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Le [[1er janvier|1{{er}} janvier]] [[1886]], la présence d'Albert Hérou est attestée en tant qu'aspirant sur le croiseur de 2{{e}} classe ''Decrès'' (port Lorient, Division navale de l'Extrême-Orient). En février [[1902]], il est commandant sur l’aviso ''Bengali'' (Division navale de Cochinchine) <ref>Extrait de la base JOGERST, Annuaires de la Marine 1886, 1902 (semele).</ref>. Il achève sa carrière d'officier en tant que capitaine de frégate, et prend sa retraite à [[Cherbourg]], où il demeure 47 rue de la Duché en [[1919]].
Le [[1er janvier|1{{er}} janvier]] [[1886]], la présence d'Albert Hérou est attestée en tant qu'aspirant sur le croiseur de 2{{e}} classe ''Decrès'' (port Lorient, Division navale de l'Extrême-Orient). En février [[1902]], il est commandant sur l’aviso ''Bengali'' (Division navale de Cochinchine) <ref>Extrait de la base JOGERST, Annuaires de la Marine 1886, 1902 (semele).</ref>. Il achève sa carrière d'officier en tant que capitaine de frégate, et prend sa retraite à [[Cherbourg]], où il demeure 47 rue de la Duché en [[1919]].


À partir de cette date, Albert Hérou, passionné d'horticulture, contribue aux travaux de la [[Société d'horticulture de l'arrondissement de Cherbourg]], et produit un certain nombre de poésies de circonstance à l'occasion de banquets (par exemple, ''Hommage à M. le Président Corbière'', composé en [[1924]]) <ref>Cité dans le ''Bulletin de la Société d'horticulture de l'arrondissement de Cherbourg'', 1928, p. 69-71.</ref>.  
À partir de cette date, Albert Hérou, passionné d'horticulture, contribue aux travaux de la [[Société d'horticulture de Cherbourg]], et produit un certain nombre de poésies de circonstance à l'occasion de banquets (par exemple, ''Hommage à M. le Président Corbière'', composé en [[1924]]) <ref>Cité dans le ''Bulletin de la Société d'horticulture de l'arrondissement de Cherbourg'', 1928, p. 69-71.</ref>.  


En tant qu'auteur patoisant, il produit plusieurs poèmes dans le parler de la Hague, où il aime exalter les origines nordiques de la Normandie <ref>Il figure à ce titre dans l'anthologie de [[Jean Mabire]], ''Des poètes normands et de l'héritage nordique (Essai littéraire)'', éd. Antée, Tilly-sur-Seulles, 2003.</ref>. Dans ce genre, on peut mentionner par exemple "Not' Normandie", poème écrit en [[1911]] à l'occasion des célébrations du millénaire de la [[Normandie]] <ref>Poème publié dans la revue ''L'Âme normande'', 7{{e}} année, n° 68 (Numéro du Millénaire), juin 1911, p. 191-192.</ref>, et dont voici les premiers vers (l'orthographe, la typographie et la ponctuation originelles, parfois incohérentes, ont été respectées) :
En tant qu'auteur patoisant, il produit plusieurs poèmes dans le parler de la Hague, où il aime exalter les origines nordiques de la Normandie <ref>Il figure à ce titre dans l'anthologie de [[Jean Mabire]], ''Des poètes normands et de l'héritage nordique (Essai littéraire)'', éd. Antée, Tilly-sur-Seulles, 2003.</ref>. Dans ce genre, on peut mentionner par exemple "Not' Normandie", poème écrit en [[1911]] à l'occasion des célébrations du millénaire de la [[Normandie]] <ref>Poème publié dans la revue ''L'Âme normande'', 7{{e}} année, n° 68 (Numéro du Millénaire), juin 1911, p. 191-192.</ref>, et dont voici les premiers vers (l'orthographe, la typographie et la ponctuation originelles, parfois incohérentes, ont été respectées) :
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:''Pour v'nînn dans chu pays, dont y z'ont prins la terre.''<br />
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== Notes et références ==
=== Notes et références ===
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Version du 15 novembre 2017 à 18:01

J. N. Albert Hérou, né au XIXe siècle, est un officier de marine et un écrivain de la Manche. Il est l'auteur de poésies rédigées en français et dans le patois de la Hague.

Biographie

Le 1er janvier 1886, la présence d'Albert Hérou est attestée en tant qu'aspirant sur le croiseur de 2e classe Decrès (port Lorient, Division navale de l'Extrême-Orient). En février 1902, il est commandant sur l’aviso Bengali (Division navale de Cochinchine) [1]. Il achève sa carrière d'officier en tant que capitaine de frégate, et prend sa retraite à Cherbourg, où il demeure 47 rue de la Duché en 1919.

À partir de cette date, Albert Hérou, passionné d'horticulture, contribue aux travaux de la Société d'horticulture de Cherbourg, et produit un certain nombre de poésies de circonstance à l'occasion de banquets (par exemple, Hommage à M. le Président Corbière, composé en 1924) [2].

En tant qu'auteur patoisant, il produit plusieurs poèmes dans le parler de la Hague, où il aime exalter les origines nordiques de la Normandie [3]. Dans ce genre, on peut mentionner par exemple "Not' Normandie", poème écrit en 1911 à l'occasion des célébrations du millénaire de la Normandie [4], et dont voici les premiers vers (l'orthographe, la typographie et la ponctuation originelles, parfois incohérentes, ont été respectées) :

Agni, chest l' premi jour, mes amyns, d'un' grand' fête,
Ch' t'annê, cha fra mil' ans, que d' fameux gas du Nord,
Ont traité d'aveu l' Ré, drechant firment la tête,
Car y avait pus d' chent ans, qu' y s' battaient rude et fort.
D'où qu' y v'naient, no n' le sait, no dit qu' chez [5] un mystère
Qu' y s'appelaient des Wikins et qu'avec des batiaux
Qu'étaient étréts et longs, y traversaient les iaux,
Pour v'nînn dans chu pays, dont y z'ont prins la terre.

Notes et références

  1. Extrait de la base JOGERST, Annuaires de la Marine 1886, 1902 (semele).
  2. Cité dans le Bulletin de la Société d'horticulture de l'arrondissement de Cherbourg, 1928, p. 69-71.
  3. Il figure à ce titre dans l'anthologie de Jean Mabire, Des poètes normands et de l'héritage nordique (Essai littéraire), éd. Antée, Tilly-sur-Seulles, 2003.
  4. Poème publié dans la revue L'Âme normande, 7e année, n° 68 (Numéro du Millénaire), juin 1911, p. 191-192.
  5. Lire Chest = ch'est.