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La Granvillaise (chanson)

De Wikimanche

Sur une carte postale.

La Granvillaise est une chanson emblématique de Granville

Elle est composée en 1845. Paroles et musique sont de Victor Chesnais[1].

Elle est particulièrement reprise lors du carnaval de Granville.

Histoire

Elle est chantée la première fois, le 8 septembre 1868 dans une revue humoristique créée par Victor Chesnais au théâtre de Granville (rue de la Vierge, aujourd'hui rue Valory) [2].

Le chansonnier Edmond Dior redoute que la transmission orale de la chanson ne respecte pas l’œuvre originale. En 1934, il la fait enregistrer sur un 78 tours par Suzanne Peyron et Adrien Lamy avec l'orchestre de Pierre Chaignon chez Columbia [2].

En 1988, Georges Fleury, sous son nom de scène Georges Sampa, l'enregistre sur un 45 tours chez Monde Melody [2].

La Granvillaise figure sur l'album Vive la Normandie (chez Rendez-Vous Digital) enregistré en 2012 par Emilio Corfa et son orchestre.

Texte

La Granvillaise.
La Granvillaise
En regardant sa blanche bavolette
Et ses grands yeux au fond d'un capot noir,
Dirait-on pas un lutin qui vous guette
Lorsque rieuse elle passe le soir.
La reine envierait son corsage,
La rose jalouse son teint,
Et le rossignol au bocage
Imite son joyeux refrain.
Refrain :
Ah ! ah ! ah! ah!
Ah ! ah ! ah! ah!
C’est la Granvillaise
Fleur de la falaise,
Ah ! ah ! ah! ah!
Ah ! ah ! ah! ah!
C’est la Granvillaise.
C’est un démon fait de la peau d’un ange,
Et son esprit n’a d’égal que son cœur;
Qu’un vieux richard lui conte une louange,
Elle lui rit au nez d’un air moqueur.
Mais qu’on lui parle de misère,
De veuve en pleurs et d’orphelins,
Son rire se change en prière,
Au pauvre elle porte son pain.
(au refrain)
Mais elle est fière et ne vous en déplaise,
Cette fierté lui sied on ne peut mieux,
Ainsi qu’un duc et pair, la Granvillaise,
Avec orgueil peut compter ses aïeux,
Car elle a gardé la mémoire
De ce que fut son vieux rocher,
Ce fut Granville-la-Victoire [3],
Noble sang ne peut déroger.
(au refrain)

Karaoké

Notes et références

  1. La Granvillaise, piano et chant par Victor Chesnais, éd. Maurice Senart & Cie, Paris,1917.(lire en ligne)
  2. 2,0 2,1 et 2,2 « Il était une fois... La Granvillaise, fleur de la falaise », La Manche Libre, 17 février 2018.
  3. Nom révolutionnaire de Granville. On notera également dans cette chanson l'allusion au siège de Granville de 1793.