La saison 2021-2022 de l'USLG Cherbourg-en-Cotentin voit le club disputer le championnat de France de Ligue 2 (LF2), deuxième niveau du basket féminin français.
Le club retrouve ce niveau après avoir passé deux saisons à l'échelon inférieur (Nationale 1). Il le doit, non pas à un exploit sportif (la saison 2020-2021 ayant été arrêtée à cause de l'épidémie de covid-19), mais à une décision administrative de la Fédération française de basket-ball (FFBB) qui lui accorde ce privilège après avoir pris acte que la fusion des deux clubs de Nantes libérait une place en LF2 [1].
Alexia Bothier.Mathilde Diop.
L'US La Glacerie se donne comme ambition de se maintenir à ce niveau, ce qu'il n'avait pu faire lors de sa première accession, en 2018 : « Si on se maintient, déclare l'entraîneur Yoann Cabioc'h, on fera déjà quelque chose que le club n'a jamais fait. Donc, on va déjà se maintenir, puis on verra si on peut aller plus loin » [2].
Elle dispose d'un budget 650 000 € contre 600 000 € la saison précédente [3].
En août 2021, afin de bénéficier d'une meilleure identification, le club décide de changer sa dénomination pour devenir l'USLG Cherbourg-en-Cotentin [4].
Décidément, l'USLG Cherbourg n'a pas le niveau pour jouer en deuxième division professionnelle féminine. Après une première expérience très décevante lors de la saison 2018-2019 (11e sur 12), l'équipe a réussi à faire pire en finissant dernière du championnat, avec un bilan calamiteux. L'équipe cherbourgeoise n'a obtenu que deux victoires seulement en 22 matchs et ses vingt défaites ont été concédées sur des scores particulièrement lourds : six défaites avec plus 20 points d'écart, le record étant établi à Chartres avec 50 points d'écart (83-53) le 19 février 2022.
Certes, l'USLG a des excuses. Son accession administrative très tardive ne l'a pas placée dans les meilleures conditions pour briller à ce niveau. Des blessures sont venues également tout au long de la saison empêcher l'équipe de donner le meilleur d'elle-même. Il y a eu aussi des défections. En novembre, la recrue américaine Akela Maize, annonce qu'elle rentre aux États-Unis pour préserver sa santé mentale [5]. Elle est aussitôt remplacée par une autre Américaine, Kathryn Westbled, venant de Porto Rico [6]... qui ne jouera pas un seul match ! « Cette année fut une catastrophe dans plusieurs domaines, reconnaît l'entraîneur Yoann Cabioc'h. Je suis déçu, peiné et j'ai honte d'un tel bilan » [7]. La direction du club ne peut non plus s'exonérer de ses responsabilités. Manifestement, son recrutement n'a pas été à la hauteur de l'enjeu. Seule consolation de la saison : l'accession aux huitièmes de finale en Coupe de France. Une première pour le club.
La descente de l'USLG en Nationale 1 provoque le départ de l'entraîneur Yohann Cabioc'h, remplacé par Johann Bauné, venant de La Roche-sur-Yon (Vendée) [8].
Championnat
Bilan général
Division
Classement
Pts
J
G
N
P
Bp
Bc
Diff.
Moy. spect.
Meilleure marqueuse
L2
12e
24
22
2
0
20
1 315
1 642
- 327
-
Yvanna Enjolvy
Classement général
Rang
Club
Points
Joués
Victoires
Nuls
Défaites
Pts pour
Pts contre
Diff.
1
Toulouse MB
40
22
18
0
4
1 638
1 271
+ 367
2
USO Mondeville
37
22
15
0
7
1 458
1 352
+ 106
3
BC La Tronche-Meylan
36
22
14
0
8
1 500
1 360
+ 140
4
Chartres BF
36
22
14
0
8
1 497
1 352
+ 145
5
Aulnoye AS
35
22
13
0
9
1 443
1 410
+ 33
6
Reims BF
35
22
13
0
9
1 467
1 405
+ 62
7
SI Graffenstaden
34
22
12
0
10
1 411
1 407
+ 4
8
Montbrison FBC
32
22
10
0
12
1 432
1 417
+ 15
9
COB Calais
31
22
9
0
13
1 516
1 640
- 124
10
CSP Nantes-Rezé
29
22
8
0
13
1 290
1 345
- 55
11
Centre fédéral BB
26
22
4
0
18
1 181
1 547
- 366
12
US La Glacerie
24
22
2
0
20
1 315
1 642
- 327
Promu
Relégué
Une victoire donne 2 points, une défaite 1 point. Les équipes classées jusqu'au 8e rang disputent les « play-offs » qui désignent l'équipe championne, laquelle accède à la LF1. Le Centre fédéral est automatiquement maintenu.
Départs
Arrivées