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Moulin des Vaux (Saint-Ébremond-de-Bonfossé)

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Le moulin des Vaux est un ancien moulin de la Manche, situé sur la Joigne à Saint-Ébremond-de-Bonfossé. Les vestiges précisés en 1941 par Fernand Vatin (citations ci-dessous) demeurent en 2018. Il s'agit d'un pont voûté sur la Joigne avec une maçonnerie d'une quinzaine de mètres qui canalise la rivière rive droite et d'un ouvrage sur l'ancien bief (voir photos).

Histoire

Citations

«[…] Il ne subsiste du moulin des Vaux que les fondations, non loin d'un monceau de pierres sur l'ancien bief où passent maintenant presque toutes les eaux de la Joigne.
À quelques pas en aval, on peut également voir l'ancien potager et verger avec des cerisiers, poiriers, framboisiers, etc. Et c'est tout !
Les seuls renseignements fournis par l'état de 1839 sont donc les suivants. Le moulin des Vaux était à cette date un moulin à huile après avoir été un moulin à grains, naturellement, et le lit de la Joigne dans son voisinage avait besoin d'être curé. La graine de lin avec laquelle on y faisait de l'huile provenait vraisemblablement des terres voisines du village de Ricquebourg, le plus rapproché de tous ceux des environs.
Le Dictionnaire des cours d'eau pour le département de la Manche fait mention du moulin des Vaux, sur la Joigne,comme existant encore en 1839, et l'enregistre comme étant un moulin à huile. Il n'avait donc pas cessé de fonctionner à cette époque. Mais l'état statistique du 1er mars 1850 n'en parle pas, ce qui donne à entendre qu'il ne fonctionnait déjà plus à cette date.
Le moulin des Vaux était dominé, sur la rive droite de !a Joigne, par le bois des Vaux. Ce bois couvre une étendue de terrain, en forme de croupe ou de dos d'âne, séparant les vallées de I'Hain et de la Joigne. Il est ainsi à supposer que l'ancienne forteresse de Canisy, le « château Robert », signalé par plusieurs historiens et dont l'existence ne semble d'ailleurs pas contestable en dépit de quelques opinions divergentes, se trouvait en cet endroit... Le point paraît avoir une importance stratégique certaine, non moins par son altitude, que par sa position à l'angle formé par les cours de la Joigne et de la Vire, à mi-route de l'ancienne voie réunissant sur la rive gauche de la Vire les passages importants de Candol et d'Agneaux.
La voie latérale à la Vire, joignant les points de départ de ces deux anciennes voies (la Vire étant traversée), passait donc la Joigne à gué auprès du moulin des Vaux, et au pied de la vieille forteresse de Canisy » [1].

Notes et références

  1. Fernand Vatin, Les Moulins de la Joigne, Imprimerie A. Lemasson, 1941.

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