La Mouche
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La Mouche est une commune du département de la Manche.
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Coordonnées géographiques de la mairie ![]() 48° 47' 32.41" N, 1° 20' 59.63" W (OSM) | ||||||||||
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Arrondissement | Avranches | ||||||||||
Canton | Bréhal | ||||||||||
Ancien canton | La Haye-Pesnel | ||||||||||
Intercommunalité | CC de Granville, terre et mer | ||||||||||
Gentilé | Moucheron(ne)s | ||||||||||
Population | 244 hab. (2020) | ||||||||||
Superficie | 4,43 km² | ||||||||||
Densité | 55 hab./km2 | ||||||||||
Altitude | 97 m (mini) - 153 m (maxi) | ||||||||||
Code postal | 50320 | ||||||||||
N° INSEE | 50361 | ||||||||||
Maire | Marie-Claude Corbin | ||||||||||
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Toponymie
Attestations anciennes
- Musca 1129 [1], 1143 [2], 1159 [3], 1172 [4], 1177/1182 [5], 1184 [6], f-12e s., ~1210, 1213 [1].
- Johann[es] de la Moscha (?) 1216 [7].
- Musca 1332 [8].
- la Mousche 1360 [1].
- Musca 1369/1370 [9], 1412 [10], ~1480 [11].
- Mouche 1612/1636 [12].
- la Mousche 1648 [13].
- La Mouche 1667 [14], 1677 [15].
- la Mouche 1689 [16], 1695 [17], ~1700 [18].
- La Mouche 1709 [19], 1713 [20].
- la Mouche 1716 [21], 1719 [22], 1720 [23].
- La Mouche 1735 [24].
- la Mouche 1751 [25], 1757 [26], 1758 [27], 1766 [28], 1753/1785 [29].
- La Mouche 1793 [30].
- Lamouche 1801 [31].
- la Mouche 1802 [32], 1804 [33], ~1825 [34], 1828 [35].
- La Mouche 1829 [36].
- la Mouche 1830 [37], 1837 [38], 1835/1845 [39], 1854 [40].
- La Mouche 1878 [41], 1880 [42].
- la Mouche 1884 [43], 1903 [44], 1962 [45].
- La-Mouche 1972 [46].
- La Mouche 1978 [47], 1993 [47].
- la Mouche 2018 [48].
Étymologie
Ce nom est systématiquement laissé à l'écart par les Grands Anciens (Longnon, Vincent, Dauzat, Rostaing)[49], et Marie-Thérèse Morlet n'en fait pas mention dans son ouvrage sur les noms de personnes contenus dans les noms de lieux[50].
François de Beaurepaire fut le premier à proposer une explication de ce toponyme, en l'assimilant à une variante de l'ancien normand musche, muche « cachette », d'où « lieu caché, retiré », équivalent dialectal de l'ancien français muce, musse « cachette »[1], [51], due à l'attraction du mot français mouche. Cette explication fut reprise, quoique dubitativement, par Ernest Nègre[52], puis sans hésitation par René Lepelley[53].
Si l'on accepte cette étymologie, elle pourrait être justifiée par la position du village de La Mouche, situé entre deux buttes d'égale hauteur. Ceci dit, on trouve dans la Manche plusieurs autres attestations issues ou dérivées de l'appellatif muche / musse, sur lesquelles l'attraction n'a pas joué : ainsi, la Muche à Gouville-sur-Mer; la Muchette à Cerisy-la-Forêt; ou encore le Mussoir, ancien hameau à Bion. Mais il semble par ailleurs exister d'autres variantes en mouche dans le Calvados (s'il s'agit bien du même terme).
- ☞ Remarque : on pourra néanmoins s'étonner que les attestations anciennes de La Mouche ne comportent strictement aucune trace de ce qui devrait être l'appellation primitive, à savoir °la Musche ou °la Muche. Les formes latinisées de type Musca « mouche », utilisées dès le début du 12e siècle, postulent déjà une forme romane en Mosche, puis Mousche, Mouche. Le dictionnaire de Godefroy signale bien un variante mouce du mot muce, attestée à Rouen, mais elle ne date que du début du 15e siècle[54].
