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'''Éléonor Daubrée''' est un poète né à [[Gouville-sur-Mer]] en 1881 et décédé en 1961.
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Il fait carrière dans l'enseignement. Il a laissé de nombreux recueils comme : ''Fleurs de mon pays et La terre des ancêtres''.
== Biographie ==


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== Œuvres ==
* ''Les Fleurs de mon pays'', préface de [[Léon Déries]], éd. Henry Delesques, 1912
* ''À l'ombre des pommiers'', éd. H. Delesques, 1914
* ''À tous nos morts sublimes'', 1915
* ''Un regard sur la vie'', éd. Blaizot, Paris, 1918 ; prix Balzac de la Société des gens de lettres
* ''La Terre des ancêtres'', préface de Frédéric Mistral, éd. Jouve, 1922 ; ouvrage couronné par l'[[Académie française]]
* ''Le Cœur des humbles'', Barbaroux, 1939 ; contient « La coiffe normande », « L'armoire normande »
* ''Un florilège des œuvres poétiques d'Éléonor Daubrée'', illustrations de Jean-Clair Popineau, Association pour le respect et la valorisation du patrimoine culturel, 1997
* ''Poèmes inédits'', éd. P. Bellée
 
== Hommages ==
* Un monument célèbre sa mémoire à Gouville-sur-Mer (inauguré en [[1963]]).
* Une [[Rue Éléonor-Daubrée (Coutances)|rue]] et un gymnase portent son nom à Coutances.
* Une place porte son nom à [[Lessay]].
 
==== Citation ====
* « D'une inspiration toujours élevée et saine, respire l'amour du sol natal et des belles traditions françaises », Henri de Régnier <ref>Cité par Pierre Harel, ''Faôt d'ardréchi !'', éd. Cheminements, 2004, p. 117.</ref>.
 
==== Divers ====
* Après le décès du poète, la Société des gens de lettres crée un « Prix Éléonor Daubrée ».
 
== Bibliographie ==
* Raymond Deslandes, « Éléonor Daubrée (1881-1961) », ''[[Viridovix (revue)|revue Viridovix]]'', n° 10, 1992.
 
{{Notes et références}}
 
== Lien interne ==
* [[Daubrée]]
 
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[[Catégorie:Biographie]]
[[Catégorie:Décès en 1961]]
[[Catégorie:Écrivain de la Manche]]
[[Catégorie:Maire de Gouville-sur-Mer]]

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Éléonor Aimable Daubrée, né à Gouville-sur-Mer le 31 janvier 1881 [1] et mort en 1961, est un poète de la Manche.

Biographie

Il fait carrière dans l'enseignement et il se passionne pour la poésie [2]. Il laisse de nombreux recueils dont Un regard sur la vie, qui lui vaut le Prix Balzac en 1919 et les encouragements de Mistral [2].

Il est maire de Gouville-sur-Mer de 1947 à 1953.

Œuvres

  • Les Fleurs de mon pays, préface de Léon Déries, éd. Henry Delesques, 1912
  • À l'ombre des pommiers, éd. H. Delesques, 1914
  • À tous nos morts sublimes, 1915
  • Un regard sur la vie, éd. Blaizot, Paris, 1918 ; prix Balzac de la Société des gens de lettres
  • La Terre des ancêtres, préface de Frédéric Mistral, éd. Jouve, 1922 ; ouvrage couronné par l'Académie française
  • Le Cœur des humbles, Barbaroux, 1939 ; contient « La coiffe normande », « L'armoire normande »
  • Un florilège des œuvres poétiques d'Éléonor Daubrée, illustrations de Jean-Clair Popineau, Association pour le respect et la valorisation du patrimoine culturel, 1997
  • Poèmes inédits, éd. P. Bellée

Hommages

  • Un monument célèbre sa mémoire à Gouville-sur-Mer (inauguré en 1963).
  • Une rue et un gymnase portent son nom à Coutances.
  • Une place porte son nom à Lessay.

Citation

  • « D'une inspiration toujours élevée et saine, respire l'amour du sol natal et des belles traditions françaises », Henri de Régnier [3].

Divers

  • Après le décès du poète, la Société des gens de lettres crée un « Prix Éléonor Daubrée ».

Bibliographie

  • Raymond Deslandes, « Éléonor Daubrée (1881-1961) », revue Viridovix, n° 10, 1992.

Notes et références

  1. Acte de naissance n° 7 (lire en ligne).
  2. 2,0 et 2,1 Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 1, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.
  3. Cité par Pierre Harel, Faôt d'ardréchi !, éd. Cheminements, 2004, p. 117.

Lien interne