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Adrien Girettes est le fils d’Auguste Girettes, ouvrier de la [[Tramway de Cherbourg|Compagnie du Tramway]] au dépôt de l’ancienne [[Fonderie de Tourlaville]], et de Gabrielle Mouchel, ménagère <ref name="maitron">Jean-Marie Gabaud, Michel Thébault, « Biographie d'Adrien Girettes », ''Le Maitron'', site internet ([https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article191029 ''(voir en ligne)'']) — Sources : documentation et photographies JM Gabaud.— François Adeline, « Haute-Vienne La guerre secrète 1940-1944 », Hors-série édité par ''Le Populaire du Centre'' décembre 2006 — Article ''Le Populaire'' 13 juin 2014 — ''Mémorial genweb''. — État-civil.</ref>.
Adrien Girettes est le fils d’Auguste Girettes, ouvrier de la [[Tramway de Cherbourg|Compagnie du Tramway]] au dépôt de l’ancienne [[Fonderie de Tourlaville]], et de Gabrielle Mouchel, ménagère <ref name="maitron">Jean-Marie Gabaud, Michel Thébault, « Biographie d'Adrien Girettes », ''Le Maitron'', site internet ([https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article191029 ''(voir en ligne)'']) — Sources : documentation et photographies JM Gabaud.— François Adeline, « Haute-Vienne La guerre secrète 1940-1944 », Hors-série édité par ''Le Populaire du Centre'' décembre 2006 — Article ''Le Populaire'' 13 juin 2014 — ''Mémorial genweb''. — État-civil.</ref>.


Célibataire, pour échapper au Service du travail obligatoire ([[STO dans la Manche|STO]]), Adrien Girettes va se réfugier à Châteauponsac (Charente-Maritime), comme ouvrier aux Ateliers de Montmorency <ref name="maitron"/>, et s’engage dans la Résistance dans un maquis FTPF de Châteauponsac (Haute-Vienne) <ref name=dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier.</ref>. Il appartint à la 2403{{e}} compagnie FTPF du lieutenant Brissiaud alias Rolland (basée au Mas de Vaulry dans les Monts de Blond) <ref name="maitron"/>.
Il est célibataire, et pour échapper au Service du travail obligatoire ([[STO dans la Manche|STO]]), Adrien Girettes va se réfugier à Châteauponsac (Charente-Maritime), comme ouvrier aux Ateliers de Montmorency <ref name="maitron"/>, et s’engage dans la Résistance dans un maquis FTPF de Châteauponsac (Haute-Vienne) <ref name=dico>''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'', tome 1, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier.</ref>. Il appartient à la 2403{{e}} compagnie FTPF du lieutenant Brissiaud alias Rolland (basée au Mas de Vaulry dans les Monts de Blond) <ref name="maitron"/>.


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== Hommages ==
== Hommages ==
Tourlaville lui rend hommage en septembre [[1946]] en donnant son nom à la [[rue Adrien-Girettes (Tourlaville)|rue du Moulin]].
Tourlaville lui rend hommage en septembre [[1946]] en donnant son nom à la [[rue Adrien-Girettes (Tourlaville)|rue du Moulin]].
* Une stèle commémorative du combat du 11 juin 1944 est dressée à Peyrat-de-Bellac, à l’intersection de la N 2147 (ex N 147) et de la D 675 <ref name="maitron"/>.
* Une stèle commémorative du combat du 11 juin 1944 est dressée à Peyrat-de-Bellac (Haute-Vienne), à l’intersection de la N 2147 (ex N 147) et de la D 675 <ref name="maitron"/>.
Son nom figure également sur les monuments commémoratifs suivants <ref name="maitron"/> :
Son nom figure également sur les monuments commémoratifs suivants <ref name="maitron"/> :
* [[Monument aux morts de Tourlaville]]
* [[Monument aux morts de Tourlaville]]

Version du 26 août 2021 à 15:53

Adrien Jules Joseph Girettes, né à Tourlaville le 28 février 1923 [1] et mort à Bussières-Poitevine (Haute-Vienne) le 12 juin 1944 [1], exécuté sommairement par pendaison par les allemands [2], est un résistant et combattant de la Seconde Guerre mondiale de la Manche, « Mort pour la France ».

Un héros du maquis

Adrien Girettes est le fils d’Auguste Girettes, ouvrier de la Compagnie du Tramway au dépôt de l’ancienne Fonderie de Tourlaville, et de Gabrielle Mouchel, ménagère [2].

Il est célibataire, et pour échapper au Service du travail obligatoire (STO), Adrien Girettes va se réfugier à Châteauponsac (Charente-Maritime), comme ouvrier aux Ateliers de Montmorency [2], et s’engage dans la Résistance dans un maquis FTPF de Châteauponsac (Haute-Vienne) [3]. Il appartient à la 2403e compagnie FTPF du lieutenant Brissiaud alias Rolland (basée au Mas de Vaulry dans les Monts de Blond) [2].

Le 9 juin 1944, il participe avec sa compagnie et un maquis de l’Armée secrète (AS) à une première libération de Bellac (Haute-Vienne). Alors que son groupe tend une embuscade pour retarder un convoi allemand de la division SS Das Reich en route vers la Normandie [3]. Dans un combat bref et violent, cinq maquisards sont tués et Adrien Girettes, blessé, est fait prisonnier et emmené à Bussières-Poitevine [2]. Après avoir été longuement interrogé et torturé, Adrien Girettes est exécuté sommairement par pendaison sur la place du village [2] le 12 juin 1944 sans avoir révélé l’emplacement de son groupe [3].

Après la guerre, son corps est transféré au cimetière de Tourlaville où il repose dans le carré militaire des corps restitués [2].

Hommages

Tourlaville lui rend hommage en septembre 1946 en donnant son nom à la rue du Moulin.

  • Une stèle commémorative du combat du 11 juin 1944 est dressée à Peyrat-de-Bellac (Haute-Vienne), à l’intersection de la N 2147 (ex N 147) et de la D 675 [2].

Son nom figure également sur les monuments commémoratifs suivants [2] :

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Fiche mémoire des hommes », Base des militaires décédés au cours de la Seconde Guerre mondiale, site internet
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 et 2,8 Jean-Marie Gabaud, Michel Thébault, « Biographie d'Adrien Girettes », Le Maitron, site internet ((voir en ligne)) — Sources : documentation et photographies JM Gabaud.— François Adeline, « Haute-Vienne La guerre secrète 1940-1944 », Hors-série édité par Le Populaire du Centre décembre 2006 — Article Le Populaire 13 juin 2014 — Mémorial genweb. — État-civil.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier.