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« Église Saint-Patrice (Saint-Patrice-de-Claids) » : différence entre les versions

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==Histoire==
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L'église aurait connu deux principales camagnes de construction : le XVI{{e}} et le XVII{{e}} siècles<ref>Site  Observatoir du patrimoine religieux, [https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/50-Manche/50533-Saint-Patrice-de-Claids/131802-Eglise ''(lire en ligne)''.]</ref>.
En [[1878]], Auguste François Lecanu, rédige cette note sur l'histoire de l'église et de la paroisse<ref>Auguste François Lecanu Histoire du diocèse de Coutances et Avranches, volume 2, 1878, p.344, [https://www.google.fr/books/edition/Histoire_du_dioc%C3%A8se_de_Coutances_et_Avr/OXi1AAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&pg=PA344&printsec=frontcover ''(lire en ligne)''.]</ref> :
En [[1878]], Auguste François Lecanu, rédige cette note sur l'histoire de l'église et de la paroisse<ref>Auguste François Lecanu Histoire du diocèse de Coutances et Avranches, volume 2, 1878, p.344, [https://www.google.fr/books/edition/Histoire_du_dioc%C3%A8se_de_Coutances_et_Avr/OXi1AAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&pg=PA344&printsec=frontcover ''(lire en ligne)''.]</ref> :
:« L'église fut donnée à l'abbaye de Lessay environ l'an 1100 par Anquetil de Claids ''(Clei)'' pour sa dot en se faisant moine du consentement de Robert, son fils, et de Alix, sa fille sous le bon plaisir de Guillaume d'Aubigny, comte de Sussex, leur suzerain. La cure était redevenue de patronage laïque en dernier lieu. Elle était taxée à une décime de vingt-neuf livres. Il y eut au manoir une chapelle grevée de fondations, et dans la paroisse une école de fondation ecclésiastique : le prêtre chargé de tenir l'école et de desservir la chapelle payait une décime de neuf livres, dont cinq pour sa prêtrise. Erigé en succursale le 28 août 1808. »
:« L'église fut donnée à l'abbaye de Lessay environ l'an 1100 par Anquetil de Claids ''(Clei)'' pour sa dot en se faisant moine du consentement de Robert, son fils, et de Alix, sa fille sous le bon plaisir de Guillaume d'Aubigny, comte de Sussex, leur suzerain. La cure était redevenue de patronage laïque en dernier lieu. Elle était taxée à une décime de vingt-neuf livres. Il y eut au manoir une chapelle grevée de fondations, et dans la paroisse une école de fondation ecclésiastique : le prêtre chargé de tenir l'école et de desservir la chapelle payait une décime de neuf livres, dont cinq pour sa prêtrise. Erigé en succursale le 28 août 1808. »

Version du 25 septembre 2022 à 10:37

Le clocher

L'église Saint-Patrice de Saint-Patrice-de-Claids, parfois appelée « Église Saint-Patrice de la Guerrie »[1], voire même « église Saint-Patrick »[2], est un édifice catholique de la Manche.

Dédiée à Saint-Patrice, elle relève, pour le culte, de la paroisse Saint-François et Sainte-Claire-d'Assise centrée à Périers.

Histoire

L'église aurait connu deux principales camagnes de construction : le XVIe et le XVIIe siècles[3].

En 1878, Auguste François Lecanu, rédige cette note sur l'histoire de l'église et de la paroisse[4] :

« L'église fut donnée à l'abbaye de Lessay environ l'an 1100 par Anquetil de Claids (Clei) pour sa dot en se faisant moine du consentement de Robert, son fils, et de Alix, sa fille sous le bon plaisir de Guillaume d'Aubigny, comte de Sussex, leur suzerain. La cure était redevenue de patronage laïque en dernier lieu. Elle était taxée à une décime de vingt-neuf livres. Il y eut au manoir une chapelle grevée de fondations, et dans la paroisse une école de fondation ecclésiastique : le prêtre chargé de tenir l'école et de desservir la chapelle payait une décime de neuf livres, dont cinq pour sa prêtrise. Erigé en succursale le 28 août 1808. »

Description

En 1868, M. Renault commet cette description tout à fait injuste[5] :

« L’église est cruciforme, sans intérêt, et se compose du chœur, d’une nef et de deux chapelles : toutes ces parties sont voûtées en bois. Les fenêtres sont de forme ronde, sans aucune moulure d’ornement.
Au mur absidal, qui est droit, on a accolé une sacristie, qui s’accède par deux portes, l’une à droite et l’autre à gauche de l’autel. On remarque que la nef est pavée de pierres tombales ; mais aucune d’elles n’offre d’inscription, soit que le frottement des pieds les ait effacées, soit qu’il n’y en ait jamais eu.
La tour, placée au nord, extérieurement, entre chœur et nef, est carrée, et se termine par un petit toit à quatre pans.
La cuve baptismale est carrée, et repose sur un gros fût central et quatre petites colonnes auxiliaires. Chaque façade, qui a 73 centimètres de longueur et 22 de hauteur, est garnie d’un rang de dents de scie, et sa surface est comme cannelée.
Dans une niche, pratiquée sur le devant du portail, on remarque une statue en pierre, fort mutilée et dont le vêtement est orné d’une garniture galonnée. Le personnage avait à la main une crosse ; on ne distingue plus que l’extrémité inférieure du bâton. Cette statue, très ancienne, représente, je pense, le patron de la paroisse.
L’église est sous le vocable de saint Patrice. Elle payait une décime de 29 livres, et dépendait de l’archidiaconé du Bauptois et du doyenné de la Haye-du-Puits. »

Mobilier

En 1947 Gabriel Loire, maître verrier à Chartres, réalise 10 vitraux pour l'église. Son atelier en fera la restauration en 2021[6].

Le maître-autel est inscrit aux monuments historique à titre d'objet[7].

Situation

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Notes et références

  1. Commons (lire en ligne).
  2. « Notice n°PM50014909 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
  3. Site Observatoir du patrimoine religieux, (lire en ligne).
  4. Auguste François Lecanu Histoire du diocèse de Coutances et Avranches, volume 2, 1878, p.344, (lire en ligne).
  5. M. Renault, Histoire et antiquités - Revue monumentale et historique, Annuaire du Département de la Manche, Volume 32 - 1860, pages 9 à 84, (lire en ligne).
  6. Site des ateliers Loire (lire en ligne).
  7. Loc. cit. Base Palissy.

Liens internes

Liens externes