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[[Fichier:Osbert Ibels.jpg|thumb|Alphonse Osbert par Henri-Gabriel Ibels.]]
'''Alphonse Osbert''', né à [[Paris]] le [[23 mars]] [[1857]], mort à [[Paris]] le [[11 août]] [[1939]], est une personnalité artistique de la [[Manche]], peintre de son état.
'''Alphonse Osbert''', né à [[Paris]] le [[23 mars]] [[1857]], mort à [[Paris]] le [[11 août]] [[1939]], est une personnalité artistique de la [[Manche]], peintre de son état.


==Biographie==
==Biographie==
[[Fichier:Alphonse Osbert, Falaises à Diélette.jpg|thumb|''Falaises à Diélette'', 1889.]]
[[Fichier:Alphonse Osbert, Diélette, la côte de Jobourg.jpg|thumb|''Diélette, la côte de Jobourg'', 1890.]]
Issu d'une famille bourgeoise, Alphonse Osbert effectue sa formation à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Henri Lehmann. Il y cotoie entre autres Georges Seurat.
Issu d'une famille bourgeoise, Alphonse Osbert effectue sa formation à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Henri Lehmann. Il y cotoie entre autres Georges Seurat.


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En [[1992]], sa fille lègue ses œuvres en sa possession au musée d'Orsay. Celui-ci conserve plus de 400 toiles et esquisses d'Alphonse Osbert.
En [[1992]], sa fille lègue ses œuvres en sa possession au musée d'Orsay. Celui-ci conserve plus de 400 toiles et esquisses d'Alphonse Osbert.


Il est inhumé à [[Mobecq]].
Il découvre [[Mobecq]], village d'origine de son père, en famille en [[1882]], logeant dans un ferme à [[La Haye-du-Puits]]. Il revient régulièrement dans la région, principalement entre [[1887]] et [[1889]]. En [[1887]], il loge à [[Diélette (hameau)|Diélette]] qu'il peint à l'aube dans plusieurs toile. En [[1888]], son père meurt à Paris et se fait inhumé à Mobecq, que l'artiste peint (''Chemin à Mobecq'' et ''A Lithaire'')<ref >''Le peintre symboliste Alphonse Osbert: (1857-1939)'', CNRS, 2005.</ref>. Alphonse Osbert est lui-même enterré à Mobecq.


==Œuvres==
==Œuvres==
[[File:Alphonse Osbert, Crucifixion, esquisse pour le tableau placé dans l'église de Mobecq.jpg|thumb|Esquisse pour la ''Crucifixion'' de l'église de Mobecq (Manche), 1890.]]
*''Cheval devant l'écurie sur la route de Mobecq (Manche)'', huile sur toile, 1883, Musée d'Orsay
*''Cheval devant l'écurie sur la route de Mobecq (Manche)'', huile sur toile, 1883, Musée d'Orsay
*''Dans les champs de Diélette (Manche), petit port dans la presqu'île du Cotentin près de Cherbourg'', huile sur toile, 1887, Petit Palais
*''Dans les champs de Diélette (Manche), petit port dans la presqu'île du Cotentin près de Cherbourg'', huile sur toile, 1887, Petit Palais
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==Bibliographie==
==Bibliographie==
*Véronique Dumas, ''Le peintre symboliste Alphonse Osbert (1857-1939)'', CNRS éditions, Paris, 2005
*Véronique Dumas, ''Le peintre symboliste Alphonse Osbert (1857-1939)'', CNRS éditions, Paris, 2005
== Notes et références ==
<references />


[[Catégorie:Peintre de la Manche|Osbert, Alphonse]]
[[Catégorie:Peintre de la Manche|Osbert, Alphonse]]
[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Biographie]]

Version du 6 mai 2018 à 22:13

Alphonse Osbert par Henri-Gabriel Ibels.

Alphonse Osbert, né à Paris le 23 mars 1857, mort à Paris le 11 août 1939, est une personnalité artistique de la Manche, peintre de son état.

Biographie

Falaises à Diélette, 1889.
Diélette, la côte de Jobourg, 1890.

Issu d'une famille bourgeoise, Alphonse Osbert effectue sa formation à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Henri Lehmann. Il y cotoie entre autres Georges Seurat.

Il s'oriente dans un premier temps vers le naturalisme. À la fin des années 1880, il change de style et s'essaie à des peintures au style plus monumental. Il se fait connaître et ses peintures sont appréciées par la critique.

Il expose en France et à l'étranger et devient un peintre symboliste majeur. Il décore entre autres le hall des thermes de Vichy (Allier) (1902-1904) et la salle des séances de la mairie de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) (1911-1913).

Il meurt en 1939 dans son atelier parisien du 9, rue Alain-Chartier (15e arrondissement).

En 1992, sa fille lègue ses œuvres en sa possession au musée d'Orsay. Celui-ci conserve plus de 400 toiles et esquisses d'Alphonse Osbert.

Il découvre Mobecq, village d'origine de son père, en famille en 1882, logeant dans un ferme à La Haye-du-Puits. Il revient régulièrement dans la région, principalement entre 1887 et 1889. En 1887, il loge à Diélette qu'il peint à l'aube dans plusieurs toile. En 1888, son père meurt à Paris et se fait inhumé à Mobecq, que l'artiste peint (Chemin à Mobecq et A Lithaire)[1]. Alphonse Osbert est lui-même enterré à Mobecq.

Œuvres

Esquisse pour la Crucifixion de l'église de Mobecq (Manche), 1890.
  • Cheval devant l'écurie sur la route de Mobecq (Manche), huile sur toile, 1883, Musée d'Orsay
  • Dans les champs de Diélette (Manche), petit port dans la presqu'île du Cotentin près de Cherbourg, huile sur toile, 1887, Petit Palais
  • Charrue au bord de la mer (Manche), huile sur carton, ca. 1887, Musée d'Orsay
  • La plage à Dielette (Manche), huile sur toile, 1887, Musée d'Orsay
  • Rivière du Var à Biville (Manche), huile sur toile, 1887, Musée d'Orsay
  • Brouillard du matin, Diélette, Flamanville, huile sur toile, 1887, Petit Palais
  • Le Martyre du Christ, Église de Mobecq

Bibliographie

  • Véronique Dumas, Le peintre symboliste Alphonse Osbert (1857-1939), CNRS éditions, Paris, 2005

Notes et références

  1. Le peintre symboliste Alphonse Osbert: (1857-1939), CNRS, 2005.