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'''Émilie Rolez''', née '''Émilie Vallerey''' à Verteuil-sur-Charente (Charente) le [[12 septembre]] [[1895]], morte à Tourrette-Levens (Alpes-Maritimes) le [[19 mai]] [[1985]], est une personnalité artistique liée au département de la [[Manche]], sculpteur et peintre de son état.
'''Émilie Rolez''', pour l'état civil Marie Émilie Jane Vallerey, née à Verteuil-sur-Charente (Charente) {{date naissance|12|9|1895}} <ref name=ec> « Acte de naissance n° 16 », ''Archives de la Charente-Maritime'', archives communales de Verteuil-sur-Charente, registre de l'état-civil des naissances (1885-1902), 3 E 439/9 , page 205/351.</ref> et morte à Châteauneuf-Villevieille (Alpes-Maritimes) {{date décès-f|19|5|1986}} <ref> « Acte de décès n° 6 - État-civil de Châteauneuf-Villevieille (Alpes-Maritimes) - Fichier des personnes décédées », ''data.gouv.fr'', Insee, année 1986.</ref>, est une personnalité artistique liée au département de la [[Manche]], sculptrice et peintre de son état.


Suite à une mutation de son père, officier dans l'artillerie coloniale, la famille Vallerey vient s'installer à Cherbourg au début du siècle. Émilie y fréquente l’École des Beaux-Arts, dirigée par [[Alfred Rolez]]. Elle épouse celui-ci le [[2 janvier]] [[1919]] à Cherbourg.
== Biographie ==
''Marie'' Émilie Vallerey est née au domicile de son grand-père maternel, fille d'Émile Vallerey, trente-sept ans, capitaine d'artillerie de marine et de Jeanne Chrétien, vingt-huit ans, domiciliés à Lorient (Morbihan) <ref name=ec/>.  


Elle devient professeur de dessin à l’École Pratique des Jeunes Filles de Cherbourg, ainsi qu'à l’École des Beaux-Arts<ref>Philippe Coëpel, '' « Que maudite soit la guerre » enquête sur un monument aux morts pacifiste'', Éditions des Champs 1997</ref>.
Suite à une mutation de son père, officier dans l'artillerie coloniale, la famille Vallerey vient s'installer à [[Cherbourg]] au début du {{19e}} siècle. Émilie y fréquente l'[[École supérieure d'arts & médias de Caen/Cherbourg|École des beaux-arts]], dirigée par [[Alfred Rolez]], qu'elle épouse à [[Avranches]] le {{date|28|août|1918}} <ref name=ec/>.


Elle est également l'élève d'Alexandre Descatoire<ref name=Collection>''Collection de peintures et de sculptures'', Ville d'Équeurdreville (catalogue)</ref>.
Elle devient professeur de dessin à l'École pratique des jeunes filles de Cherbourg, ainsi qu'à l'École des beaux-arts<ref>Philippe Coëpel, '' « Que maudite soit la guerre » enquête sur un monument aux morts pacifiste'', Éditions des Champs 1997.</ref>.
 
Elle est également l'élève d'Alexandre Descatoire<ref name=Collection>''Collection de peintures et de sculptures'', Ville d'Équeurdreville (catalogue).</ref>.


Elle participe au Salon des artistes français à Paris à partir de [[1925]]. Elle y obtient une médaille en [[1929]]<ref name=Collection/>.
Elle participe au Salon des artistes français à Paris à partir de [[1925]]. Elle y obtient une médaille en [[1929]]<ref name=Collection/>.
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Elle est l'auteur du [[Monument aux morts d'Équeurdreville-Hainneville|monument aux morts pacifiste]] érigé en [[1932]] à [[Équeurdreville-Hainneville]], à la demande du maire de l'époque [[Hippolyte Mars]]. Émilie Rolez a réalisé un portrait de ce dernier. Elle a également réalisé le monument funéraire d'[[Albert Mahieu]] au cimetière de Cherbourg.
Elle est l'auteur du [[Monument aux morts d'Équeurdreville-Hainneville|monument aux morts pacifiste]] érigé en [[1932]] à [[Équeurdreville-Hainneville]], à la demande du maire de l'époque [[Hippolyte Mars]]. Émilie Rolez a réalisé un portrait de ce dernier. Elle a également réalisé le monument funéraire d'[[Albert Mahieu]] au cimetière de Cherbourg.


