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(Convoi I.152)
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Émile Lecarpentier se révolte face à la politique de Vichy. Il entre, avec sa fille, dans la Résistance et la clandestinité. Il héberge de nombreux résistants et diffuse des tracts. <ref name=O-F> Le 70{{e}} anniversaire de la libération de Barfleur [https://www.ouest-france.fr/normandie/barfleur-50760/libere-depuis-70-ans-barfleur-met-deux-habitants-lhonneur-2651638 ''(lire en ligne)''].</ref>
Émile Lecarpentier se révolte face à la politique de Vichy. Il entre, avec sa fille, dans la Résistance et la clandestinité. Il héberge de nombreux résistants et diffuse des tracts. <ref name=O-F> Le 70{{e}} anniversaire de la libération de Barfleur [https://www.ouest-france.fr/normandie/barfleur-50760/libere-depuis-70-ans-barfleur-met-deux-habitants-lhonneur-2651638 ''(lire en ligne)''].</ref>


Il est arrêté par la police allemande le [[7 mai]] [[1943]]. Après son procès, Émile Lecarpentier quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof le [[8 juillet]] [[1943]]. Il s'agit d'un wagon-cellulaire emportant 61 hommes de nationalité française. Ces déportés classés NN <ref> Nacht und Nebel </ref> ; d’une part, ceux transférés en Allemagne par les autorités de la Wehrmacht afin d’être jugés par les tribunaux spéciaux mis en place pour une application stricte du décret Keitel de décembre 1941 et d’autre part, ceux déportés par la Gestapo dont l’objectif n’est pas le jugement mais uniquement l’envoi dans un camp. Parmi les autres déportés de ce transport se trouvent les Manchois [[Raymond Brûlé|Brûlé]], [[Alfred Duros|Duros]], [[Victor Francolon|Francolon]], [[Georges Gautier|Gautier]], [[Marcel Leclerc|Leclerc]], [[Louis Legaigneur|Legaigneur]], [[Ange Leparquier|Leparquier]] et [[Jean Roulier|Roulier]] ainsi que [[Régis Messac|Messac]].
Il est arrêté par la police allemande le [[7 mai]] [[1943]]. Après son procès, Émile Lecarpentier quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof le [[11 novembre]] [[1943]] par le convoi I.152 <ref name=FMD>[http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.152. Fondation pour la mémoire de la déportation].</ref>. Il s'agit d'un wagon-cellulaire emportant 61 hommes de nationalité française. Ces déportés classés NN <ref> Nacht und Nebel </ref> ; d’une part, ceux transférés en Allemagne par les autorités de la Wehrmacht afin d’être jugés par les tribunaux spéciaux mis en place pour une application stricte du décret Keitel de décembre 1941 et d’autre part, ceux déportés par la Gestapo dont l’objectif n’est pas le jugement mais uniquement l’envoi dans un camp. Parmi les autres déportés de ce transport se trouvent les Manchois [[Raymond Brûlé|Brûlé]], [[Alfred Duros|Duros]], [[Victor Francolon|Francolon]], [[Georges Gautier|Gautier]], [[Marcel Leclerc|Leclerc]], [[Louis Legaigneur|Legaigneur]], [[Ange Leparquier|Leparquier]] et [[Jean Roulier|Roulier]] ainsi que [[Régis Messac|Messac]].


Le wagon est décroché en gare de Strasbourg pour qu'ils soient dirigés sur le camp de Natzweiler-Struthof en raison d'un contre-ordre donné à la suite des bombardements de Cologne.
Le wagon est décroché en gare de Strasbourg pour qu'ils soient dirigés sur le camp de Natzweiler-Struthof en raison d'un contre-ordre donné à la suite des bombardements de Cologne.

Version du 20 juillet 2020 à 09:47

Émile Lecarpentier, né à Octeville le 4 février 1899 et mort au camp de concentration de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin) le 24 mai 1944, est un déporté de la Manche.

Émile Lecarpentier se révolte face à la politique de Vichy. Il entre, avec sa fille, dans la Résistance et la clandestinité. Il héberge de nombreux résistants et diffuse des tracts. [1]

Il est arrêté par la police allemande le 7 mai 1943. Après son procès, Émile Lecarpentier quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof le 11 novembre 1943 par le convoi I.152 [2]. Il s'agit d'un wagon-cellulaire emportant 61 hommes de nationalité française. Ces déportés classés NN [3] ; d’une part, ceux transférés en Allemagne par les autorités de la Wehrmacht afin d’être jugés par les tribunaux spéciaux mis en place pour une application stricte du décret Keitel de décembre 1941 et d’autre part, ceux déportés par la Gestapo dont l’objectif n’est pas le jugement mais uniquement l’envoi dans un camp. Parmi les autres déportés de ce transport se trouvent les Manchois Brûlé, Duros, Francolon, Gautier, Leclerc, Legaigneur, Leparquier et Roulier ainsi que Messac.

Le wagon est décroché en gare de Strasbourg pour qu'ils soient dirigés sur le camp de Natzweiler-Struthof en raison d'un contre-ordre donné à la suite des bombardements de Cologne.

À son arrivée au camp, il se voit attribué le numéro matricule 5955. Émile Lecarpentier y décède.

Notes et références

  1. Le 70e anniversaire de la libération de Barfleur (lire en ligne).
  2. Fondation pour la mémoire de la déportation.
  3.  Nacht und Nebel

Source

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