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« Alain Bourgine » : différence entre les versions

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Tous ses proches sont unanimes pour souligner la générosité et le goût de l’effort qu’il avait trouvé dans le scoutisme. Le chanoine Blouet, archiprêtre de [[Mortain]], a publié un excellent ouvrage d’Alain Bourgine, ''Cahier d’amitié'', sur le parcours de ce jeune du [[Mortainais]].  
Tous ses proches sont unanimes pour souligner la générosité et le goût de l’effort qu’il avait trouvé dans le scoutisme. Le chanoine Blouet, archiprêtre de [[Mortain]], a publié un excellent ouvrage d’Alain Bourgine, ''Cahier d’amitié'', sur le parcours de ce jeune du [[Mortainais]].  
 
 
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Version du 26 avril 2021 à 16:53

Alain Bourgine, né au Neufbourg le 12 février 1922 et mort en déportation à Bergen-Belsen (Allemagne) en 1945, est une personnalité de la Manche.

L’idéal du scoutisme jusqu’à … Bergen-Belsen

Alain Bourgine doit à sa famille une enfance heureuse à l’ombre du clocher de l’église du Neufbourg, près de Mortain. Il est élève à l'institut Notre-Dame d'Avranches de 1937 à 1940[1]. Il adhère en 1937 au scoutisme, suivant l’exemple de l’un de ses amis, Clotaire Nicolle, polytechnicien, dont il adoptera le nom et le prénom dans la clandestinité[2].

Suite à l’évasion de son frère André, il s’engage dans l’armée de l’Armistice mais, la mort dans l’âme, il assiste après le débarquement allié en Afrique du Nord à la dissolution de son bataillon, le 2e d’infanterie coloniale : « Nous en avons pleuré », écrit-il[2].

Après quelques semaines de camouflage chez des cousins de Chasseguey, il tente de gagner Lourdes pour y servir dans l’enseignement et passer à l’armée d’Afrique[2].

Mais la Gestapo, dans le train entre Dax et Puyos, découvre ses faux-papiers. Il est fait prisonnier et passe par les camps de Biarritz, Mont-de-Marsan avec deux tentatives d’évasion, Bordeaux, où il rencontre de l’abbé Bordes[2].

Alain Bourgine est embarqué à bord d'un convoi qui part de Compiègne-Royallieu (Oise) le 27 janvier 1944 et qui emporte 1 584 prisonniers à destination de Buchenwald. Dans les wagons se trouvent également les Manchois : Agnès, Bourget, Gilbert, Granguillot, Guennec, Hébert, Jaloin, Jousse, Le Notre, Roger, Tesnière et Testard [3].

À son arrivée au camp, il se voit attribuer le numéro matricule 44201. Il intègre le kommando Ellrich dépendant du camp de concentration de Dora. Ce kommando travaille au creusement de galeries souterraines ou de tous les travaux de génie civil en surface [3]. En avril 1945, il décède au camp de Bergen-Belsen.

Tous ses proches sont unanimes pour souligner la générosité et le goût de l’effort qu’il avait trouvé dans le scoutisme. Le chanoine Blouet, archiprêtre de Mortain, a publié un excellent ouvrage d’Alain Bourgine, Cahier d’amitié, sur le parcours de ce jeune du Mortainais.  

Hommages

  • Les habitants de Mortain lui ont rendu hommage en faisant réaliser, en souvenir, une verrière dans l’église du Neufbourg[2]
  • Son nom est inscrit sur le monument aux morts du Neufbourg et sur le Monument commémoratif 1939-1945 de Saint-Lô

Notes et références

  1. Association des anciens élèves de l'institut Notre-Dame, site internet, consulté le 12 octobre 2019 (lire en ligne)
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541562
  3. 3,0 et 3,1 Fondation pour la mémoire de la déportation.

Source

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