Monument aux morts de Carentan
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Monument aux morts de Carentan | |
Conflits | 14/18 - 39/45 - Indochine - Algérie |
Sculpteur | Charles Tardy |
Localisation | |
Le monument aux morts est un monument commémoratif est un monument commémoratif de la Manche, installé sur la place de la République à Carentan .
Histoire
Sa construction est décidée par le conseil municipal en novembre 1919 [1]. Un référendum local est organisé par la municipalité pour désigner son emplacement [1]. La place de la République est plébiscitée par 587 voix sur 976 votants [1]. En 1921, la municipalité lance un concours [1]. Le règlement stipule que « « le monument devra comporter un socle en granit bleu et au-dessus une statue symbolisant la Victoire dont les formes et l’ampleur sont laissées au libre choix des concurrents. Autour de ce monument, il sera prévu une clôture dont les colonnes seront formées d’obus de 220 fournis par la ville et de chaînes de circonstances à prévoir dans la dépense », qui est limitée à 50 000 F financés par la municipalité pour 35 000 F, le reste étant le fruit de dons [1]. Le 10 juillet suivant, le sculpteur-décorateur Charles Tardy, de Caen (Calvados), remporte le concours [1].
L'inauguration le 24 juin 1923 donne lieu à de grandes festivités, en présence de Lucien Dior, ministre du Commerce, du préfet de la Manche Camille Blet, d'Émile Damecour, sénateur, et du maire de Carentan Jean-Baptiste Caillard [2][3]. Un banquet de 387 couverts est servi à cette occasion [4]. Le buste du sénateur Charles Sébline est inauguré dans la foulée, un peu plus loin, place Mac-Auliffe [3].
En 1941, les Allemands ordonnent de démonter les obus qui, reliés par des chaînes, entourent le monument [5].
Les morts
- Les soldats de la Première Guerre mondiale tombés au champ d'honneur sont au nombre de 172. Parmi eux : Jean Closet [6][7] et Alfred Lecanu [6][8].
- Un soldat est mort lors de la guerre civile russe en 1918.
- Les soldats morts lors de la Seconde Guerre mondiale sont au nombre de 20.
- Un résistant déporté est mort pour la France durant la Seconde Guerre mondiale.
- Trois personnes civiles requises dans le cadre du STO sont mortes en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale
- Les victimes civiles de la Seconde Guerre mondiale sont au nombre de 66, dont le maire Jean-Baptiste Caillard, Georges Gigareff et Jean Truffaut résistants déportés.
- Cinq soldats sont tombés au champ d'honneur en Indochine, dont Jacques Bouley [6][7].
- Cinq soldats sont morts pour la France en AFN-Algérie [9].
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 « Inauguration du monument aux morts de Carentan », Le Didac'doc, n° 41, septembre 2013.
- ↑ « Carentan glorifie ses morts », Le Cotentin, n° 26, 30 juin 1923.
- ↑ 3,0 et 3,1 « Inauguration du monument aux morts et du buste Sébine », L'Ouest-Éclair, 27 juin 1923.
- ↑ « Un ministre à l'inauguration du monument aux morts », Ouest-France, 25 janvier 2012.
- ↑ Ouest-France, 11 juin 1947.
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 Légion d'honneur
- ↑ 7,0 et 7,1 Croix de guerre
- ↑ Médaille coloniale
- ↑ AFN = Afrique Française du Nord
Articles connexes
Liens externes
- Relevé des noms figurant sur le monument aux morts de Carentan sur Mémorial Gen Web
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