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'''Éremburge de Mortain''', ou ''Érembourg de Mortain'', est une noble de la Manche.
'''Éremburge de Mortain''', ou ''Érembourg de Mortain'', morte vers 1088, est une noble de la Manche.


Fille de Guillaume Guerlenc, comte de [[Mortain]] déchu par le duc [[Guillaume le Conquérant|Guillaume]] et exilé en Italie, Éremburge épouse [[Roger Ier de Sicile|Roger de Hauteville]], grand comte de Sicile, après la mort de sa première épouse.
Fille de [[Guillaume Gerlenc]], comte de [[Mortain]] déchu par le duc [[Guillaume le Conquérant|Guillaume]] et exilé en Italie, Éremburge épouse [[Roger Ier de Sicile|Roger de Hauteville]], grand comte de Sicile, après la mort de sa première épouse, Judith d'Évreux.


Elle donne naissance à plusieurs filles qui épousent de grands princes étrangers.
Elle donne naissance à plusieurs filles qui épousent de grands princes étrangers.


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Elle est inhumée dans l'abbaye Saint-Michel de Mileto, fondée vers 1063-1065 par son époux, qui est inhumé à ses côtés en [[1101]]. Le sarcophage d'Éremburge, remploi antique, disparut après 1860 <ref>Lucien Musset, « Huit essais sur l'autorité ducale en Normandie (XIe. XIIe siècles) », ''Cahier des Annales de Normandie'' n° 17, 1985, pp. 3-148 [https://www.persee.fr/doc/annor_0570-1600_1985_hos_17_1_6662 ''(Lire en ligne)''].</ref>.
 
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Dernière version du 8 août 2022 à 15:41

Éremburge de Mortain, ou Érembourg de Mortain, morte vers 1088, est une noble de la Manche.

Fille de Guillaume Gerlenc, comte de Mortain déchu par le duc Guillaume et exilé en Italie, Éremburge épouse Roger de Hauteville, grand comte de Sicile, après la mort de sa première épouse, Judith d'Évreux.

Elle donne naissance à plusieurs filles qui épousent de grands princes étrangers.

Elle est inhumée dans l'abbaye Saint-Michel de Mileto, fondée vers 1063-1065 par son époux, qui est inhumé à ses côtés en 1101. Le sarcophage d'Éremburge, remploi antique, disparut après 1860 [1].

Notes et références

  1. Lucien Musset, « Huit essais sur l'autorité ducale en Normandie (XIe. XIIe siècles) », Cahier des Annales de Normandie n° 17, 1985, pp. 3-148 (Lire en ligne).