Louis Rachinel
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Louis Rachinel, né à Saint-Lô le 16 août 1912 et mort à Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault) le 31 mai 1944, est une personnalité politique de la Manche, « Mort pour la France ».
Biographie
Il est l'un des cinq enfants de Léon Rachinel, de Cambernon, palefrenier, et de Pauline Piédagnel, de Saint-Jean-de-Daye [1].
Il passe son enfance en famille à Saint-Lô [1]. La mort de son père en 1917 - il a 5 ans - en fait un pupille de la Nation en 1922 [1]. En 1928, à 16 ans, il travaille dans un garage de Saint-Lô, puis il gagne Paris deux ans plus tard [1].
En 1931, il s'engage dans la Marine nationale à Cherbourg [1]. Il revient à la vie civile en avril 1934 et s'établît de nouveau à Saint-Lô avant de regagner la région parisienne, d'abord à Choisy-le-Roi (aujourd'hui Val-de-Marne), puis à Paris [1]. Il exerce différents emplois avant d'être embauché à la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP) en 1937, où il devient machiniste [1].
En 1938, il adhère au Parti communiste [1].
La Seconde Guerre mondiale le mobilise. Il est fait prisonnier à Saint-Lô mais réussit à s'évader et part à Avignon où il a des attaches depuis un bref séjour en 1939 et intègre les Forces françaises de l'intérieur (FFI), où il se montre très actif [1]. Arrêté, il est jugé par un tribunal militaire allemand, qui le condamne pour trois sabotages ferroviaires, dont un sur la ligne Paris-Granville, et sa participation à l'assassinat du commissaire Martineau [1]. Libéré, il reprend ses activités de résistant avant d'être de nouveau arrêté et condamné à mort par un tribunal militaire siégeant à Montpellier.
Il est fusillé le 31 mai 1944. Il est enterré à Montpellier puis inhumé à Saint-Lô après la guerre [1]. La mention « Mort pour la France » lui est attribuée le 15 juin 1945 [1]. Son nom figure sur les monuments aux morts de Saint-Lô et de Montpellier [1].