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Mine de fer de Barenton

De Wikimanche

Les fours

La mine de fer de Barenton est un ancien site d'extraction de minerai de fer de la Manche.

Le minerai est exploité durant la première moitié du 20e siècle dans la forêt de la Lande Pourrie.

L'armateur hollandais Jos de Poorter fait exploiter la mine de Poncel à Barenton, comme celle de Bourberouge à Bion[1] et celle de Cambremont au Neufbourg[2]. Un réseau ferré dessert les mines et les fours[2]. On construit en 1910 une gare et un chemin de fer à Saint-Jean-du-Corail pour rallier la ligne Domfront-Pontaubault[2]. Le minerai est expédié par le port de Granville pour y être transformé dans les usines sidérurgiques de la Ruhr (Allemagne). L'exploitation de la mine du Poncel cesse en 1914, elle ne reprendra pas.[1]

Les rails du petit chemin de fer sont vendus en 1928, et les vestiges de la gare de Saint-Jean-du-Corail en 1938[3].

En 1941, deux anciens bâtiments de la cité minière sont transformés en camp d'internement pour des tsiganes.

Les galeries accueillent aujourd'hui de nombreuses chauves-souris. De ce fait, le site est classé Natura 2000[4].

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 François Dornic, « L'Industrie du fer en Basse-Normandie et au Perche », Hors série des annales de Normandie, 1982, vol. 1, n° 1, p. 227 (lire en ligne)
  2. 2,0 2,1 et 2,2 J-B Lefebvre, « Bourberouge », Revue de l'Avranchin, 1910-1911, p.101-124 (lire en ligne)
  3. Jules Buisson, cité par Michel Coupard , Le Sud-Manche, éd. Allan Sutton, 2008
  4. Cyrille Delattre, Document d'objectifs. Site Natura 2000. Anciennes Mines de Barenton et de Bion, Dreal de Basse-Normandie, 2013, p. 21 (lire en ligne)

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