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Pascal Lemeland

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Portrait de Pascal Lemeland

Pascal Jean Joseph Lemeland, né à Quettehou le 30 juillet 1922 [1] et mort à Alièze (Jura) le 8 mars 1944, est un résistant de la Manche, « Mort pour la France ».

Biographie

En 1940, il est agriculteur à Huberville. Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il décide avec Louis Bertaux, originaire de Valognes, de partir au maquis dans le Jura. Le 8 juin 1943, ils arrivent en gare de Morez (Jura) où ils sont attendus par un industriel fabricant de lunettes. Ils passent l’été dans une ferme aux Rousses (Jura), devenus paysans, ils participent aux travaux des champs. Ils logent dans une ancienne colonie de vacances avant de se rendre à Chilly-le-Vignoble (Jura) où des maquis importants sont installés. Ils sont chargés avec leur groupe de pourvoir au ravitaillement. Grâce à l’abbé Barthelet, Pascal Lemeland rencontre Margaine et le rejoint au maquis de l’Armée secrète (AS) à Lamoura (Jura).

En février 1944, ils obtiennent tous les deux quelques jours de permission qu'ils passent en famille. Ils racontent leur vie au maquis et après quelques jours ils doivent rentrer. Un jeune Manchois, Roger Glinel (1924-1944), âgé de vingt ans, est séduit par ce combat et part avec eux.

Avec Louis Bertaux de Valognes, Roger Glinel de Querqueville, il est mort au combat exécuté le 8 mars 1944 et brûlé par les Allemands, dans une ferme au lieu-dit Les Rippes au plateau d'Alièze (Jura) [1][2].

Distinction

  • Médaille de la Résistance

Hommages

Huberville, stèle en mémoire de Pascal Lemeland.

Son nom est mentionné sur les monuments commémoratifs suivants :

Dominique Gros découvre leur histoire et la raconte dans le livre J'attends l'aube aux yeux gris, publié en 2016, aux éditions Poutan.

Source

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Dictionnaire biographique fusillés guillotinés exécutés massacrés 1940-1944 », Le Maitron, site internet, 2015 (voir en ligne)
  2. « Enquête sur ces trois résistants du Cotentin, oubliés de l'histoire », France3-Normandie, site internet, 6 juin 2016 (lire en ligne).
  3. Ouest-France, 23 mars 1949.

Articles connexes