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'''Émile Le Laidier''', {{date naissance|16|12|1901|Tollevast}} et mort au camp de concentration de Dachau (Allemagne) le [[2 février]] [[1945]], est un déporté de la [[Manche]].
'''Émile Le Laidier''', {{date naissance|16|12|1901|Tollevast}} et mort au camp de concentration de Dachau (Allemagne) {{date décès|2|2|1945}}, est un déporté de la [[Manche]].


Prisonnier, Émile Le Laidier quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof le [[18 novembre]] [[1943]]. Il s'agit d'un wagon-cellulaire emportant 62 hommes dont 59 Français, 1 Belge, 1 Polonais et 1 Yougoslave. Ces déportés sont classés N.N.<ref> Nacht und Nebel </ref> ; d’une part, ceux transférés en Allemagne par les autorités de la Wehrmacht afin d’être jugés par les tribunaux spéciaux mis en place pour une application stricte du décret Keitel de décembre [[1941]] et d’autre part, ceux déportés par la Gestapo dont l’objectif n’est pas le jugement mais uniquement l’envoi dans un camp. Parmi les autres déportés de ce transport se trouve le Manchois [[René Valo]].
Prisonnier, Émile Le Laidier quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof le [[18 novembre]] [[1943]]. Il s'agit d'un wagon-cellulaire emportant 62 hommes dont 59 Français, 1 Belge, 1 Polonais et 1 Yougoslave. Ces déportés sont classés N.N.<ref> Nacht und Nebel </ref> ; d’une part, ceux transférés en Allemagne par les autorités de la Wehrmacht afin d’être jugés par les tribunaux spéciaux mis en place pour une application stricte du décret Keitel de décembre [[1941]] et d’autre part, ceux déportés par la Gestapo dont l’objectif n’est pas le jugement mais uniquement l’envoi dans un camp. Parmi les autres déportés de ce transport se trouve le Manchois [[René Valo]].

Version du 28 août 2018 à 18:21

Émile Le Laidier, né à Tollevast le 16 décembre 1901 et mort au camp de concentration de Dachau (Allemagne) le 2 février 1945, est un déporté de la Manche.

Prisonnier, Émile Le Laidier quitte Paris vers le camp de concentration de Natzweiler-Struthof le 18 novembre 1943. Il s'agit d'un wagon-cellulaire emportant 62 hommes dont 59 Français, 1 Belge, 1 Polonais et 1 Yougoslave. Ces déportés sont classés N.N.[1] ; d’une part, ceux transférés en Allemagne par les autorités de la Wehrmacht afin d’être jugés par les tribunaux spéciaux mis en place pour une application stricte du décret Keitel de décembre 1941 et d’autre part, ceux déportés par la Gestapo dont l’objectif n’est pas le jugement mais uniquement l’envoi dans un camp. Parmi les autres déportés de ce transport se trouve le Manchois René Valo.

Le wagon est décroché en gare de Strasbourg pour qu'il soit dirigé sur le camp de Natzweiler-Struthof en raison d'un contre-ordre donné à la suite des bombardements de Cologne.

À son arrivée au camp, il se voit attribué le numéro matricule 6197. En septembre 1944, le camp est évacué et les déportés qui ne sont pas envoyés en Silésie, sont internés au camp de concentration de Dachau.

Émile Le Laidier y trouve la mort le 2 février 1945.

Note

  1.  Nacht und Nebel

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