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Alexandre Renaud effectue son service militaire à partir de 1912 dans le 77{{e}} régiment d'infanterie. Envoyé au front en Lorraine en 1914, il est promu sous-lieutenant de mitrailleuse en 1916. Il est fait prisonnier en juillet [[1917]] dans l’Aisne et interné en Allemagne. Cité deux fois en 1916, à l’ordre de la division et de la brigade, il reçoit la croix de guerre 1914-1918. Il tire de ses cinq ans sous l'uniforme le livre ''Chair à canon : la simple vie des hommes en guerre'' qui paraît en [[1935]] son premier ouvrage. | Alexandre Renaud effectue son service militaire à partir de 1912 dans le 77{{e}} régiment d'infanterie. Envoyé au front en Lorraine en 1914, il est promu sous-lieutenant de mitrailleuse en 1916. Il est fait prisonnier en juillet [[1917]] dans l’Aisne et interné en Allemagne. Cité deux fois en 1916, à l’ordre de la division et de la brigade, il reçoit la croix de guerre 1914-1918. Il tire de ses cinq ans sous l'uniforme le livre ''Chair à canon : la simple vie des hommes en guerre'' qui paraît en [[1935]] son premier ouvrage. | ||
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Après la libération, il écrit plusieurs ouvrages sur l'été 1944, développe un lien fort entre sa commune et les États-Unis autour de l'accueil des soldats et de leurs familles et plus largement de la commémoration des combats. | Après la libération, il écrit plusieurs ouvrages sur l'été 1944, développe un lien fort entre sa commune et les États-Unis autour de l'accueil des soldats et de leurs familles et plus largement de la commémoration des combats. | ||
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Version du 17 avril 2019 à 08:32
Alexandre Auguste Ernest Renaud, né à Legé (Loire-Atlantique) le 1er novembre 1891 et mort le 1er février 1966, est un homme politique et un écrivain de la Manche, pharmacien de profession.
Alexandre Renaud effectue son service militaire à partir de 1912 dans le 77e régiment d'infanterie. Envoyé au front en Lorraine en 1914, il est promu sous-lieutenant de mitrailleuse en 1916. Il est fait prisonnier en juillet 1917 dans l’Aisne et interné en Allemagne. Cité deux fois en 1916, à l’ordre de la division et de la brigade, il reçoit la croix de guerre 1914-1918. Il tire de ses cinq ans sous l'uniforme le livre Chair à canon : la simple vie des hommes en guerre qui paraît en 1935 son premier ouvrage.
Pharmacien installé dans la Manche en 1923, il siège au conseil municipal de Sainte-Mère-Église à partir de 1927 et en devient maire au début de l'année 1944 à la suite de la mort de M. Leroux. Témoin du débarquement, il accueille les troupes alliées dans sa commune le 6 juin.
Après la libération, il écrit plusieurs ouvrages sur l'été 1944, développe un lien fort entre sa commune et les États-Unis autour de l'accueil des soldats et de leurs familles et plus largement de la commémoration des combats.
Il devient outre-Atlantique, comme sa femme, Simone Cornière (1899-1988), un symbole de l'amitié franco-américaine.
Il est enterré avec sa femme au cimetière de Saint-Germain-de-Tournebut.
George Wilson campe son personnage dans le film Le Jour le plus long (1961).
Œuvres
- Chair à canon, éd. Le Livre de l'autre guerre
- Sainte-Mère-Église (Première tête de pont américaine en France), éd. Odile Pathé, 1945
- La Fiancée du Holm, éd. Odile Pathé, 1946