Actions

Émile Zola et la Manche

De Wikimanche

Révision datée du 12 janvier 2019 à 01:57 par HaguardDuNord (discussion | contributions) (Page créée avec « '''Émile Zola''', né à Paris{{date naissance|2|04|1840}}, mort dans cette commune {{date décès|29|septembre|1902}} est un écrivain et journaliste français. Romanc... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Émile Zola, né à Paris le 2 avril 1840, mort dans cette commune le 29 septembre 1902 est un écrivain et journaliste français.

Romancier naturaliste et républicain, Émile Zola décrit dans les vingt tomes de sa série des Rougon-Macquart la France du Second Empire. Il fut aussi un ardent combattant pour la justice et la vérité, lors de l'affaire Dreyfus, qui déchira la France de la IIIe République.

Il est journaliste, engagé dans la défense du capitaine Dreyfus à propos du procès duquel il publie à la une de l'Aurore l'article « J'Accuse…! » le [[13 janvier] 1898.

Il est l'un des écrivains français les plus connus.

Émile Zola dans la Manche

Émile Zola séjourne à Saint-Vaast-la-Hougue en août 1881[1].

Émile Zola et les Manchois

L'écrivain est proche des peintres réalistes, notamment d'Antoine Guillemet dont il s'inspire pour écrire L'Œuvre, et écrit, comme critique d'art, plusieurs articles à Jean-François Millet, souvent favorables, parfois réprobateur, comme le Le Bout du village qu'il qualifie de « peinture molle et indécise ». D'Yvette Guilbert, il écrit : « Jamais, je n’ai mieux compris qu’une grande artiste n’est qu’une nature qui s’exalte et se donne ».

Au lendemain du décès d'Émile Littré, en 1881, Émile Zola rend hommage à la une du Figaro à cet « homme du siècle ».

Il est publié par les frères Garnier, et illustré par Edmond Rudaux.

En 1953, Pierre Bedel publie dans Libération une enquête sur la mort de Zola sur la foi du témoignage de Pierre Hacquin, ancien employé de pharmacie domicilié à Tessy-sur-Vire, qui accrédite un sabotage de la cheminée du romancier pour provoquer sa mort par asphyxie[2].

La Manche dans les romans de Zola

En 1879, l'auteur évoque les travaux de la rade de Cherbourg dans Nana : « À Cherbourg, il avait vu le nouveau port, un chantier immense, des centaines d’hommes suant au soleil, des machines comblant la mer de quartiers de roche, dressant une muraille où parfois des ouvriers restaient comme une bouillie sanglante ».

En 1883, l'héroïne de Au bonheur des dames, Denise, est originaire de Valognes. Le roman débute ainsi : « Denise était venue à pied de la gare Saint-Lazare, où un train de Cherbourg l’avait débarquée avec ses deux frères, après une nuit passée sur la dure banquette d’un wagon de troisième classe. ». Deloche est originaire de Bricquebec et évoque également Saint-Lô, le vendeur Hutin d'Yvetot, et M. de Boves est censé « inspecter les étalons de Saint-Lô »[3].

En 1884, La Joie de vivre évoque Cherbourg, Saint-Lô et le Cotentin.

En 1890, la locomotive à vapeur du mécanicien Jacques Lantier, dans La Bête humaine, s'appelle Lison.

Hommages

Plusieurs rues de la Manche portent le nom de l'écrivain.

Le collège de La Glacerie porte également son nom, comme plusieurs écoles (Tourlaville, Cherbourg-Octeville…)

Notes et références

  1. Dominique Bussillet, Lettres - Promenades épistolaires sur la côte normande au XIXe siècle , éd. Les Cahiers du Temps, 2001, pp. 43-44.
  2. Jean-Christian Petitfils, Les énigmes de l'histoire de France, Le Figaro Histoire / Perrin, 2018.
  3. Gérard Pouchain, Promenades en Normandie avec Émile Zola, Charles Corlet, 1992.