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==L’idéal du scoutisme jusqu’à …. Bergen-Belsen==
==L’idéal du scoutisme jusqu’à …. Bergen-Belsen==
Alain Bourgine doit à sa famille une enfance heureuse à l’ombre du clocher de l’église du Neufbourg près de [[Mortain]]. Il adhère en [[1937]] au scoutisme, suivant l’exemple de l’un de ses amis, Clotaire Nicolle, polytechnicien, dont il adoptera le nom et le prénom dans la clandestinité.
Alain Bourgine doit à sa famille une enfance heureuse à l’ombre du clocher de l’église du Neufbourg, près de [[Mortain]]. Il adhère en [[1937]] au scoutisme, suivant l’exemple de l’un de ses amis, Clotaire Nicolle, polytechnicien, dont il adoptera le nom et le prénom dans la clandestinité.


Suite à l’évasion de son frère André, il s’engage dans l’armée de l’Armistice mais, la mort dans l’âme, il assiste après le débarquement allié en Afrique du Nord à la dissolution de son bataillon, 2ème d’infanterie coloniale : « ''nous en avons pleuré'' » écrit-il.
Suite à l’évasion de son frère André, il s’engage dans l’armée de l’Armistice mais, la mort dans l’âme, il assiste après le débarquement allié en Afrique du Nord à la dissolution de son bataillon, le 2{{e}} d’infanterie coloniale : « 'Nous en avons pleuré », écrit-il.


Après quelques semaines de camouflage chez des cousins de [[Chasseguey]], il tente de gagner Lourdes pour y servir dans l’enseignement et passer à l’armée d’Afrique.
Après quelques semaines de camouflage chez des cousins de [[Chasseguey]], il tente de gagner Lourdes pour y servir dans l’enseignement et passer à l’armée d’Afrique.


Mais la Gestapo, dans le train entre Dax et Puyos, découvre ses faux-papiers. Il est fait prisonnier et passe par les camps de Biarritz, Mont-de-Marsan avec deux tentatives d’évasion, Bordeaux où il rencontre de l’abbé Bordes, puis Compiègne, Buchenwald, Ellerich, Harzingen, Dora et en avril 1945 l’ultime étape à Bergen-Belsen.
Mais la Gestapo, dans le train entre Dax et Puyos, découvre ses faux-papiers. Il est fait prisonnier et passe par les camps de Biarritz, Mont-de-Marsan avec deux tentatives d’évasion, Bordeaux, où il rencontre de l’abbé Bordes, puis Compiègne, Buchenwald, Ellerich, Harzingen, Dora et en avril 1945 l’ultime étape à Bergen-Belsen.


Tous ses proches sont unanimes pour souligner la générosité et le goût de l’effort qu’il avait trouvé dans le scoutisme. Le chanoine Blouet, archiprêtre de Mortain, a publié un excellent ouvrage d’Alain Bourgine « cahier d’amitié » sur le parcours de ce jeune du Mortainais auquel les habitants de la commune ont rendu hommage en faisant réaliser, en souvenir, une verrière dans l’église du Neufbourg.
Tous ses proches sont unanimes pour souligner la générosité et le goût de l’effort qu’il avait trouvé dans le scoutisme. Le chanoine Blouet, archiprêtre de [[Mortain]], a publié un excellent ouvrage d’Alain Bourgine, ''Cahier d’amitié'', sur le parcours de ce jeune du [[Mortainais]] auquel les habitants de la commune ont rendu hommage en faisant réaliser, en souvenir, une verrière dans l’église du Neufbourg.
 
 
==Source==
==Source==
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 56 2
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 56 2

Version du 11 janvier 2011 à 15:58

Alain Bourgine né à Le Neufbourg en 1922 et mort en déportation à Bergen-Belsen (Allemagne) en 1945, est une personnalité de la Manche.

L’idéal du scoutisme jusqu’à …. Bergen-Belsen

Alain Bourgine doit à sa famille une enfance heureuse à l’ombre du clocher de l’église du Neufbourg, près de Mortain. Il adhère en 1937 au scoutisme, suivant l’exemple de l’un de ses amis, Clotaire Nicolle, polytechnicien, dont il adoptera le nom et le prénom dans la clandestinité.

Suite à l’évasion de son frère André, il s’engage dans l’armée de l’Armistice mais, la mort dans l’âme, il assiste après le débarquement allié en Afrique du Nord à la dissolution de son bataillon, le 2e d’infanterie coloniale : « 'Nous en avons pleuré », écrit-il.

Après quelques semaines de camouflage chez des cousins de Chasseguey, il tente de gagner Lourdes pour y servir dans l’enseignement et passer à l’armée d’Afrique.

Mais la Gestapo, dans le train entre Dax et Puyos, découvre ses faux-papiers. Il est fait prisonnier et passe par les camps de Biarritz, Mont-de-Marsan avec deux tentatives d’évasion, Bordeaux, où il rencontre de l’abbé Bordes, puis Compiègne, Buchenwald, Ellerich, Harzingen, Dora et en avril 1945 l’ultime étape à Bergen-Belsen.

Tous ses proches sont unanimes pour souligner la générosité et le goût de l’effort qu’il avait trouvé dans le scoutisme. Le chanoine Blouet, archiprêtre de Mortain, a publié un excellent ouvrage d’Alain Bourgine, Cahier d’amitié, sur le parcours de ce jeune du Mortainais auquel les habitants de la commune ont rendu hommage en faisant réaliser, en souvenir, une verrière dans l’église du Neufbourg.  

Source

Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN : 2-914 541 56 2

Plus d’infos

Éditions Eurocibles, Marigny