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« Église abbatiale Sainte-Croix (Saint-Lô) » : différence entre les versions

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Aujourd'hui, elle n’est que le vestige d’un édifice plus grand qui, au Moyen-Âge, comportait un transept. C'était l'abbatiale d'une communauté de chanoines de saint Augustin.
Aujourd'hui, elle n’est que le vestige d’un édifice plus grand qui, au Moyen-Âge, comportait un transept. C'était l'abbatiale d'une communauté de chanoines de saint Augustin.


L’apogée de Sainte-Croix de Saint-Lô se situe à la fin du XVème siècle quand l’abbé Vaultier fit prolonger le bâtiment roman d’un magnifique chœur gothique, qui équivalait certainement, en splendeur, à celui de Notre-Dame de Saint-Lô, dû à l’évêque Geoffroy Herbert. La partie gothique, devenue trop dangereuse, fut abattue, vraisemblablement sous le Consulat.
L’apogée de Sainte-Croix de Saint-Lô se situe à la fin du XV{{e}} siècle quand l’abbé Vaultier fait prolonger le bâtiment roman d’un magnifique chœur gothique, qui équivaut certainement, en splendeur, à celui de Notre-Dame de Saint-Lô, dû à l’évêque Geoffroy Herbert. La partie gothique, devenue trop dangereuse, est abattue, vraisemblablement sous le Consulat.


L’accroissement de la population urbaine, mais aussi la nécessité de restaurer la partie romane, imposèrent de nouveaux travaux, sous le Second Empire. On en profita pour allonger la nef et doubler les collatéraux. On dressa, de plus, au mitan du côté Sud, un clocher ([[1860]]-[[1863]]), détruit en [[1944]] et remplacé en [[1954]] par un porte-cloches, œuvre moderne de l'architecte Marcel Mersier.
L’accroissement de la population urbaine, mais aussi la nécessité de restaurer la partie romane, imposent de nouveaux travaux, sous le Second Empire. On en profite pour allonger la nef et doubler les collatéraux. On dresse, de plus, au mitan du côté Sud, un clocher ([[1860]]-[[1863]]), détruit en [[1944]] et remplacé en [[1954]] par un porte-cloches, œuvre moderne de l'architecte Marcel Mersier.


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Version du 19 avril 2011 à 16:00

L'église abbatiale Sainte-Croix est sise à Saint-Lô.

L’église reçoit sa dédicace en 1202. Elle est du plus pur style roman.

Aujourd'hui, elle n’est que le vestige d’un édifice plus grand qui, au Moyen-Âge, comportait un transept. C'était l'abbatiale d'une communauté de chanoines de saint Augustin.

L’apogée de Sainte-Croix de Saint-Lô se situe à la fin du XVe siècle quand l’abbé Vaultier fait prolonger le bâtiment roman d’un magnifique chœur gothique, qui équivaut certainement, en splendeur, à celui de Notre-Dame de Saint-Lô, dû à l’évêque Geoffroy Herbert. La partie gothique, devenue trop dangereuse, est abattue, vraisemblablement sous le Consulat.

L’accroissement de la population urbaine, mais aussi la nécessité de restaurer la partie romane, imposent de nouveaux travaux, sous le Second Empire. On en profite pour allonger la nef et doubler les collatéraux. On dresse, de plus, au mitan du côté Sud, un clocher (1860-1863), détruit en 1944 et remplacé en 1954 par un porte-cloches, œuvre moderne de l'architecte Marcel Mersier. 49°6′58.74″N 1°5′6.55″W49.1163167, -1.0851528