Anneville-en-Saire
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Anneville-en-Saire est une commune du département de la Manche.
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Commune de Anneville-en-Saire | |
---|---|
Arrondissement | Cherbourg-Octeville |
Canton | Quettehou |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Saire |
Gentilé | Annevillais(es) |
Population | 375 hab. |
Superficie | 6 km² |
Densité | 63 hab./km2 |
Altitude | |
Code postal | 50760 |
N° INSEE | 50013 |
Maire | Yves Onfroy |
[[Fichier:|300px |Blason d'Anneville-en-Saire]] |
Toponymie
Attestations anciennes
- ecclesia Sancti Leodegarii de Sarnis 1106 [1].
- Anslevilla 1126 [2].
- Sancti Leodegarii Ansneville 1134 [1].
- Anslecvilla 1157 [1].
- Anslevilla Sarnes s.d. [1].
- Anslevilla ~1280 [1].
- ecclesi[a] de Annevilla 1332 [3].
- Annevilla 1351/1352 [4].
- fief aux Annevilleis 1455 [1].
- Anneville en Saire 1498 [5], 1500 [5].
- Anneville en Sayre 1549 [6].
- Anneville 1553 [7].
- Aumeuille [sic; lire Anneville] 1635 [8].
- Anneville 1612/1636 [9], 1677 [10], 1713 [11], 1753/1785 [12], 1854 [13].
- Anneville-en-Cères 1903 [14].
- Anneville-en-Saire 1962 [15].
Étymologie
Toponyme médiéval en -ville (élément issu du gallo-roman VILLA « domaine rural »). Le premier élément est l'anthroponyme (nom de personne) d'origine scandinave Ásleikr, localement adapté en Normandie sous la forme francique Anslech, Anslec, forme latinisée Ansle(c)cus [16], d'où le sens global de « domaine rural d'Ásleikr » [17]. Ce type toponymique se rencontre dans six communes ou anciennes paroisses de Normandie, dont deux dans la Manche (voir Anneville-sur-Mer).
Les premières mentions d'Anneville-en-Saire, au début du 12e siècle, font alterner le nom de la paroisse (Sanctus Leodegarius, c'est-à-dire Saint-Léger), et celui du domaine du seigneur, Anslevilla, « le domaine rural d'Ásleikr ». En outre, le déterminant du toponyme (forme latinisée de Sarnis, forme romane Sarneis) fait initialement référence à l'ancien pays de Sarneis, dérivé du nom de la Saire; il représente sans doute également l'appellation primitive du doyenné de Saire. Le déterminant -en-Saire, attesté une première fois à la fin du 15e siècle, ne refait son apparition officielle qu'au 20e siècle.
Géographie
- Longitude Ouest : 01° 17' 06
- Latitude Nord : 49° 38' 10
Histoire
Héraldique
D'hermine à la fasce de gueules engrêlée en chef.
Démographie
|
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
- Généralité : Caen.
- Élection : Valognes.
- Sergenterie : Val de Saire.
Les maires
Période | Identité | Qualité | |
---|---|---|---|
.....(1840)...... | de Vauquelin | ||
.......-....... | ......... | ||
.....(1909)..... | Edmond du Mesnildot | ||
....... - ....... | .......... | ||
.....(1915)...... | Louis Lecler | Agriculteur | |
....... - . ....... | du Mesnildot | ||
....... - ........ | .......... | ||
.....(1958)...... | Alexandre Mauger | Commerçant | |
.......-....... | .......... | ||
....... - ....... | Pierre du Mesnildot | ||
1995 - ....... | Yves Onfroy | ||
(....) : En exercice en cette année | |||
À compléter |
Religion
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
Lieux et monuments
- Église
- Château dit "Maison d'Anneville" et ses communs. XVIIe siècle, dont la façade et les toitures sont inscrits aux Monuments historiques depuis le 5 mai 1975.
- Château du Tourps, XVIIIe siècle, inscrit aux monuments histoiques le 25 août 2005 pour ses façades et toitures, le salon et la chambre attenante avec leurs décors, et l'escalier, les façades et toitures de l'ensemble des bâtiments (ancien logis manable, communs, pressoir, chapelle, pavillon de jardin), le potager et ses murs de clôture.
Personnalités liées à la commune
Naissances
- Thomas François Le Torp (1742-1828), écrivain.
- Jean-Étienne Bar (1748-1801), avocat et homme politique.
- Édouard du Mesnildot (1833-1910), homme politique, agronome.
Autres
- Charles Gohel (1848-1915), chanteur normand, a habité dans la commune.
Économie
- Cultures maraîchères.
Culture
Bibliographie
- Jean Canu, « Notes sur Anneville-en-Saire et La Pernelle », Bulletin paroissial d'Anneville-en-Saire, 1969
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 68.
- ↑ Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, “Les noms de communes de Normandie”, in Annales de Normandie XI (décembre 1961), § 69.
- ↑ Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 309F.
- ↑ Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 379C.
- ↑ 5,0 et 5,1 Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 531, § 357.
- ↑ Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, rééd. Les Éditions des Champs, Bricqueboscq, 1993, p. 24.
- ↑ Ibid., p. 299.
- ↑ Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635
- ↑ Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BN, ms. fr. 4620]
- ↑ Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BN, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- ↑ Dénombrement des généralités de 1713 [BN, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
- ↑ Carte de Cassini.
- ↑ V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
- ↑ Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
- ↑ Atlas de Normandie, Caen, 1962.
- ↑ Jean Adigard des Gautries, Les noms de personnes scandinaves en Normandie de 911 à 1066, Lund, 1954, p. 84, § X.
- ↑ Ce nom d'origine scandinave représente la combinaison des éléments Ás- (refait en Normandie en Ans-, sur le modèle francique) « Ase, dieu guerrier » et leikr « jeu, joute », ce dernier terme ayant sans doute une valeur rituelle. On le trouve autrefois attesté sous cette forme en Norvège et en Suède, et sous la forme Áslákr dans tous les pays scandinaves (cf. Jean Adigard des Gautries, loc. cit.). Il s'est perpétué comme nom de famille, puisque qu'un Anlec est encore mentionné à Jersey en 1306, et un autre à Hémevez vers 1320.
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962