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« Abbaye Notre-Dame (Hambye) » : différence entre les versions

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== Visite ==
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De cet ensemble conventuel, le plus complet de Basse-Normandie après celui du [[Mont Saint-Michel]], une grande partie a donc été sauvegardée et restaurée. L’église abbatiale à ciel ouvert oscille entre roman et gothique. Certes, le réfectoire des moines et le cloître ont disparu, toutefois une exceptionnelle suite de salles demeure aujourd’hui : la salle capitulaire, la sacristie, le parloir (ou salle des morts) et ses fresques, le scriptorium…
L’accès au monastère se fait par la '''porterie'''. Sa double entrée est surmontée de l’écusson des Painel. La cellule du frère portier, petite pièce voûtée en berceau, existe toujours. À l’étage, se trouve la salle d’accueil et d’auditoire où l’abbé rendait la justice.
C’est aujourd’hui dans cette salle qu’est présentée l’exposition « Les Toiles de Hambye – Art populaire local méconnu du XIXème siècle ».


Au premier étage de la maison des convers se trouve une exposition permanente « De la prière aux champs, la vie économique d'une abbaye médiévale ». Les moines
Située à l’ouest dans l’enclos monastique, la '''cour des étrangers''' est un espace de transition entre le monde extérieur des laïcs et la clôture monastique réservée aux moines. C’est aussi un espace de production et de travail, principalement pour les convers.
bénédictins et cisterciens ont organisé au Moyen Âge un modèle unique de fonctionnement et de gestion de leurs domaines. Ils ont largement contribué à l’aménagement des territoires et des paysages d’aujourd’hui. Articulée autour d’une grande maquette du site de Hambye, l’exposition met en lumière le monastère dans son environnement naturel et économique.


Les bâtiments agricoles qui jouxtent le logis des moines abritent, quant à eux, une rare collection d’art populaire du XIX{{exp|e}} siècle : les [[Toile d'Hambye|toiles de Hambye]], entièrement peintes à la main, sur fond noir ou rouge, ornaient les lits alcôves dans les intérieurs normands.
Le '''bâtiment des convers''' était réservé aux frères convers qui n’étaient pas des moines. Ils avaient prononcé des vœux simples et s’employaient essentiellement aux travaux manuels et agricoles.
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Construit parallèlement à celui des moines, il est transformé à partir du XVIème siècle en logis abbatial pour l’abbé commendataire.
Fichier:Abbaye_de_Hambye,_vers_1900.jpg|''Les ruines de l'abbaye envahies par la végétation, vers 1900''
Sa façade, fortement remaniée, garde une très belle porte en plein cintre à double archivolte, qui s’ouvrait sur un couloir permettant l’accès au cloître.
Fichier:FranceNormandieHambyeAbbayeSud.jpg|''L'abbaye - vue sud.''
Au rez-de-chaussée se trouvait le réfectoire des frères convers. Cet espace est aujourd’hui dédié aux expositions temporaires.
Fichier:Hambye2.JPG|''Vue intérieure des ruines de l'abbaye.''
Les convers avaient leur dortoir à l’étage (accès par l’escalier extérieur) et pouvaient se rendre à l’église par une petite ruelle située entre l’abbatiale et le mur du cloître.
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La petite salle, ancienne cellule du maître des convers, possède une cheminée en plâtre du XVIIème siècle.
 
Comme dans la plupart des abbayes bénédictines, les''' bâtiments conventuels''' sont composés de deux bâtiments parallèles directement adossés à l’église et d’un troisième perpendiculaire aux deux premiers. L’ensemble entourait le cloître.
L’aile Ouest est occupée par le logis des convers et par la cuisine.
L’aile Est, située dans le prolongement du transept sud de l’église, était réservée aux moines. Le rez-de-chaussée comprend différentes salles à usage domestique ou religieux, l’étage était occupé par le dortoir des moines.
Le réfectoire des moines, aujourd’hui disparu, fermait la galerie sud du cloître. Il a été démonté en partie au XVIIème puis au XIXème siècle. Des celliers étaient aménagés sous le réfectoire.
Au sud, un ensemble de bâtiments agricoles(porcherie, pressoir, charreterie et étables) ferme la cour. Un portail, situé entre la cuisine et les étables, fermait cette cour strictement réservée aux moines.
 