Après le décès de son mari en 1931, elle quitte le Cotentin pour aller enseigner à l’École des Beaux-Arts de Nice. Elle se remarie en 1949 avec Michel Perret.
Après le décès de son mari en [[1931]], elle quitte le [[Cotentin]] pour aller enseigner à l'École des beaux-arts de Nice (Alpes-Maritimes). Elle se remarie en [[1949]] avec Michel Perret.


==Notes et références==
{{Notes et références}}
<references />


==Article connexe==
== Articles connexes==
* [[Rolez]]
* [[Sculpture dans la Manche]]
* [[Sculpture dans la Manche]]
==Lien externe==
* [http://pagesperso-orange.fr/philippe.coepel/monument.html Site privé sur le monument aux morts d'Équeurdreville].


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[[Catégorie:Personnalité artistique de la Manche]]
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[[Catégorie:Peintre de la Manche]]
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[[Catégorie:Sculpteur de la Manche]]

Version du 11 août 2020 à 11:22

Émilie Rolez, pour l'état civil Marie Émilie Jane Vallerey, née à Verteuil-sur-Charente (Charente) le 12 septembre 1895 [1] et morte à Châteauneuf-Villevieille (Alpes-Maritimes) le 19 mai 1986 [2], est une personnalité artistique liée au département de la Manche, sculptrice et peintre de son état.

Biographie

Marie Émilie Vallerey est née au domicile de son grand-père maternel, fille d'Émile Vallerey, trente-sept ans, capitaine d'artillerie de marine et de Jeanne Chrétien, vingt-huit ans, domiciliés à Lorient (Morbihan) [1].

Suite à une mutation de son père, officier dans l'artillerie coloniale, la famille Vallerey vient s'installer à Cherbourg au début du 19e siècle. Émilie y fréquente l'École des beaux-arts, dirigée par Alfred Rolez, qu'elle épouse à Avranches le 28 août 1918 [1].

Elle devient professeur de dessin à l'École pratique des jeunes filles de Cherbourg, ainsi qu'à l'École des beaux-arts[3].

Elle est également l'élève d'Alexandre Descatoire[4].

Elle participe au Salon des artistes français à Paris à partir de 1925. Elle y obtient une médaille en 1929[4].

Elle est l'auteur du monument aux morts pacifiste érigé en 1932 à Équeurdreville-Hainneville, à la demande du maire de l'époque Hippolyte Mars. Émilie Rolez a réalisé un portrait de ce dernier. Elle a également réalisé le monument funéraire d'Albert Mahieu au cimetière de Cherbourg.

Après le décès de son mari en 1931, elle quitte le Cotentin pour aller enseigner à l'École des beaux-arts de Nice (Alpes-Maritimes). Elle se remarie en 1949 avec Michel Perret.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 « Acte de naissance n° 16 », Archives de la Charente-Maritime, archives communales de Verteuil-sur-Charente, registre de l'état-civil des naissances (1885-1902), 3 E 439/9 , page 205/351.
  2. « Acte de décès n° 6 - État-civil de Châteauneuf-Villevieille (Alpes-Maritimes) - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1986.
  3. Philippe Coëpel, « Que maudite soit la guerre » enquête sur un monument aux morts pacifiste, Éditions des Champs 1997.
  4. 4,0 et 4,1 Collection de peintures et de sculptures, Ville d'Équeurdreville (catalogue).

Articles connexes