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Alfred Mosselman

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Alfred Mosselman.

François Alfred Mosselman, né à Paris le 25 juin 1810, mort le 10 janvier 1867, est une personnalité industrielle liée au département de la Manche.

Biographie

Alfred Mosselman poursuit des études d'ingénieur avant de devenir attaché auprès de l'ambassade de Belgique.

Dans sa jeunesse, il mène un vie quelque peu dissolue appartenant à la jeunesse dorée parisienne. Il compte parmi ses amis Alfred de Musset.

Bon cavalier, possédant son propre haras, il est l'un des premiers membres du Jockey Club de Paris, fondé en 1834.

Après l'accident mortel de son frère Émile, Alfred Mosselman se préoccupe de la société familiale Vieille Montagne. Il prend la direction de la fabrique de zinc à Valcanville et devient administrateur de la société-mère qui prend des allures de multinationale.

Il s'intéresse à de nombreux projets dans la Manche et le Calvados. En 1837, il reprend la concession du canal de Vire et Taute que ses héritiers remettront à l'État en 1870.

En 1838, il fonde la Société des canaux de la Manche qui, en 1840, met en service le canal de la Soulles de Coutances, débouchant à Regnéville-sur-Mer.

Il endigue plus de 1 000 hectares de polders dans la baie des Veys [1]. Ayant étudié les problèmes techniques de réalisation en Belgique et aux Pays-Bas, par l'entremise du duc de Morny, amant de sa sœur Fanny, il obtient en 1856 la concession de la baie des Veys.

Mosselman organise le commerce entre Carentan et Southampton. Vers l'Angleterre, sont expédiés œufs, viande, volailles et spécialités normandes. En retour, l'Angleterre fournit du bois nordique, du coton des Indes et du charbon. Il fait construire à proximité entrepôts et abattoirs et développe le marché hebdomadaire du lundi et il promeut l'industrie beurrière à Carentan [1].

Mosselman a de nombreuses initiatives et entreprend nombres d'activités en Normandie. Parmi celles-ci citons :

Hommages

L'une des îles de Saint-Lô reçoit son nom. Carentan le remercie en lui donnant un nom de rue.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Rémy Villand, « Au pays des herbages et des marais », La Manche au passé et au présent, éd. Manche-Tourisme, 1984, p. 47.