Le service de '''cuisine''' était assuré par les moines et des convers, nommés chaque semaine.
La cheminée est l’élément le plus important, occupant tout un pan de mur. La portée du linteau est de 3,90 m en forme d’arc surbaissé et composé de deux rangs superposés de claveaux. Une dalle d’égout rudimentaire a été aménagée dans l’épaisseur du mur, côté cour, pour évacuer les eaux usées.
Transformée en commun et en écurie après la Révolution, elle a été restaurée dès les années 1960.
 
À l’origine, la '''salle des moines''' qui date du XIIème, à deux nefs et voutée d’arêtes s’allongeait vers le sud avec une travée supplémentaire. Les moines pouvaient s’y réchauffer aux heures les plus froides de l’hiver.  A l’instar de nombreuses abbayes, le chauffoir se confond avec le scriptorium où se pratiquaient l’étude des textes et la copie des manuscrits.
Sous la fenêtre, un potager maçonné, rappelle que cette salle a également servi de réfectoire pour les derniers moines. Le potager, aujourd’hui très en hauteur, avait été aménagé au niveau du sol plusieurs fois rehaussé en raison des infiltrations d’eau. 
La salle a retrouvé son niveau d’origine après de longs travaux de restauration entre 1963 et 1966.
 
Le '''parloir''' est une petite pièce rectangulaire à pilier central et à quatre voûtes d’arêtes qui devait servir à la fois de parloir et de salle des morts pour les veillées funèbres. Les murs et les voûtes ont été recouverts d’un enduit peint d’un côté de fleurs de lys noires et de l’autre, de fleurs brun-rouge à cinq pétales. Les peintures sont datées du XIIIème siècle.
 
Lieu de prière et de méditation pour les moines, le '''cloître''' facilitait également la circulation et la distribution entre les différentes salles. Il occupait l’espace entre l’église, l’aile des convers, le logis des moines et le réfectoire. Il était formé d’un jardin entouré de quatre galeries couvertes.
Le cloître a été démonté et les colonnes dispersées dans les années 1830-1840.
En 1989, des fouilles archéologiques, entreprises dans les galeries sud et ouest, ont mis au jour des sépultures et une partie de l’ancien mur bahut sur lequel repose aujourd’hui deux colonnes d’origine et quelques copies.
 
Chaque matin, les moines se réunissaient dans la '''salle du chapitre''' pour la lecture d’un chapitre de la règle de saint Benoît et traiter des affaires courantes de l’abbaye. Le chapitre des coulpes, confession des fautes, s’y déroulait une fois par semaine.
L’équilibre des proportions, la finesse des décors sculptés et l’élégance font de cette salle un des chefs d’œuvre de l’architecture gothique normande du XIIIème siècle.
Deux nefs séparées par un épi central de colonnes en granit ouvrent sur la galerie du cloître par deux grandes baies en arc brisé et aux multiples voussures.
Il ne reste que quelques traces du décor peint qui ornait autrefois chaque travée de la salle. Les décors et enduits ont été redécouverts et restaurés entre 1994 et 2002. Seule la scène du Lavement des pieds (fresque - XIIIème) sur le mur nord était encore visible.
 
La '''sacristie''' communiquait directement avec l’église par une porte aujourd’hui murée. On y rangeait les objets et vêtements liturgiques utilisés lors des offices. Cette salle étroite, toute en longueur est voûtée en berceau plein cintre et ornée de décors peints, restaurés en 2003.
 
