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Rue de l’Abbaye (Cherbourg-Octeville)

De Wikimanche

Passage du tramway devant les commerces.

La rue de l’Abbaye est une voie de Cherbourg-Octeville, commune déléguée de Cherbourg-en-Cotentin.

Elle tient son nom de l’abbaye Notre-Dame-du-Vœu, qu’elle longe à l'ouest.

Situation

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Ancien chemin de Beaumont, principal accès à Cherbourg pour la Hague, c'est une artère en ligne droite qui se situe à l'extrême ouest de Cherbourg. Elle permet de rejoindre Équeurdreville-Hainneville (rue Gambetta). C’est la principale voie d’accès à l’arsenal.

Elle part, à Cherbourg, du carrefour du Chantier sur lequel se rejoignent, en étoile, les rues de l’Onglet, de l’Union, Grande-Vallée et Emmanuel-Liais.

Rues adjacentes

La rue de l’Abbaye est desservie par les rues suivantes, dans le sens Cherbourg > Équeurdreville :

Côté impair

- rue Bonhomme
- rue de l’Amiral-Courbet
- rue Hippolyte-de-Tocqueville
- rue de l’Amiral-Gauchet
- boulevard Guillaume-le-Conquérant
- rue Félix-Mesnil

Côté pair

- avenue de Cessart
- avenue du 25e-de-Ligne
- avenue de l’Enseigne-de-vaisseau-Mangold
- boulevard de la Saline

Histoire

Anciennement rue d'Harcourt, gouverneur de Normandie [1]. Puis rue de la Fédération en 1791 [1]. Dénommée rue de l'Abbaye en 1788 [1].

Bâtiments et lieux remarquables

Commerces et activités diverses

Ancien café-tabac-papeterie Lecointe.
Bar Au vin sans eau.
Bar Au vin sans eau.

La rue de l’Abbaye n’est bordée que par un faible nombre de commerces, compte tenu de sa longueur. Ils se situent sur sa partie gauche, dans le sens Cherbourg > Équeurdreville (numéros impairs), entre le carrefour du Chantier et la rue de l'Amiral-Gauchet.

Dans les années 1950-1960, on y trouve : un marchand de journaux Tison, une boulangerie-pâtisserie, le café-tabac-journaux Lecointe (n° 43-45), le café Tiercelet...

  • Café du Havre (bar)[2]
  • Café des sportifs (bar) [2]
  • Tout va bien (bar) [2]
  • Foyer des apprentis de la Marine [3]
  • Centre de documentation coloniale [3]
  • Bureau des pensions de marine [3]
  • Cercle Chantereyne (mess des sous-officiers mariniers)
  • Restaurant d'entreprise de l'arsenal
  • N° 2 : Marie-Thérèse Hue (diététicienne) [4]
  • N° 5 : Pignol (débitant) [5] ; Christine Mesnage (psychothérapeute) [4]
  • N° 7 : R. Vasselin (débitant) [6]
  • N° 13 : Bar de la Marine [7]
  • N° 15 : Vélosolex Bazourdy (cycles-motos) [3]
  • N° 17 : Géraldine Revert (infirmière) [4]
  • N° 19 : G. Trével (cycles) [3] [8]
  • N° 20 : Maison des jeunes et de la Culture MJC-centre, anciennement MJC-Chantereyne ; Centre d'animation Chantereyne (CAC) [9]
  • N° 21 : Salle Vasnier (mariages) [10] ; Bar maritime [2] ; Le Grandgousier (restaurant) [9]
  • N° 27 : Restaurant Férey [11] ; Au Coq Hardi (restaurant) [3] [2] ; La Pêcherie [9] ; À ma façon (institut de beauté) [4] ; Nathur (coiffeur) [4]
  • N° 33 : Jules Travers & Berthe Lebras (cafetiers) jusqu'en 1927 ; Pierre Michallon & Marie Lemoigne, son épouse (cafetiers) en 1928 du bar « O 20 100 O » (Au vin sans eau) [12][13][2] ; Le Pescadou (restaurant) [9]
  • N° 35 : M. Maheux (débitant) [14]
  • N° 39 : Théordore Perney (kinésithérapeute) [4]
  • N° 43 : G. Mauger (cycles) [15] ; La Sauce (association) [4]
  • N° 43 bis : L. Garmond (concessionnaire automobile) [16] ; Suret (matériel pour enfants) [17] ; J. Forestier (articles de sport) [18]  ; 4 éléments (café) [19]
  • N° 43-45 : Tabac de cantine pour l'armée bureau ; Lecointe (café-tabac-journaux)
  • N° 51 : Le Charivari (bar)
  • N° 51-53 : Le Nautilus (bar-restaurant) [9]
  • N° 53 : Goubert (restaurant) [20]
  • N° 55 : Auberge de jeunesse [4]
  • N° 57 : Dispensaire de la Marine [3], Service historique de la Défense de Cherbourg
  • N° 61 : École supérieure des arts & médias ; Oreka Ingénierie ; Christophe Leparmentier (psychologue) [4]
  • N° 61 : France 3 Normandie (télévision) [4] ; Sofren (bureau d'études) [4] ; Mutualité française-Normandie [4] ; Bureau Veritas (contrôle technique) [4]
  • N° 77 : Isabelle Eustache (psychothérapeute) [4]
  • N° 81 : Café-restaurant de l'octroi (chez Dennebouy) [21]
  • N° 104 : Direction du matériel militaire [3]
  • N° 112 : Centre des finances publiques [4]

