Le rock à Saint-Lô
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Le rock à Saint-Lô
Grâce à l'action d'associations culturelles actives et grâce à des lieux d'expressions adaptés, une scène musicale s'est développée à Saint-Lô[1]. Chaque année de nombreux groupes ou artistes voient le jour. Et de grosses pointures du rock se produisent régulièrement dans la cité préfectorale.
Historique
Les débuts du rock à Saint-Lô remontent au début des années 1980 avec le groupe de hard-rock WKRX [2] qui sortira une poignée de 45 tours. Mais c’est au milieu des années 1980 qu’une scène se développe avec l’arrivée de la new wave. Plusieurs groupes se forment autour de ce mouvement. Parmi eux, Septembre Noir et Bruges-la-Morte connaissent un petit succès d’estime.
En 1990, Les Enfants de la Crise créent le festival Les Remparts du Rock qui mêle groupes locaux et têtes d’affiche. Sont programmés lors des six éditions des artistes comme The Fall, The Divine Comedy, Sloy, Miossec, Dominique A, The Little Rabbits, Jad Wio, Elliott Murphy...
En 1992, Empty Bottles participe à la deuxième édition de La Route du Rock.
Un autre festival voit le jour en 1993, le Rock’n’Roll Market, au centre social Mersier. Les groupes locaux partagent l’affiche avec des artistes comme Catchers, Welcome to Julian, Lighthouse ou encore William Pears.
En 1995, l'association Écransonique prend la gestion du Normandy, la salle de musiques actuelles qui sera labellisée SMAC en 2008.
Au début des années 1990, « Longtemps, quiconque souhaitait écouter des groupes de pop en Basse-Normandie devait se rendre à Saint-Lô » [3]. De nombreux groupes se sont formés dans la cité préfectorale de la Manche. « Longtemps, Saint-Lô affichait l’un des plus forts taux de formations indie-pop au mètre carré du pays. »
« De la fin des années 1990 jusqu'aux années 2000, ce « petit Manchester » a pu se vanter d'être la « capitale française de la pop » » [4].
En 1999, Teaspoon sort son deuxième album sur une major.
Après 2000, une poignée de formations saint-loises connaissent un joli succès au niveau national. Des groupes comme Da Brasilians, Tom Violence, Belone, The Lanskies, Tremore ou encre MmMmM jouent dans des grands festivals (Beauregard, Francofolies, Papillons de Nuit, Rock en Seine, Transmusicales...) ou sur de grandes scènes à travers la France.
En 2001, une bande de potes crée Ra n' Bo Records, label associatif qui a pour but de soutenir la scène musicale locale. Le label sort trois compilations pour promouvoir cette scène, la première en 2003, la seconde en 2005 et la dernière, "Melting Pop" en 2008. Le label sort également un album de The Frank & Walters, "A renewed interest in happiness" en 2008, puis le LP de Thomas Dove, "Noonmares" en 2009.
En 2005, Écransonique lance un nouveau festival : Les Rendez-Vous Soniques. Sont programmés sur les cinq premières éditions des artistes comme Stromae, Asaf Avidan, Brigitte, Bernard Lavilliers, Jacques Higelin, Yann Tiersen, Dominique A, Miossec, Mathieu Boogaerts, Lilly Wood & The Prick...
En 2010, un nouveau collectif voit le jour pour promouvoir la scène locale : Annoying Success Label. Jusqu'en 2014, la structure accompagne des groupes comme Pink Fish, The Fuck, Clockwork Of The Moon ou Born in Alaska.
En avril 2013, un groupe Facebook [5] est créé pour réunir la communauté du rock saint-Lois. Les membres peuvent y parler des groupes aujourd'hui disparus ou des derniers projets en cours. De nombreuses photos ou vidéos d'archives y sont compilées [6]
En février 2016, un exposition est présentée à la médiathèque d'Agneaux, qui retrace l'histoire du rock à Saint-Lô [7].
Groupes et artistes de rock de la scène saint-loise
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Festivals
- Les Remparts du rock
- Le Rock n' Roll Market
- Les Hétéroclites
- Les Rendez-Vous Soniques
Notes et références
- ↑ « Quand le rock dynamise la ville », ouest-france.fr, 11 janvier 2016 (lire en ligne).
- ↑ Site officiel du groupe (ici).
- ↑ « Le rock normand dans tous ses états », lesinrocks.fr, 30 mars 2011 (lire en ligne).
- ↑ « Quand Saint-Lô était la capitale de la pop », Ganza, 9 mai 2015 (lire en ligne).
- ↑ « Le rock à Saint-Lô », Facebook (lire en ligne).
- ↑ Yann Halopeau, « Un site du rock à Saint-Lô », Ouest-France, 25 mai 2014 (lire en ligne).
- ↑ « 35 ans de rock saint-lois remontent sur scène », Ouest-France, 9 février 2016.