L’église '''abbatiale''', construite pour la plus grande partie entre la deuxième moitié du XIIème et le XIIIème siècle, présente un bel exemple d’architecture gothique primitive.
En 1810, par décret impérial, elle est vendue et transformée en carrière de pierre. La façade et une partie de la nef sont abattues. Deux colonnes du chœur sont également déposées. L’église se détériore et le chœur menace de s’effondrer.
Orientée, elle reprend le plan traditionnel en forme de croix latine.
Le [[chœur]] présente un style simple et élégant. Il est composé de deux travées et d’un rond-point. Cinq chapelles rayonnantes (fin XIIème) s’ouvrent sur le déambulatoire.
L’élévation est composée de 3 niveaux : les grandes arcades, le niveau intermédiaire percé des petites fenêtres des combles et les fenêtres hautes ornées d’un trilobe.
Le chœur a fait l’objet d’une grande campagne de restauration en 2009 et 2010. 
Au nord du [[transept]], la chapelle Saint-Michel, voûtée d’une croisée d’ogive, est surmontée par une tribune seigneuriale. À l’entrée on peut voir un chapiteau historié (XVème) représentant une scène de chasse.
À la croisée, la tour carrée culmine à 30 mètres et servait de clocher.
Réservée aux frères convers,  la [[nef]] ne sera achevée qu’au tout début du XIVème siècle. Très étroite et très élancée, elle était à l’origine plus longue. Une partie de la première travée ainsi que la façade ont été détruites en 1820. En 2011, les bases de la façade ont été dégagées lors d’un chantier de fouilles archéologiques.
 
 
L’abbaye de Hambye est un équipement du réseau des sites et musées départementaux mis en place par le Conseil général de la Manche. Les bâtiments conventuels sont privés.
 
Horaires d’ouverture
- D’avril à septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h.
- Vacances de la toussaint de 10h à 12h et de 14h à 17h.
- Fermeture le mardi sauf en juillet-août (accès limité à l’église et aux expositions)
- Fermé le 1er mai


== Autour de l'abbaye ==
== Autour de l'abbaye ==

Version du 19 septembre 2013 à 12:53

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L’abbaye Notre-Dame de Hambye est une abbaye bénédictine de la Manche, fondée au XIIe siècle sur les bords de la Sienne.

« Peut-on rêver église plus romantique ? Son architecture aérienne sacrifie à la pure verticalité. Tout est élan, envol, prière. Peut-on rêver église plus monastique ? » [1]

Histoire

Lithographie de 1825.

Fondée en 1147 par le seigneur et baron du lieu, Guillaume II Paynel, l’abbaye de Hambye est élevée en un siècle. Sous l’impulsion des « moines gris », moines bénédictins venus de la congrégation de Tiron dans le Perche, Notre-Dame de Hambye connaît alors une période florissante. Les donations affluent : rentes, dîmes, terres, églises avec leurs revenus…

Cet âge d’or durera jusqu’au XIVe siècle. La seigneurie de Hambye est transmise au siècle suivant par Jeanne Paynel à son mari, Louis d’Estouteville, glorieux défenseur du Mont Saint-Michel. Elle passe ensuite aux Orléans-Longueville, puis aux Matignon-Grimaldi, princes de Monaco. Tombée en décadence à partir du XVe siècle, soumise au régime de la Commende en 1548, la communauté monastique s’éteint en 1784.

L’abbaye devient bien national en 1790 et le mobilier est dispersé au feu des enchères. Les bâtiments conventuels sont dédiés à l'activité agricole, et l’église est vendue en 1810 sur décret impérial : elle sert alors de carrière de pierres, tout comme le cloître.

Ce n’est qu’à partir de 1902 que l’édifice est classé monument historique. En 1956, des particuliers, les époux Beck, rachètent une partie des bâtiments. En 1964, les élus du Conseil général de la Manche votent l’acquisition du reste de l’abbaye : l’église en ruine, la porterie et la maison des frères convers.

Les uns et les autres entreprennent alors des travaux de restauration pour lui rendre sa beauté.

Aujourd’hui, l’abbaye de Hambye appartient au réseau départemental des sites et musées de la Manche mis en place par le Conseil général. Les bâtiments conventuels demeurent une propriété privée.

Visite

L’accès au monastère se fait par la porterie. Sa double entrée est surmontée de l’écusson des Painel. La cellule du frère portier, petite pièce voûtée en berceau, existe toujours. À l’étage, se trouve la salle d’accueil et d’auditoire où l’abbé rendait la justice. C’est aujourd’hui dans cette salle qu’est présentée l’exposition « Les Toiles de Hambye – Art populaire local méconnu du XIXème siècle ».

Située à l’ouest dans l’enclos monastique, la cour des étrangers est un espace de transition entre le monde extérieur des laïcs et la clôture monastique réservée aux moines. C’est aussi un espace de production et de travail, principalement pour les convers.