- Étant donné la position du village, sur les pentes d'une butte, et dans l'hypothèse d'une étymologie différente, peut-être pourrait-on rattacher La Mouche au radical gallo-roman °MONT- issu du latin mons « mont, hauteur », qui apparaît par exemple dans la forme dialectale normande mouché « tas, monceau » (de l'ancien normand mouchel = ancien français moncel > monceau), fréquent en toponymie au sens de « hauteur ». Dans ce cas, il semblerait possible de postuler un appellatif topographique issu du gallo-roman °MONTIA, représentant l'emploi substantivé du latin montia (sous entendu terra), forme féminine de l'adjectif montius « de montagne », au sens de « (terre) accidentée, montueuse ». Ce sens conviendrait parfaitement à la topographie du lieu.
- À l'appui de cette hypothèse, on notera par exemple qu'à Anctoville dans le Calvados, les Mouches désignait en 1831 un ensemble de parcelles sur les pentes d'une hauteur, et contigu à divers autres microtoponymes évoquant également ce type de relief (les Écaliers, les Hauts Vents, les Écrettes, la Basse Crette…), ainsi qu'une pièce de labour dénommée le Bas des Mouches en 1834 [55]. On retrouve une configuration semblable au Tourneur, également dans le Calvados, où coexistent la Mouche et la Basse Mouche.
Histoire
Démographie
Sous l'Ancien régime
Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants [56], ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.
Depuis la Révolution
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[58]. En 2020, la commune comptait 244 habitants.
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
Circonscriptions administratives depuis la Révolution
- District : Avranches (1790-1795).
- Arrondissement : Avranches (1800), Coutances (1926), Avranches (1952).
- Canton : La Haye-Pesnel (1790), Bréhal (2015).
Les maires
Mairie
- Horaires d'ouverture
Jours | Matin | Après-midi | Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici) | ||
Lundi | - | 14 h - 18 h |
| ||
Mardi | - | - | |||
Mercredi | - | - | |||
Jeudi | - | 14 h - 18 h | |||
Vendredi | - | - | |||
Samedi | 11 h - 12 h | - |
Religion
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
Patronage
- Dédicace de l'église paroissiale : Saint-Martin.
- Patrons (présentation) : patronage laïc, le seigneur du lieu.
- Fête patronale : ?
Circonscriptions ecclésiastiques actuelles
- Diocèse : Coutances et Avranches.
- Archidiaconé : Sud.
- Doyenné : Pays de Granville-Villedieu.
- Paroisse : Saint-Pierre et Saint-Paul.
Lieux et monuments
- Croix de chemin
- Église Saint-Martin (16e/17e/18e s.)
- Monument aux morts
- Rives du Thar et de la Braise
Personnalités liées à la commune

- Richard de La Mouche, abbé du Mont-Saint-Michel au 12 e siècle.
- Godefroy de La Mouche, doyen de Séez, évêque d'Angers de 1168 à 1177[62]
- Gilles de La Mouche, abbé de La Lucerne vers 1280
- Jean de la Mouche, mort en 1302, père de Jean III de La Mouche, évêque d'Avranches de 1312 à 1328.
Économie
- Haras et élevage de chevaux de sport à la Rouannière et de trot au Chatelet
- Transports Fillatre : transport routier
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 165.
- ↑ Gallia christiana, t. XI, Imprimerie Royale, Paris, 1759, Instr., p. 113B, § XII.
- ↑ Léopold Delisle, Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, A. Le Brument, Rouen, vol. II, 1873, p. 259, § I/49.
- ↑ Ibid., p. 299, § XXXIII.
- ↑ Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. II, 1920, p. 180, § DXCI.
- ↑ Léopold Delisle, Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, A. Le Brument, Rouen, vol. II, 1873, p. 326, § XLVIII.
- ↑ Léopold Delisle, Recueil de jugements de l’Échiquier de Normandie au XIIIe siècle, Paris, 1864, p. 42, § 166.
- ↑ Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 286A.
- ↑ Comptes du Diocèse d’Avranches, dressés en 1369/1370 et 1371/1372, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 143A.
- ↑ Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 155E.
- ↑ Pouillé du Diocèse d’Avranches, ~1480, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 170C.
- ↑ Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BnF, ms. fr. 4620].
