondeville (Calvados), est un résistant de la Manche, fusillé par les nazis à Saint-Lô le 30 juin 1942.

Armand Voisin habite Cherbourg, rue Emmanuel Liais. Il entre dans la lutte clandestine dès décembre 1940, époque à laquelle il prend contact avec André Defrance. Patriote actif, il recrute et forme des groupes de partisans, propage des directives ; en outre, il répartit et diffuse des publications diverses appelant les Français à s’unir et à se battre contre l’occupant, tant au camp d’aviation de Gonneville-Maupertus où il travaille que dans l’agglomération cherbourgeoise. Au mois de mai 1941, il est l’un des animateurs de la grève déclenchée par les patriotes au camp de Gonneville.

En décembre 1941, il intègre les FTPF, formation de combat du Front national. Possesseur d’armes et d’explosifs, il est chargé avec son groupe, dirigé par Émile Pinel, de la destruction d’un pont de chemin de fer dans la vallée de Quincampoix (La Glacerie). Cette mission ne peut être menée à bien car il est dénoncé à la Gestapo, ainsi que son camarade Charles Villard, par un traître mis au courant du projet (Marcel Roger dit « Maheux », fusillé après la Libération).

Arrêté le 1er juin 1942, Armand Voisin est condamné à mort par la cour martiale allemande de Saint-Lô ; il est fusillé en même temps que Charles Villard.

Source

  • André Defrance, attestation d'activité dans la Résistance (décembre 1949).