Victor Amédée Delisle
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Victor Amédée Delisle, né à Annoville le 6 octobre 1786 [1] et mort à Valognes le 31 mars 1868 [2], est un médecin de la Manche.
Biographie
Fils de cultivateur aisé [3], élevé par son oncle, curé de Clitourps, Victor Amédée étudie à l’École secondaire de Coutances puis au collège de Valognes [4].
Soutenu par Jean Pontas-Duméril, médecin et maire de Valognes et deux chirurgiens, M. Noël-Dumarais et M. Prémer, il va vers la fin de 1807, à l'école de médecine de Paris. Il étudie auprès de Dupuytren, Récamier et Maygrier, ce dernier le choisissant comme « premier prévôt » de son amphithéâtre et de sa salle d'accouchements. Après cinq ans d'études, il ne soutient sa thèse, sur le tenia, pour le doctorat que vers la fin de janvier 1812 [4].
Il revient se fixer à Valognes en septembre 1812. Il participe à la fondation et à l'organisation d'un comité de vaccine [4]. Il jouit de 20 000 F de revenus fonciers [3].
Le 5 février 1824, M. Delisle est nommé par le préfet, médecin adjoint de l'hospice, puis, à la mort de Pontas-Duméril, médecin en chef de l'hospice, le 9 octobre 1826 [4].
Longtemps conseiller municipal, il est également élu capitaine de la garde nationale [4].
Vingt ans après avoir cessé ses activités pour cause de maladie, il meurt à 81 ans [4].
Il épouse en secondes noces Anne Marie Victoire Fortin, (1806-1876), fille de Bon François Joseph Fortin, maire de Cauquigny, et ensemble ils ont un fils, l'historien Léopold Delisle.
Notes et références
- ↑ - Acte de baptême - Page 220/252.
- ↑ - Acte de décès n° 66 - Page 205/301.
- ↑ 3,0 et 3,1 Alain Guillemin, « Aristocrates, propriétaires et diplômés [La lutte pour le pouvoir local dans le département de la Manche, 1830-1875] », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 42, avril 1982 (lire en ligne).
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 et 4,5 Annuaire du département de la Manche, volume 41, 1869.