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'''André Loison''', {{date naissance|26|5|1918|Cherbourg}}, est un résistant déporté de la [[Manche]].
'''André''' Jean Edmond '''Loison''', {{date naissance|26|5|1918|Cherbourg}} <ref name=insee>« Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 1991.</ref> et mort à Caen (Calvados) {{date décès|12|8|1991}} <ref>« Acte de décès n° 1506 - État-civil de Caen - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 1991.</ref>, est un résistant déporté de la [[Manche]].


==Biographie==
En mai et juin [[1943]], une vague de répression est menée dans l'ensemble du département contre la résistance communiste (FN-FTPF), suite à l'arrestation à Cherbourg de [[Robert Colléate]] dit « Paul » : Robert Colléate est fusillé, [[Paul Chartier]], [[Victor Francolon]], Louis Chollet, André Loison, [[Raymond Brûlé]], [[Alfred Duros]], [[Georges Gautier]], [[Émile Lecarpentier]], [[Ange Leparquier]], [[Régis Messac]] sont arrêtés et envoyés dans des camps de concentration ; la plupart ne reviendront pas.
En mai et juin [[1943]], une vague de répression est menée dans l'ensemble du département contre la résistance communiste (FN-FTPF), suite à l'arrestation à Cherbourg de [[Robert Colléate]] dit « Paul » : Robert Colléate est fusillé, [[Paul Chartier]], [[Victor Francolon]], Louis Chollet, André Loison, [[Raymond Brûlé]], [[Alfred Duros]], [[Georges Gautier]], [[Émile Lecarpentier]], [[Ange Leparquier]], [[Régis Messac]] sont arrêtés et envoyés dans des camps de concentration ; la plupart ne reviendront pas.


Le [[25 novembre]] [[1943]], 56 Français, 4 Polonais et 1 Belge venant des prisons parisiennes  sont regroupés dans un wagon cellulaire à la gare de l’Est. Parmi eux, André Loison quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Ces déportés sont classés N.N. <ref> Nacht und Nebel </ref>. Parmi les autres déportés de ce transport se trouvent également les Manchois [[Louis Caillard|Caillard]], [[Roger Culeron|Culeron]], [[Henri Gourdier|Gourdier]], [[Georges Laisney|Laisney]] et [[Jacques Lepicq|Lepicq]].
Le [[25 novembre]] [[1943]], cinquante-six Français, quatre Polonais et un Belge venant des prisons parisiennes  sont regroupés dans un wagon cellulaire à la gare de l’Est. Parmi eux, André Loison quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Ces déportés sont classés N.N. <ref>''Nacht und Nebel'' = "Nuit et brouillard" - interprétation du signe N.N. accolé par l'administration SS à tout détenu désigné dès sa déportation.</ref>. Parmi les autres déportés de ce transport se trouvent également les Manchois [[Louis Caillard|Caillard]], [[Roger Culeron|Culeron]], [[Henri Gourdier|Gourdier]], [[Georges Laisney|Laisney]] et [[Jacques Lepicq|Lepicq]].


Le voyage dure une journée et les déportés sont incorporés au camp et y reçoivent les signes distinctifs que sont le matricule, le triangle rouge et les vêtements qui doivent être marquer des lettres NN.
Le voyage dure une journée et les déportés sont incorporés au camp et y reçoivent les signes distinctifs que sont le matricule, le triangle rouge et les vêtements qui doivent être marquer des lettres NN.


André Loison se voit attribué le numéro matricule 6326. Il passe par les prisons de Brieg (Pologne) avant d'être interné au camp de concentration de Gross-Rosen où il intègre le kommando Kazmen chargé du démontage de machines.  
André Loison se voit attribuer le numéro matricule 6326. Il passe par les prisons de Brieg (Pologne) avant d'être interné au camp de concentration de Gross-Rosen où il intègre le kommando Kazmen chargé du démontage de machines.  


Il recouvre la liberté le [[29 avril]] [[1945]] ; date de la libération du camp de Dachau dans lequel il a été transféré.
Il recouvre la liberté le [[29 avril]] [[1945]] ; date de la libération du camp de Dachau dans lequel il a été transféré.
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* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].
* [http://www.bddm.org/liv/index_liv.php Fondation pour la mémoire de la déportation].


==Lien interne==
==Article connexe==
* [[Liste des résistants PCF et FN-FTP de la Manche]]
* [[Loison]]
* [[Résistance dans la Manche]]
* [[Résistance dans la Manche]]


{{DEFAULTSORT:Loison, André}}
{{CLEDETRI:Loison, André}}
 
[[Catégorie:Biographie]]
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[[Catégorie:Décès à 73 ans]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Déporté de la Manche]]
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]
[[Catégorie:Résistant de la Manche]]

Dernière version du 8 août 2022 à 11:30

André Jean Edmond Loison, né à Cherbourg le 26 mai 1918 [1] et mort à Caen (Calvados) le 12 août 1991 [2], est un résistant déporté de la Manche.

Biographie

En mai et juin 1943, une vague de répression est menée dans l'ensemble du département contre la résistance communiste (FN-FTPF), suite à l'arrestation à Cherbourg de Robert Colléate dit « Paul » : Robert Colléate est fusillé, Paul Chartier, Victor Francolon, Louis Chollet, André Loison, Raymond Brûlé, Alfred Duros, Georges Gautier, Émile Lecarpentier, Ange Leparquier, Régis Messac sont arrêtés et envoyés dans des camps de concentration ; la plupart ne reviendront pas.

Le 25 novembre 1943, cinquante-six Français, quatre Polonais et un Belge venant des prisons parisiennes sont regroupés dans un wagon cellulaire à la gare de l’Est. Parmi eux, André Loison quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Ces déportés sont classés N.N. [3]. Parmi les autres déportés de ce transport se trouvent également les Manchois Caillard, Culeron, Gourdier, Laisney et Lepicq.

Le voyage dure une journée et les déportés sont incorporés au camp et y reçoivent les signes distinctifs que sont le matricule, le triangle rouge et les vêtements qui doivent être marquer des lettres NN.

André Loison se voit attribuer le numéro matricule 6326. Il passe par les prisons de Brieg (Pologne) avant d'être interné au camp de concentration de Gross-Rosen où il intègre le kommando Kazmen chargé du démontage de machines.

Il recouvre la liberté le 29 avril 1945 ; date de la libération du camp de Dachau dans lequel il a été transféré.

Notes et références

  1. « Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1991.
  2. « Acte de décès n° 1506 - État-civil de Caen - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1991.
  3. Nacht und Nebel = "Nuit et brouillard" - interprétation du signe N.N. accolé par l'administration SS à tout détenu désigné dès sa déportation.

Source

Article connexe