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René Toulorge

De Wikimanche

René Toulorge, né en 1909 et mort à La Glacerie le 2 septembre 1961, est une personnalité de la Manche.

Victime du devoir

Dans la soirée du 2 septembre 1961, la foudre incendie une grange de la ferme de la Motterie, à La Glacerie [1]. Les pompiers de Cherbourg sont bientôt sur les lieux pour combattre le sinistre, mais les opérations commencent à peine qu’un pignon de la grange s’abat sur les soldats du feu. On relève six blessés, dont deux sont grièvement atteints [1]. Il s’agit des lieutenants René Toulorge, qui décède presque aussitôt, et Marcel Lefèvre qui meurt quelques heures plus tard à l’hôpital [1].

Cette tragédie soulève une émotion considérable dans le Cotentin et dans le pays [1]. Les obsèques des deux hommes, victimes du devoir, donnent lieu à un imposante cérémonie devant l’hôtel de ville de Cherbourg, en présence de toutes les autorités et d’imposantes délégations de pompiers de la Marine, du département, de Paris et de toute la France [1]. Dans la ville drapée de noir, des milliers de personnes se massent sur les trottoirs au passage du convoi funèbre [1].

Le sous-lieutenant René Toulorge est une grande et vieille figure du centre de secours de Cherbourg. Charpentier en fer à l’arsenal, il entre à la compagnie en 1927. Sa bravoure fait l’admiration de tous ses collègues. Trois mois avant sa tragique disparition, il est nommé officier pour faire bénéficier la compagnie de son expérience.

Hommages

Une rue de La Glacerie honore sa mémoire, conjointement avec son collègue Marcel Lefèvre.

La commune de La Glacerie offre une plaque, dévoilée le 15 octobre 1961 suivant par le député Jacques Hébert au centre de secours de Cherbourg [2].

Le 16 octobre 2011, cinquante ans après le drame, la mairie de La Glacerie dévoile une plaque commémorative rue de la Motterie.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 3.
  2. « Une plaque rappelant la nuit tragique du 2 septembre a été mise en place », Ouest-France, 16 octobre 1961.

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