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[[Image:Picquenot.jpg|thumb|140px|right|André Picquenot (1978).]]
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'''André Picquenot''', {{date naissance et décès|23|6|1902|31|1|1986|Cherbourg}}, est une personnalité journalistique, sportive et politique de la [[Manche]].
'''André''' Victor Paul '''Picquenot''', {{date naissance et décès|23|6|1902|31|1|1986|Cherbourg}} <ref>« Acte de décès n° 72 - État-civil de Cherbourg - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 1986.</ref>, est une personnalité journalistique, sportive et politique de la [[Manche]].


Il est le fils de l'industriel Aubert Picquenot ([[1875]]-) <ref name=OF1>« André Picquenot est mort », ''Ouest-France'', 1-2 février 1986. </ref> et de Marguerite Ménard ([[1881]]-[[1908]]).
Il est le fils de l'industriel Aubert Picquenot ([[1875]]-) <ref name=OF1>« André Picquenot est mort », ''Ouest-France'', 1-2 février 1986. </ref> et de Marguerite Ménard ([[1881]]-[[1908]]).


Il est président de l'association ''[[Les Papillons Blancs]]'' dédiée à l'aide aux handicapés mentaux et de l'[[AS Cherbourg Football|AS Cherbourg]].
Il est président de l'association ''[[Les Papillons Blancs]]'', dédiée à l'aide aux handicapés mentaux, et de l'[[AS Cherbourg Football|AS Cherbourg]].


==Carrière politique==
== Carrière politique ==
Nommé conseiller municipal sous Vichy en Mars 1941, sa profession étant décrite ainsi : Directeur sportif.
Le [[18 mars]] [[1941]], le gouvernement de Vichy le nomme conseiller municipal de Cherbourg, ce qu'il accepte <ref>« Le nouveau conseil municipal de Cherbourg est désigné, ''Cherbourg-Éclair'', 19 mars 1941, page 3. </ref><ref>« Un sportif au conseil municipal », ''Cherbourg-Éclair'', 20 mars 1941, page 4.</ref><ref>Voir la composition du [[Conseil municipal de Cherbourg (1941)|conseil municipal de mars 1941]]. </ref>.
Le [[30 septembre]] [[1945]], André Picquenot est élu conseiller général du [[canton de Cherbourg]] par 6 665 voix contre 4 057 à [[Léon Vaur]]. Il reste en poste jusqu'en [[1951]] <ref name=RDM>« Tout sur la Manche », ''Revue du département de la Manche'', tome 29, n° 113-114-115, 1987. </ref>. Il préside de la commission départementale de [[1946]] à [[1951]] <ref name=RDM/>.
 
Le [[30 septembre]] [[1945]], il est élu conseiller général du [[canton de Cherbourg]] sous l'étiquette des Républicains indépendants par {{formatnum:6665}} voix contre {{nombre|4057}} à [[Léon Vaur]] (MRP). Il reste en poste jusqu'en [[1951]] <ref name=RDM>« Tout sur la Manche », ''Revue du département de la Manche'', tome 29, n° 113-114-115, 1987.</ref>.
 
Il préside la commission départementale de [[1946]] à [[1951]] <ref name=RDM/>.


Il est adjoint au maire de Cherbourg <ref name=OF1/>.
Il est adjoint au maire de Cherbourg <ref name=OF1/>.


==Carrière journalistique==
== Carrière journalistique ==
André Picquenot travaille d'abord comme journaliste sportif pour les quotidiens ''Cherbourg-Éclair'', ''[[La Presse cherbourgeoise]]'' et ''[[La Presse de la Manche]]'', où il est chef du service des sports. Au début des années 1970, [[Marc Giustiniani]], PDG de ce dernier journal, le licencie. Il doit quitter le quotidien cherbourgeois sans délai. Il ne peut même pas terminer l'enquête qu'il avait commencée.
André Picquenot travaille d'abord comme journaliste sportif pour les quotidiens ''[[Cherbourg-Éclair]]'' - avant et pendant la [[Seconde Guerre mondiale]] - ''[[La Presse cherbourgeoise]]'' et ''[[La Presse de la Manche]]'', où il est chef du service des sports. Au début des années 1970, [[Marc Giustiniani]], PDG de ce dernier journal, le licencie. Il doit quitter le quotidien cherbourgeois sans délai. Il ne peut même pas terminer l'enquête qu'il avait commencée.


Le quotidien régional ''[[Ouest-France]]'' le recrute quelques semaines plus tard pour sa rédaction de Cherbourg, comme journaliste sportif.
Le quotidien régional ''[[Ouest-France]]'' le recrute quelques semaines plus tard pour sa rédaction de Cherbourg, comme journaliste sportif.
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Il est très populaire à Cherbourg et dans le Nord-Cotentin, où il est couramment dénommé "A.P.", les initiales avec lesquelles il signe la plupart de ses articles.
Il est très populaire à Cherbourg et dans le Nord-Cotentin, où il est couramment dénommé "A.P.", les initiales avec lesquelles il signe la plupart de ses articles.


==Ouvrages==
Il quitte ''Ouest-France'' en [[1978]] <ref> ''Ouest-France'', 1er avril 1978. </ref>.
 
