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'''Anne-Marie Cousin''', est une personnalité politique de la [[Manche (département)|Manche]].
'''Anne-Marie Cousin''', est une personnalité politique de la [[Manche (département)|Manche]]. Membre de l'UDF puis du Nouveau Centre, elle est maire de [[Torigni-sur-Vire]] et conseillère régionale de Basse-Normandie.


Enseignante, elle est élue au conseil municipal de [[Torigni-sur-Vire]] en mars 1983 et devient adjointe en [[1989]]. Elle abandonne son métier en [[1994]] pour devenir maire de sa commune. À partir de cette date, elle siège également à la [[Communauté de communes du canton de Torigni-sur-Vire]], en qualité de vice-présidence.
== Biographie ==


En [[1998]], elle entre au conseil régional de Basse-Normandie sur la liste menée par le président sortant René Garrec. En [[2001]], elle prend la présidence la commission n°1 consacrée à la formation professionnelle et à l'enseignement supérieur. Elle passe dans l'opposition régionale après le succès de la gauche aux régionales de [[2004]], et est réélue en [[2010]].
Enseignante engagée dans la vie associative de sa commune, elle est élue au conseil municipal de [[Torigni-sur-Vire]] en mars [[1983]], chargée des affaires scolaires<ref name=portrait>Fabrice Constensoux, « Anne-Marie Cousin, portrait d’une femme en politique », ''La Manche Libre'', 20 octobre 2011.</ref>. Elle devient adjointe en [[1989]]. Elle abandonne son métier en septembre [[1994]] quand elle est élue maire de sa commune et siège à la [[Communauté de communes du canton de Torigni-sur-Vire]], en qualité de vice-présidente, après la mort de son prédécesseur<ref name=portrait/>.
 
René Garrec, conseillé par [[Pierre Aguiton]], lui demande d'être présente sur sa liste à l'élection régionale de [[1998]]. Elle entre au conseil régional de Basse-Normandie et prend, en [[2001]], la présidence la commission n°1 consacrée à la formation professionnelle et à l'enseignement supérieur. Elle préside le comité régional de l’emploi, de la formation professionnelle et de la promotion sociale de 1998 à [[2004]]<ref name=portrait/>. Elle passe dans l'opposition régionale après le succès de la gauche aux régionales de [[2004]], et est réélue en [[2010]].


Elle est la cofondatrice en [[1996]] de l'Association des femmes élues de la Manche.
Elle est la cofondatrice en [[1996]] de l'Association des femmes élues de la Manche.


Elle est également trésorière de l'Association des maires de la Manche.
Elle est également trésorière de l'[[Association des maires de la Manche]].


Membre de l'UDF, elle défend les couleurs du Nouveau centre. Après les régionales de 2010, elle s'inscrit au groupe centriste présidé par Philippe Augier.
Membre de l'UDF, elle défend les couleurs du Nouveau centre. Après les régionales de 2010, elle s'inscrit au groupe centriste présidé par Philippe Augier.


En septembre [[2011]], elle se présente comme candidate du Nouveau Centre aux [[Élections sénatoriales de 2011 dans la Manche|élections sénatoriales]]. Arrivée en septième position au premier tour, elle crée la surprise en se maintenant au second, favorisant de fait la réélection du socialiste [[Jean-Pierre Godefroy]] <ref> ''Ouest-France'', 26 septembre 2011.</ref>. L'UMP lui reproche d'avoir empêché l'élection d'un troisième sénateur de droite en bafouant l'accord passé avec ses alliés centristes qui prévoyait que les candidats de la majorité présidentielle les moins bien placés se retireraient au profit des trois premiers afin d'éviter une dispersion de voix <ref>« Anne-Marie Cousin, candidate au second tour », ''Ouest-France'', 25 septembre 2011 [http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Senatoriales-dans-la-Manche-Anne-Marie-Cousin-centre-candidate-au-2nd-tour_6346-1993106-fils-tous_filDMA.Htm] .</ref>.
En septembre [[2011]], elle se présente comme candidate du Nouveau Centre aux [[Élections sénatoriales de 2011 dans la Manche|élections sénatoriales]]. Arrivée en septième position au premier tour, elle crée la surprise en se maintenant au second, favorisant de fait la réélection du socialiste [[Jean-Pierre Godefroy]] <ref> ''Ouest-France'', 26 septembre 2011.</ref>. L'UMP lui reproche d'avoir empêché l'élection d'un troisième sénateur de droite en bafouant l'accord passé avec ses alliés centristes qui prévoyait que les candidats de la majorité présidentielle les moins bien placés se retireraient au profit des trois premiers afin d'éviter une dispersion de voix <ref>« Anne-Marie Cousin, candidate au second tour », ''Ouest-France'', 25 septembre 2011 [http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Senatoriales-dans-la-Manche-Anne-Marie-Cousin-centre-candidate-au-2nd-tour_6346-1993106-fils-tous_filDMA.Htm] .</ref>.


==Notes et références==
==Notes et références==

Version du 22 octobre 2011 à 11:07

Anne-Marie Cousin, est une personnalité politique de la Manche. Membre de l'UDF puis du Nouveau Centre, elle est maire de Torigni-sur-Vire et conseillère régionale de Basse-Normandie.

Biographie

Enseignante engagée dans la vie associative de sa commune, elle est élue au conseil municipal de Torigni-sur-Vire en mars 1983, chargée des affaires scolaires[1]. Elle devient adjointe en 1989. Elle abandonne son métier en septembre 1994 quand elle est élue maire de sa commune et siège à la Communauté de communes du canton de Torigni-sur-Vire, en qualité de vice-présidente, après la mort de son prédécesseur[1].

René Garrec, conseillé par Pierre Aguiton, lui demande d'être présente sur sa liste à l'élection régionale de 1998. Elle entre au conseil régional de Basse-Normandie et prend, en 2001, la présidence la commission n°1 consacrée à la formation professionnelle et à l'enseignement supérieur. Elle préside le comité régional de l’emploi, de la formation professionnelle et de la promotion sociale de 1998 à 2004[1]. Elle passe dans l'opposition régionale après le succès de la gauche aux régionales de 2004, et est réélue en 2010.

Elle est la cofondatrice en 1996 de l'Association des femmes élues de la Manche.

Elle est également trésorière de l'Association des maires de la Manche.

Membre de l'UDF, elle défend les couleurs du Nouveau centre. Après les régionales de 2010, elle s'inscrit au groupe centriste présidé par Philippe Augier.

En septembre 2011, elle se présente comme candidate du Nouveau Centre aux élections sénatoriales. Arrivée en septième position au premier tour, elle crée la surprise en se maintenant au second, favorisant de fait la réélection du socialiste Jean-Pierre Godefroy [2]. L'UMP lui reproche d'avoir empêché l'élection d'un troisième sénateur de droite en bafouant l'accord passé avec ses alliés centristes qui prévoyait que les candidats de la majorité présidentielle les moins bien placés se retireraient au profit des trois premiers afin d'éviter une dispersion de voix [3].

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Fabrice Constensoux, « Anne-Marie Cousin, portrait d’une femme en politique », La Manche Libre, 20 octobre 2011.
  2. Ouest-France, 26 septembre 2011.
  3. « Anne-Marie Cousin, candidate au second tour », Ouest-France, 25 septembre 2011 [1] .

Lien externe