Le bâtiment des convers était réservé aux frères convers qui n’étaient pas des moines. Ils avaient prononcé des vœux simples et s’employaient essentiellement aux travaux manuels et agricoles. Construit parallèlement à celui des moines, il est transformé à partir du XVIème siècle en logis abbatial pour l’abbé commendataire. Sa façade, fortement remaniée, garde une très belle porte en plein cintre à double archivolte, qui s’ouvrait sur un couloir permettant l’accès au cloître. Au rez-de-chaussée se trouvait le réfectoire des frères convers. Cet espace est aujourd’hui dédié aux expositions temporaires. Les convers avaient leur dortoir à l’étage (accès par l’escalier extérieur) et pouvaient se rendre à l’église par une petite ruelle située entre l’abbatiale et le mur du cloître. La petite salle, ancienne cellule du maître des convers, possède une cheminée en plâtre du XVIIème siècle.

Comme dans la plupart des abbayes bénédictines, les bâtiments conventuels sont composés de deux bâtiments parallèles directement adossés à l’église et d’un troisième perpendiculaire aux deux premiers. L’ensemble entourait le cloître. L’aile Ouest est occupée par le logis des convers et par la cuisine. L’aile Est, située dans le prolongement du transept sud de l’église, était réservée aux moines. Le rez-de-chaussée comprend différentes salles à usage domestique ou religieux, l’étage était occupé par le dortoir des moines. Le réfectoire des moines, aujourd’hui disparu, fermait la galerie sud du cloître. Il a été démonté en partie au XVIIème puis au XIXème siècle. Des celliers étaient aménagés sous le réfectoire. Au sud, un ensemble de bâtiments agricoles(porcherie, pressoir, charreterie et étables) ferme la cour. Un portail, situé entre la cuisine et les étables, fermait cette cour strictement réservée aux moines.

Le service de cuisine était assuré par les moines et des convers, nommés chaque semaine. La cheminée est l’élément le plus important, occupant tout un pan de mur. La portée du linteau est de 3,90 m en forme d’arc surbaissé et composé de deux rangs superposés de claveaux. Une dalle d’égout rudimentaire a été aménagée dans l’épaisseur du mur, côté cour, pour évacuer les eaux usées. Transformée en commun et en écurie après la Révolution, elle a été restaurée dès les années 1960.

À l’origine, la salle des moines qui date du XIIème, à deux nefs et voutée d’arêtes s’allongeait vers le sud avec une travée supplémentaire. Les moines pouvaient s’y réchauffer aux heures les plus froides de l’hiver. A l’instar de nombreuses abbayes, le chauffoir se confond avec le scriptorium où se pratiquaient l’étude des textes et la copie des manuscrits. Sous la fenêtre, un potager maçonné, rappelle que cette salle a également servi de réfectoire pour les derniers moines. Le potager, aujourd’hui très en hauteur, avait été aménagé au niveau du sol plusieurs fois rehaussé en raison des infiltrations d’eau. La salle a retrouvé son niveau d’origine après de longs travaux de restauration entre 1963 et 1966.

Le parloir est une petite pièce rectangulaire à pilier central et à quatre voûtes d’arêtes qui devait servir à la fois de parloir et de salle des morts pour les veillées funèbres. Les murs et les voûtes ont été recouverts d’un enduit peint d’un côté de fleurs de lys noires et de l’autre, de fleurs brun-rouge à cinq pétales. Les peintures sont datées du XIIIème siècle.

Lieu de prière et de méditation pour les moines, le cloître facilitait également la circulation et la distribution entre les différentes salles. Il occupait l’espace entre l’église, l’aile des convers, le logis des moines et le réfectoire. Il était formé d’un jardin entouré de quatre galeries couvertes. Le cloître a été démonté et les colonnes dispersées dans les années 1830-1840. En 1989, des fouilles archéologiques, entreprises dans les galeries sud et ouest, ont mis au jour des sépultures et une partie de l’ancien mur bahut sur lequel repose aujourd’hui deux colonnes d’origine et quelques copies.

