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Le wagon est décroché en gare de Strasbourg pour qu'ils soient dirigés sur le camp de Natzweiler-Struthof en raison d'un contre-ordre donné à la suite des bombardements de Cologne <ref name=FMD></ref>.  
Le wagon est décroché en gare de Strasbourg pour qu'ils soient dirigés sur le camp de Natzweiler-Struthof en raison d'un contre-ordre donné à la suite des bombardements de Cologne <ref name=FMD></ref>.  


À son arrivée au camp, il se voit attribué le numéro matricule 5947. Alfred Duros est ensuite emprisonné à la prison de Brieg près de Breslau (Pologne) qui reçoit les déportés ""NN"" devant être jugés au tribunal de Breslau. Il est ensuite interné au camp de concentration de Gros-Rosen (Pologne) dans lequel il intègre au kommando Kamenz qui démonte des machines dans le Nord-Est de Dresde. Son parcours le mène ensuite au camp de concetration de Dachau <ref name=FMD></ref>.
À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 5947. Alfred Duros est ensuite emprisonné à la prison de Brieg près de Breslau (Pologne) qui reçoit les déportés ""NN"" devant être jugés au tribunal de Breslau. Il est ensuite interné au camp de concentration de Gros-Rosen (Pologne) dans lequel il intègre au kommando Kamenz qui démonte des machines dans le Nord-Est de Dresde. Son parcours le mène ensuite au camp de concetration de Dachau <ref name=FMD></ref>.


Alfred Duros y meurt le lendemain de la libération du camp.
Alfred Duros y meurt le lendemain de la libération du camp.

Version du 9 août 2020 à 18:03

Alfred Duros, né à Condé-sur-Vire le 5 décembre 1895 et « mort pour la France » au camp de concentration de Dachau (Allemagne) le 30 avril 1945, est un résistant de la Manche.

Alfred Duros donne son adhésion au mouvement de Résistance Front national dans le courant du 4e trimestre 1942. En liaison avec Raymond Brulé, distillateur à Condé-sur-Vire, il regroupe des patriotes au sein du FN, rédige et diffuse des publications patriotiques appelant à la lutte contre l’occupant, recherche et fournit des renseignements d’ordre militaire.

Il est arrêté le 7 mai 1943 par la gestapo lors d’opérations de répression menées dans le département, consécutives aux dénonciations faites sous la torture du responsable départemental, Robert Colléate.

Alfred Duros quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) le 11 novembre 1943 par le convoi I.152 [1]. Il s'agit d'un wagon-cellulaire emportant 61 hommes de nationalité française. Ces déportés classés NN [2] ; d’une part, ceux transférés en Allemagne par les autorités de la Wehrmacht afin d’être jugés par les tribunaux spéciaux mis en place pour une application stricte du décret Keitel de décembre 1941 et d’autre part, ceux déportés par la Gestapo dont l’objectif n’est pas le jugement mais uniquement l’envoi dans un camp. Parmi les autres déportés de ce transport se trouvent les Manchois Brulé, Francolon, Gautier, Lecarpentier, Leclerc, Legaigneur, Leparquier et Roulier ainsi que Messac. [1].

Le wagon est décroché en gare de Strasbourg pour qu'ils soient dirigés sur le camp de Natzweiler-Struthof en raison d'un contre-ordre donné à la suite des bombardements de Cologne [1].

À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 5947. Alfred Duros est ensuite emprisonné à la prison de Brieg près de Breslau (Pologne) qui reçoit les déportés ""NN"" devant être jugés au tribunal de Breslau. Il est ensuite interné au camp de concentration de Gros-Rosen (Pologne) dans lequel il intègre au kommando Kamenz qui démonte des machines dans le Nord-Est de Dresde. Son parcours le mène ensuite au camp de concetration de Dachau [1].

Alfred Duros y meurt le lendemain de la libération du camp.

Sources

Notes et références