Motte castrale de La Bloutière
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Cette motte castrale, sur le territoire de la commune de La Bloutière, se situe sur la rue de la Halaizière.
Description
En 1827, Charles Duhérissier de Gerville donne une description assez précise des restes d'un château en ces termes[1] :
- « Le château est près de l'église de la Bloutière au bord de la rivière de Sienne, à la limite des arrondissements de Coutances, Avranches et Saint-Lô, en face du Château de la Roche-Tesson. »
Quand on regarde le cadastre napoléonien de 1801 [2] en le comparant avec le cadastre actuel[3] par superposition, on trouve effectivement une forme elliptique, typique des mottes castrales à l'endroit désigné. Ses dimensions sont à peu près 100 m x 80 m avec un grand-axe nord-est / sud-est.
Une suite de trois mottes ?
La carte de Cassini [4] mentionne bien le lieu-dit « La Halaiziere » et y montre l'église ainsi que deux bâtiments, eux aussi surmontés d'une croix, donc à vocation religieuse. Il s'agit très certainement du prieuré Saint-Thomas qui était constitué de deux bâtiments distincts : l'église et le logis, qu'on dit construits « à côté du château »[5]. Curieusement la route qui mène à l'actuelle Halaizière marque deux inflexions, qui ne peuvent avoir de raison d'être que d'avoir contourné quelque-chose à un moment donné. S'agirait-il des deux bâtiments du prieuré ?
En tous cas, la motte principale est en grande partie arasée et occupée par des ouvrages récents.
Situation
Bibliographie
- « La chapelle et la motte castrale de Saint-Julien à La Bloutière », La voix du patrimoine de Sienne, n° 98, p. 3, septembre 2015 (lire en ligne)
Notes et références
- ↑ Charles Duhérissier de Gerville, « Recherches sur les anciens châteaux de la Manche », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie pp.59-196 (lire en ligne).
- ↑ Cadastre napoléonien (lire en ligne)..
- ↑ Cadastre de 2022 (lire en ligne).
- ↑ Carte de Cassini (voir en ligne).
- ↑ Édouard Le Héricher, « Commune de La Bloutière », Avranchin monumental et historique, vol. 2, imprim. Tostain, 1867, p. 674 (lire en ligne). L'actuel « prieuré Saint Thomas Becket » date du 18e siècle et l'institution prieuré est antérieure à 1200 !