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* [[26 juillet]] [[1793]]-[[30 novembre]] [[1793]] : Charles-Guillaume Sepher
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* {{date|1|décembre|1793}}-[[31 décembre]] [[1793]] : Beaufort, par intérim  
* {{date|1|décembre|1793}}-[[31 décembre]] [[1793]] : Jean Baptiste Beaufol dit Beaufort de Thorigny, par intérim  
* {{date|1|janvier|1794}}-[[30 août]] [[1794]] : Pierre Vialle  
* {{date|1|janvier|1794}}-[[30 août]] [[1794]] : Pierre Vialle  
* {{date|1|septembre|1794}}-[[30 avril]] [[1795]] : Lazare Hoche
* {{date|1|septembre|1794}}-[[30 avril]] [[1795]] : Lazare Hoche

Version du 28 février 2021 à 18:32

Extrait du Journal de l'Armée des côtes de Cherbourg, 5 août 1793.
La 76e demi-brigade fit partie de l'Armée des côtes de Cherbourg, sous les ordres de Lazare Hoche.

L’Armée des côtes de Cherbourg est une armée révolutionnaire de la Manche, en activité de 1793 à 1795.

Histoire

L’Armée des côtes de Cherbourg est créée le 30 avril 1793 à partir de la droite de l’Armée des côtes, commandée par le général Wimpfen, à laquelle est rattachée le 3 août 1793 l’Armée dite de l’Eure ou de Pacification [1]. Elle est chargée de la défense des côtes de la Manche contre la menace britannique, « sur les côtes et dans les places, forts ou ports, depuis Saint-Malo inclusivement jusqu'à l'Authie » [2].

Réunie à l'Armée des côtes de Brest et à l'Armée de l'Ouest le 5 janvier 1795, elle prend le nom d'Armée des côtes de l'Océan, qui fut finalement dissoute le 22 septembre 1796 [3].

La révolte fédéraliste en Normandie

Le général Wimpfen, nommé général en chef des forces de défense des côtes de la Manche contre les Anglais, prend le parti des fédéralistes révoltés après la chute des Girondins (31 mai-2 juin 1793). Afin de marcher sur Paris, il rassemble une partie des troupes de l’Armée des côtes de Cherbourg, et commence par occuper Lisieux (Calvados) avec 2 500 hommes. Il est alors destitué et remplacé par le général Sepher qui reprend Lisieux en main, forçant Wimpfen à se replier sur Caen. Abandonné par la majorité de ses troupes, ce dernier prend la fuite le 2 août 1793. Sepher investit aussitôt la ville et, dès le lendemain, fond son armée, dite Armée de l’Eure ou de Pacification, dans l’Armée des côtes de Cherbourg dont il prend le commandement [1].

Généraux en chef

Source complémentaire

Georges Six, Dictionnaire des généraux et Amiraux français de la Révolution et de l’Empire, 1935.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Article de Laurent Brayard, Société d’Études Historiques, Révolutionnaires et Impériales.
  2. Adrien Pascal, Histoire de l'armée et de tous les régiments depuis les premiers temps de la monarchie française jusqu'à nos jours, t. II, Dutertre, 1860, p. 319. — L'Authie est un fleuve côtier de Picardie.
  3. Charles Clerget, Tableaux des armées françaises pendant les guerres de la Révolution, sous la direction de la section historique de l'état-major de l'armée, librairie militaire R. Chapelot, Paris, 1905.

Lien interne