Max Klein
De Wikimanche
Max Klein, né à Paris le 1er octobre 1907 et mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 26 juillet 1987 [1], est un architecte de la reconstruction qui s'est établi et a exercé dans la Manche.
Biographie
Il est fils de David Klein et de Sarah Mordkovitch d'origine russe [2].
Il est admis aux Beaux-Arts de Paris en juillet 1928 et y sera élève de Georges Gromort.
Il y est diplômé le 19 février 1935 en présentant « une (petite) mairie en Provence », (mention assez bien).
Il est architecte à Paris, 18e arrondissement en 1930, 6e arrondissement en 1931, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) entre 1936 et 1938, à Coutances en 1951 au bureau des régions sinistrées.
Il est architecte en chef au ministère de la reconstruction et de l'urbanisme (MRU), agréé MRU pour la Seine, la Seine-et-Oise et la Manche.
Membre de la Société des architectes diplômés par le gouvernement (SADG) depuis 1936, il figure encore dans l'annuaire de la société en 1973.
Il est associé à Eugène Louis Sylvano en 1967.
Réalisations
La plaquette éditée par le Pays d’art et d’histoire du Coutançais énumère ses réalisations, toutes situées à Coutances [3] :
- « Immeubles d'état » Cour de Cussy, rue Georges-Clémenceau
- « Aménagement de la Place Gambetta » : il s'agit des immeubles rationnels préfinancés (IRP), construits en 1955-1956 rue Gambetta ; c'est-à-dire, des immeubles financés directement par l’État, pour reloger les petits propriétaires.
- « l'immeuble de la rue Joffre en grès rouge, rue du Maréchal-Joffre.
C'est l'un des principaux architectes d'opérations de la Reconstruction de Coutances, sous les directives de Louis Arretche, architecte en chef de la Reconstruction de la ville.
Distinction
- Chevalier de la Légion d'honneur avant 1967
Notes et références
- ↑ « Acte de décès n° 415 N - État-civil de Neuilly-sur-Seine - Fichier des personnes décédées », data.gouv.fr, Insee, année 1987.
- ↑ Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte sur le site AGORHA.
- ↑ Focus sur la reconstruction, Pays d’art et d’histoire du Coutançais, pp. 8 & 12 (lire en ligne).