Modèle:Accueil/Lumière sur-53

2015, annus horribilis ? L'année a débuté par un attentat à Paris, contre Charlie Hebdo, et s'est conclue avec un attentat à Paris, contre des bars, un match de foot et une salle de concert. La Manche, loin du théâtre de ces massacres, a pourtant manifesté son émotion, pleuré des morts parmi ses habitants.

En économie, les difficultés d'AIM, la crise agricole, les problèmes de l'EPR, les réductions d'effectifs à Areva, les retards pris par la DCNS, la fermeture des urgences de Valognes ou encore le report de l'usine de production d'éoliennes à Cherbourg engendrent des inquiétudes, même si le chômage reste stable. Pour autant, Isigny-Sainte-Mère et les Maîtres laitiers créent chacun une nouvelle usine, comme Kering à Périers, les CMN lancent un trimaran de surveillance pour le Mozambique, le trafic passagers et la pêche se maintiennent bien au port de Cherbourg, le département le plus nucléarisé parie sur l'hydrogène comme énergie d'avenir, et c'est un manchois, Patrick Bernasconi, qui est élu président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Politiquement, c'est la percée du Front national, aux départementales, puis aux régionales qui marque par ce choix de près d'un quart des électeurs qui se sont exprimés. C'est également une année de changements importants avec la mise en place des nouveaux cantons, les créations de plusieurs communes nouvelles, dont Cherbourg-en-Cotentin, l'arrivée de Philippe Bas à la tête du département, quoique contrariée par l'annulation de son élection.

Mais 2015, c'est aussi l'année de rétablissement du caractère insulaire du Mont Saint-Michel, qui a poussé le tourisme local grâce à plusieurs grandes marées. Au niveau culturel, les festivals Papillons de nuit, Chauffer dans la Noirceur et Les Art'zimutés attirent les foules, Marguerite et Julien attirent les festivaliers à Cannes.

Lire l'article