Actions

2e régiment d'artillerie de marine

De Wikimanche

Révision datée du 14 mai 2020 à 12:25 par MomoBot (discussion | contributions) (ajout modèle notes et references)

Le 2e Régiment d'artillerie de marine est une ancienne unité militaire de Cherbourg.

Une ordonnance du 21 février 1816 reconstitue à partir du 1er avril suivant le Corps royal d'artillerie de marine [1]. Il se compose alors de 8 bataillons, stationnés à Brest (Finistère), Toulon (Var), Rochefort (Charente-Maritime), Lorient (Morbihan) et Cherbourg. Cette dernière garnison comprend un bataillon (1 compagnie de bombardiers et 5 compagnies d'artilleurs), complété par une compagnie d'ouvriers et une compagnie d'apprentis-cannoniers.

Le 8 juillet 1893, le régiment est en garnison à Cherbourg sous le nom de 2e Régiment d'artillerie de marine (RAMa). Il est commandé par le colonel Jean Delaissey, jusqu'en 1898 [1]

Le 1er janvier 1889, le 2e Régiment de Cherbourg est composé de 5 batteries à pied [1].

Le 7 juillet 1900, il est rattaché à l'Armée de terre et prend le nom de 2e Régiment d'artillerie coloniale à partir du 1er janvier 1901[1]. Il participe à la Première Guerre mondiale au sein du 1er Corps d'armée coloniale. Il y obtient la croix de guerre, avec deux citations à l'ordre de l'armée. Il est anéanti lors de la bataille de Rossignol le 22 août 1914. Il est reconstitué le 1er avril 1917.

Il est dissous à la fin de 1918 et recréé en 1919, en garnison à Brest (Finistère) et Cherbourg. Complété le 1er juillet 1919 par le II/142e RALC, il redevient le 2e régiment d'artillerie coloniale [1]. Il est transféré le 31 décembre 1923 à Bordeaux et à Libourne (Gironde) [1].

L'écrivain Ernest Psichari sert au sein de ce régiment.

Bibliographie

  • Historique sommaire du 2e Régiment d'artillerie coloniale pendant la campagne de 1914-1918, impr. Oberthur, Rennes, 1921 (lire en ligne)

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 G. Van den Bogaert, Historique du 2e Régiment d'artillerie de marine (lire en ligne).