== Dirigeant sportif ==
Il préside la section football de l'[[AS Cherbourg]]. Il démissionne en octobre [[1955]] à la suite de divergences avec [[André Michel]], président général <ref>« André Picquenot n'est plus président de la section football de l'AS Cherbourg », ''Ouest-France'', 24 octobre 1951. </ref>.
 
== Ouvrages ==
* ''Cherbourg sous l'occupation'', éd. Ouest-France, 1983
* ''Cherbourg sous l'occupation'', éd. Ouest-France, 1983
* ''À Cherbourg, à Londres et ailleurs'' (1940-1946), éd. la Fenêtre ouverte, 1984
* ''À Cherbourg, à Londres et ailleurs'' (1940-1946), éd. la Fenêtre ouverte, 1984
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==Hommages==
== Hommages ==
Son nom est donné en [[1984]] au [[Centre sportif André-Picquenot (Tourlaville)|stade d'entraînement de l'AS Cherbourg]], situé à [[Tourlaville]].
Son nom est donné en [[1984]] au [[Centre sportif André-Picquenot (Tourlaville)|stade d'entraînement de l'AS Cherbourg]], situé à [[Tourlaville]].


Une salle du complexe sportif de La Saillanderie à [[La Glacerie]] porte son nom.
Une salle du complexe sportif de La Saillanderie à [[La Glacerie]] porte son nom.


==Notes et références==
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==Lien interne==
== Liens internes ==
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André Picquenot (1978).

André Victor Paul Picquenot, né à Cherbourg le 23 juin 1902 et mort dans la même commune le 31 janvier 1986 [1], est une personnalité journalistique, sportive et politique de la Manche.

Il est le fils de l'industriel Aubert Picquenot (1875-) [2] et de Marguerite Ménard (1881-1908).

Il est président de l'association Les Papillons Blancs, dédiée à l'aide aux handicapés mentaux, et de l'AS Cherbourg.

Carrière politique

Le 18 mars 1941, le gouvernement de Vichy le nomme conseiller municipal de Cherbourg, ce qu'il accepte [3][4][5].

Le 30 septembre 1945, il est élu conseiller général du canton de Cherbourg sous l'étiquette des Républicains indépendants par 6 665 voix contre 4 057 à Léon Vaur (MRP). Il reste en poste jusqu'en 1951 [6].

Il préside la commission départementale de 1946 à 1951 [6].

Il est adjoint au maire de Cherbourg [2].

Carrière journalistique

André Picquenot travaille d'abord comme journaliste sportif pour les quotidiens Cherbourg-Éclair - avant et pendant la Seconde Guerre mondiale - La Presse cherbourgeoise et La Presse de la Manche, où il est chef du service des sports. Au début des années 1970, Marc Giustiniani, PDG de ce dernier journal, le licencie. Il doit quitter le quotidien cherbourgeois sans délai. Il ne peut même pas terminer l'enquête qu'il avait commencée.

Le quotidien régional Ouest-France le recrute quelques semaines plus tard pour sa rédaction de Cherbourg, comme journaliste sportif.

Il est également le correspondant à Cherbourg du quotidien sportif national L'Équipe et de l'Agence centrale de presse (ACP). Il joue, pour cette dernière, un rôle important dans la révélation de l'affaire des « vedettes de Cherbourg », en 1969.

Il est très populaire à Cherbourg et dans le Nord-Cotentin, où il est couramment dénommé "A.P.", les initiales avec lesquelles il signe la plupart de ses articles.

Il quitte Ouest-France en 1978 [7].

Dirigeant sportif

Il préside la section football de l'AS Cherbourg. Il démissionne en octobre 1955 à la suite de divergences avec André Michel, président général [8].

Ouvrages

  • Cherbourg sous l'occupation, éd. Ouest-France, 1983
  • À Cherbourg, à Londres et ailleurs (1940-1946), éd. la Fenêtre ouverte, 1984
  • Cherbourg sous l'occupation.

    Cherbourg sous l'occupation.

  • À Cherbourg, Londres et ailleurs.

    À Cherbourg, Londres et ailleurs.

Hommages

Son nom est donné en 1984 au stade d'entraînement de l'AS Cherbourg, situé à Tourlaville.

Une salle du complexe sportif de La Saillanderie à La Glacerie porte son nom.

Notes et références

  1. ↑ « Acte de décès n° 72 - État-civil de Cherbourg - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1986.
  2. ↑ 2,0 et 2,1 « André Picquenot est mort », Ouest-France, 1-2 février 1986.
  3. ↑ « Le nouveau conseil municipal de Cherbourg est désigné, Cherbourg-Éclair, 19 mars 1941, page 3.
  4. ↑ « Un sportif au conseil municipal », Cherbourg-Éclair, 20 mars 1941, page 4.
  5. ↑ Voir la composition du conseil municipal de mars 1941.
  6. ↑ 6,0 et 6,1 « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.
  7. ↑ Ouest-France, 1er avril 1978.
  8. ↑ « André Picquenot n'est plus président de la section football de l'AS Cherbourg », Ouest-France, 24 octobre 1951.

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