Transports

De 1897 à 1949, la rue de l'Abbaye a été une voie de passage du tramway. Les rails y sont restés longtemps après l’abandon de ce mode de transport, au milieu des pavés, cause de fréquentes chutes pour les adeptes de la bicyclette, nombreux à cette époque. Le bitumage de l’artère, dans les années 1970, a fait disparaître ces vestiges du tramway.

En 2011, elle est desservie par la compagnie Zéphir Bus (ancienne CTC). La ligne 5 Flamands-Amfreville la longe sur toute sa longueur, avec quatre arrêts : Chantier, Arsenal, Hôpital maritime et Octroi. Le service fonctionne de 6 h 30 à 20 h 30, du lundi au samedi.

La rue de l’Abbaye est traversée par deux foies ferrées secondaires, l'une à hauteur de la rue Hippolyte-de Tocqueville, dite « voie du Homet », l'autre à hauteur de la rue Félix-Mesnil, les deux reliant la gare SNCF à l'arsenal. Chacune est protégée par un passage à niveau.

Cité d’urgence

Pour faire face au manque de logements après la Seconde Guerre mondiale, une cité d’urgence est installée en 1945 en bordure de la rue de l’Abbaye, dans le triangle formé avec l'avenue du 25e-de-Ligne et l'avenue de l'Enseigne-de-vaisseau-Mangold. Elle est composée de trois baraques en bois d’un seul niveau, offrant six logements. La cité est détruite au début des années 1960, une fois leurs occupants relogés en divers endroits de la ville.

Dans la littérature

L’écrivain Kléber Haedens (1913-1976) évoque la rue de l'Abbaye dans Adios (Grasset, 1974).

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Raymond Lefèvre, Histoire anecdotique de Cherbourg à l'intention de nos écoliers, Cherbour-Éclair, 1941, rééditée en 1973.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 Roland Godefroy, « Cherbourg à travers ses enseignes », La Presse de la Manche, 23 février 1973.
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 et 3,7 La Police cherbourgeoise vous renseigne, Imprimerie commerciale cherbourgeoise, sd [1953].
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 et 4,14 Pages jaunes, site internet, 18 juin 2021.
  5. Cherbourg-Éclair, 23 février 1909.
  6. L'Ouest-Éclair, 7 octobre 1936.
  7. Portail des commerces de Basse-Normandie, 2000 (lire en ligne).
  8. Association sportive de Cherbourg 1960-1961, brochure promotionnelle, impr. Osap, septembre 1960.
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 et 9,4 « Cherbourg Nord-Cotentin », Guide d'informations touristiques et administratives, 1986.
  10. L'Officiel théâtral, sd.
  11. Cherbourg-Éclair, 31 mars 1918
  12. Cherbourg-Éclair, 9 janvier 1928
  13. Cherbourg-Éclair, 30 mai 1940.
  14. Cherbourg-Éclair, 11 octobre 1941.
  15. L'Officiel théâtral, sd.
  16. Cherbourg-Éclair, 9 janvier 1923.
  17. Cherbourg-Éclair, 1er juin 1925.
  18. Anonyme, Les 50 000 adresses de la Manche, 1939.
  19. Portail des commerces de Basse-Normandie, 2000 (lire en ligne).
  20. Cherbourg-Éclair, 30 mai 1940.
  21. Cherbourg-Éclair, 17 décembre 1936.

Liens internes