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Une ordonnance du [[21 février]] [[1816]] reconstitue à partir du [[1er avril|{{1er}} avril]] suivant le Corps royal d'artillerie de marine <ref name=Bogaert>G. Van den Bogaert, ''Historique du {{2e}} Régiment d'artillerie de marine'' [http://www.troupesdemarine-ancredor.org/Archives/archives-autres-docs/Pages2012/Fichiers/Historique-2RAMa.pdf ''(lire en ligne)'']. </ref>. Il se compose alors de 8 bataillons, stationnés à Brest (Finistère), Toulon (Var), Rochefort (Charente-Maritime), Lorient (Morbihan) et Cherbourg. Cette dernière garnison comprend un bataillon (1 compagnie de bombardiers et 5 compagnies d'artilleurs), complété par une compagnie d'ouvriers et une compagnie d'apprentis- | Une ordonnance du [[21 février]] [[1816]] reconstitue à partir du [[1er avril|{{1er}} avril]] suivant le Corps royal d'artillerie de marine <ref name=Bogaert>G. Van den Bogaert, ''Historique du {{2e}} Régiment d'artillerie de marine'' [http://www.troupesdemarine-ancredor.org/Archives/archives-autres-docs/Pages2012/Fichiers/Historique-2RAMa.pdf ''(lire en ligne)'']. </ref>. Il se compose alors de 8 bataillons, stationnés à Brest (Finistère), Toulon (Var), Rochefort (Charente-Maritime), Lorient (Morbihan) et Cherbourg. Cette dernière garnison comprend un bataillon (1 compagnie de bombardiers et 5 compagnies d'artilleurs), complété par une compagnie d'ouvriers et une compagnie d'apprentis-canonniers. | ||
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Version du 27 novembre 2021 à 20:44
Le 2e régiment d'artillerie de marine est une ancienne unité militaire de Cherbourg.
Une ordonnance du 21 février 1816 reconstitue à partir du 1er avril suivant le Corps royal d'artillerie de marine [1]. Il se compose alors de 8 bataillons, stationnés à Brest (Finistère), Toulon (Var), Rochefort (Charente-Maritime), Lorient (Morbihan) et Cherbourg. Cette dernière garnison comprend un bataillon (1 compagnie de bombardiers et 5 compagnies d'artilleurs), complété par une compagnie d'ouvriers et une compagnie d'apprentis-canonniers.
Le 8 juillet 1893, le régiment est en garnison à Cherbourg sous le nom de 2e régiment d'artillerie de marine (RAMa). Il est commandé par le colonel Jean Delaissey, jusqu'en 1898 [1]
Le 1er janvier 1889, le 2e régiment de Cherbourg est composé de cinq batteries à pied [1].
Le 7 juillet 1900, il est rattaché à l'Armée de terre et prend le nom de 2e régiment d'artillerie coloniale à partir du 1er janvier 1901 [1]. Il participe à la Première Guerre mondiale au sein du 1er corps d'armée coloniale. Il y obtient la croix de guerre, avec deux citations à l'ordre de l'armée. Il est anéanti lors de la bataille de Rossignol (Belgique) le 22 août 1914. Il est reconstitué le 1er avril 1917.
Il est dissous à la fin de 1918 et recréé en 1919, en garnison à Brest (Finistère) et Cherbourg. Complété le 1er juillet 1919 par le II/142e régiment d'artillerie lourde coloniale, il redevient le 2e régiment d'artillerie coloniale [1]. Il est transféré le 31 décembre 1923 à Bordeaux et à Libourne (Gironde) [1].
L'écrivain Ernest Psichari sert au sein de ce régiment.
Bibliographie
- Historique sommaire du 2e Régiment d'artillerie coloniale pendant la campagne de 1914-1918, impr. Oberthur, Rennes, 1921 (lire en ligne)