- ↑ « Benefices du dioceze d’Avranches », p. 5, in Pouillié general contenant les benefices de l’Archevesché de Rouen […], chez Gervais Alliot, Paris, 1648.
- ↑ Guillaume Le Vasseur, Carte générale de Normandie par Guillaume Le Vasseur, Sr de Beauplan, ingénieur ordinaire du roy, 1667 [BnF]
- ↑ Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BnF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- ↑ G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BnF, collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
- ↑ P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
- ↑ Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
- ↑ 19,0 et 19,1 Dénombrement du Royaume par Generalitez, Elections, Paroisses et Feux, 2 vol., Saugrain, Paris, 1709, p. 63a.
- ↑ 20,0 et 20,1 Dénombrement des généralités de 1713 [BnF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
- ↑ Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
- ↑ Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
- ↑ G. Mariette de la Pagerie, Carte topographique de la Normandie; feuille 3 : Fougères, Vire et Avranches, 1720 [BnF, fonds Cartes et Plans, cote Ge DD 2987 (1009, III) B].
- ↑ 24,0 et 24,1 Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 62a.
- ↑ Gilles Robert de Vaugondy (1688-1766), Gouvernement Generale de Normandie divise en ses sept Bailliages de Coutances, Caen, Caux, Rouen, Evreux, Gisors, et Alencon, Par le Sr. Robert Geographe ordinaire du Roy, 1751. Avec Privilege. Supplement pour les Isles Grenezey et Jersey, appartenantes aux Anglois, Boudet, Paris, 1751.
- ↑ L. Brion de la Tour, Recueil des Côtes Maritimes de France, Desnos, Paris, 1757, carte n° 13.
- ↑ Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
- ↑ 28,0 et 28,1 Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Amsterdam, t. IV, 1766, p. 921b.
- ↑ Carte de Cassini.
- ↑ Site Cassini.
- ↑ Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
- ↑ A. F. Lecousturier l’aîné et F. Chaudouet, Dictionnaire géographique des postes aux lettres de tous les départemens de la République française, Valade, Paris, an IX (1802), t. II, p. 256b.
- ↑ Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. III (I-O), an XIII (1804), p. 561c.
- ↑ Cadastre napoléonien, Archives départementales de la Manche.
- ↑ Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 522.
- ↑ Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement d'Avranches, p. 146.
- ↑ J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. II, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 200b.
- ↑ Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. II, p. 257a.
- ↑ cartes d’État-Major (relevés de 1820 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889; Basse-Normandie cartographiée entre 1835 et 1845).
- ↑ V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
- ↑ Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 280.
- ↑ Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 70b.
- ↑ E.-A. Pigeon, Carte du diocèse d’Avranches, A. Herluison, Orléans, 1884 [BnF, GED-1158].
- ↑ Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
- ↑ Atlas de Normandie, Caen, 1962.
- ↑ Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
- ↑ 47,0 et 47,1 Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
- ↑ Carte IGN au 1 : 25 000.
- ↑ Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929, rééd. Champion, Paris, 1979; Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937; Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, rééd. Guénégaud, avec supplément de Charles Rostaing.
- ↑ Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, t. III, Les noms de personnes dans les noms de lieux, CNRS, 1985.
- ↑ Ce substantif représente un dérivé déverbal des anciens normand muchier et français mucier « cacher », repose sur une forme gallo-romane °MUCIARE, d’origine celtique (radical gaulois °mucia-, du celtique °mug-) ou germanique (radical °muk-), et reposant en dernier lieu sur la racine indo-européenne °meug- « agir furtivement », au degré zéro.
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 1112, § 20895.
- ↑ René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 183a.
- ↑ Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe s. au XVe s., Bouillon, Paris, 8 vol., 1881-1902; t. V, p. 437c.
- ↑ Cadastre napoléonien, Archives départementales du Calvados.
- ↑ Une moyenne de 5 à 6 personnes semble cependant le chiffre le plus vraisemblable.
- ↑ Chiffre donné pour mémoire; en effet, le Dictionnaire géographique de l'abbé Expilly ne fait que reprendre, pour la démographie, les données du Nouveau dénombrement du royaume de 1735.
- ↑ Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ « 601 communes et lieux de vie de la Manche », René Gautier et 54 correspondants, éd. Eurocibles, 2014, p. 298
- ↑ Abbé Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d’Avranches , Coutances, 1878, p.280