Marie-Aimée Lucas-Robiquet
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Marie Élisabeth -Aimée Lucas-Robiquet (Robiquet pour l'état civil), née à Avranches le 17 octobre 1858 et morte à Saint-Raphaël (Var) le 21 décembre 1959 [1], est une peintre de la Manche.
Biographie
Née rue James-Duhamel, elle est la fille d'Henri Sébastien Robiquet, percepteur, officier de marine à la retraite, né à Lorient (Morbihan), et d'Honorine Aimée Doublet, de La Chapelle-en-Juger [1].
Elle épouse le 24 septembre 1891 à Paris Maurice-Édouard-Louis-Henri Lucas [1].
En 1880, elle entre à l'école des Beaux-Arts, récemment ouverte aux femmes, et étudie la peinture auprès de Félix Joseph Barrias. Elle expose au Salon à partir de 1892 [2].
Elle est principalement remarquée pour ses peintures orientalistes « aux couleurs vives transformant les petites villes du Maghreb en fééries éclatantes de touches juxtaposées, idéalisant la vie rurale en scène de théâtre », et expose régulièrement à la Société coloniale des Artistes et au Salon des peintres orientalistes [2].
Elle est également connue comme portraitiste en Europe, Amérique du Sud et États-Unis et pour ses scènes de genre et ses peintures religieuses [3].
Distinctions
Elle reçoit une médaille de 3e classe en 1894 et une de 2e classe en 1905, et est faite chevalier de la Légion d'honneur [3].