Sémaphore de Jobourg
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Le sémaphore de Jobourg est un ancien bâtiment de surveillance maritime de la Manche, détruit en 1944.
En 1850, le ministère de la Marine ordonne l'inventaire des vigies installées au début du siècle afin de les réarmer pour une surveillance civile et militaire. Parmi celles-ci, Jobourg. Suite à un rapport du 20 octobre 1857, les autorités choisissent le nez de Voidries pour le nouveau sémaphore et achètent en 1860 pour 260 francs le terrain « ayant 35 mètres de longueur et 25 mètres de largeur composant une superficie totale de 875 mètres carrés », dans une pièce nommée le Long Castel, à Aimable Auguste Fleury et Mme Anne Fleury son épouse, cultivateurs.
Les travaux débutent en 1861 et s'achèvent en 1862. Le bâtiment comprend deux chambres, une cuisine et une chambre de veille traversée par le mât sémaphorique. Y sont affectés un guetteur et un guetteur chef civils, logés avec leur famille. Le 4 juin 1862, le préfet maritime nomme gardien provisoire Charles Eugène Le Houllier, gabier de port et matelot de 2e classe. Après un conflit sur le droit de passage, le tribunal civil de l'arrondissement de Cherbourg exproprie, le 14 août 1866, pour cause d'utilité publique, les propriétaires de quatre bandes de terrain larges d'environ 4, 50 mètres, afin d'établir un chemin d'accès à la station. Ils reçoivent une indemnisation par le jugement du 3 janvier 1867. Le chemin est terminé le 27 septembre 1867. La situation a sans doute été encore tendue un moment.
Bombardé en 1944, il est abandonné par la Marine.
En 1960, l'Auberge des Grottes est construite à côté des ruines encore visibles.
Situation
Source
- Nicolas Lecouvey, Le sémaphore de Jobourg, www.mairie-jobourg.fr