Chaque matin, les moines se réunissaient dans la salle du chapitre pour la lecture d’un chapitre de la règle de saint Benoît et traiter des affaires courantes de l’abbaye. Le chapitre des coulpes, confession des fautes, s’y déroulait une fois par semaine. L’équilibre des proportions, la finesse des décors sculptés et l’élégance font de cette salle un des chefs d’œuvre de l’architecture gothique normande du XIIIème siècle. Deux nefs séparées par un épi central de colonnes en granit ouvrent sur la galerie du cloître par deux grandes baies en arc brisé et aux multiples voussures. Il ne reste que quelques traces du décor peint qui ornait autrefois chaque travée de la salle. Les décors et enduits ont été redécouverts et restaurés entre 1994 et 2002. Seule la scène du Lavement des pieds (fresque - XIIIème) sur le mur nord était encore visible.

La sacristie communiquait directement avec l’église par une porte aujourd’hui murée. On y rangeait les objets et vêtements liturgiques utilisés lors des offices. Cette salle étroite, toute en longueur est voûtée en berceau plein cintre et ornée de décors peints, restaurés en 2003.

L’église abbatiale, construite pour la plus grande partie entre la deuxième moitié du XIIème et le XIIIème siècle, présente un bel exemple d’architecture gothique primitive. En 1810, par décret impérial, elle est vendue et transformée en carrière de pierre. La façade et une partie de la nef sont abattues. Deux colonnes du chœur sont également déposées. L’église se détériore et le chœur menace de s’effondrer. Orientée, elle reprend le plan traditionnel en forme de croix latine. Le chœur présente un style simple et élégant. Il est composé de deux travées et d’un rond-point. Cinq chapelles rayonnantes (fin XIIème) s’ouvrent sur le déambulatoire. L’élévation est composée de 3 niveaux : les grandes arcades, le niveau intermédiaire percé des petites fenêtres des combles et les fenêtres hautes ornées d’un trilobe. Le chœur a fait l’objet d’une grande campagne de restauration en 2009 et 2010. Au nord du transept, la chapelle Saint-Michel, voûtée d’une croisée d’ogive, est surmontée par une tribune seigneuriale. À l’entrée on peut voir un chapiteau historié (XVème) représentant une scène de chasse. À la croisée, la tour carrée culmine à 30 mètres et servait de clocher. Réservée aux frères convers, la nef ne sera achevée qu’au tout début du XIVème siècle. Très étroite et très élancée, elle était à l’origine plus longue. Une partie de la première travée ainsi que la façade ont été détruites en 1820. En 2011, les bases de la façade ont été dégagées lors d’un chantier de fouilles archéologiques.


L’abbaye de Hambye est un équipement du réseau des sites et musées départementaux mis en place par le Conseil général de la Manche. Les bâtiments conventuels sont privés.

Horaires d’ouverture - D’avril à septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h. - Vacances de la toussaint de 10h à 12h et de 14h à 17h. - Fermeture le mardi sauf en juillet-août (accès limité à l’église et aux expositions) - Fermé le 1er mai

Autour de l'abbaye

Une randonnée pédestre est organisée aux abords de l'abbaye : longue de 45 kilomètres, la randonnée des deux abbayes relie l'abbaye de Hambye et l'abbaye de La Lucerne, l'arrivée étant jugée à La Haye-Pesnel. Des circuits de différentes longueurs sont organisés pour satisfaire à tous niveaux. Les communes de Hambye, de La Meurdraquière, du Mesnil-Drey, et de La Lucerne-d'Outremer sont les communes associées à cette randonnée, en plus de La Haye-Pesnel.

Exposition 2010

  • Jacques Le Chevalier (1896-1987) - Idées de lumière : décorateur, peintre, graveur, maître verrier, il a exercé ses dons d'artistes dans de nombreux domaines.

Bibliographie

Livres
  • Élisabeth Beck, L'Abbaye de Hambye, 1967.
Articles
  • Élisabeth Beck, « Le sort de l'abbaye de Hambye, de la Révolution à nos jours », Art de Basse-Normandie, n° 44.

Notes et références

  1. Bernard Beck, « Églises et abbayes du Cotentin », Le Cotentin, éd. Manche-Tourisme, 1977, p. 151.

Lien interne

48°56′36″N 1°16′45″W48.94333, -1.27917